Test de Cat Quest 2

Dunta a retrouvé pour vous le monde des félins dans le nouvel opus d'une de ses bonnes surprises de ces dernières années.

Ce test a été rédigé par Dunta à partir d'une version Xbox One fourni par l'éditeur du jeu en Europe et ne fait en aucun cas l'objet d'une transaction financière entre JeuxOnLine et l'éditeur ou le développeur du jeu.

Alors que les nombreux mastodontes de fin d’année sortent à la chaine, le studio The Gentlebros nous propose depuis le 24 octobre dernier de parcourir le royaume de Cat Quest II. Vous ne connaissez pas ? Ce n’est pas grave, on va changer ça. Et puis ça tombe bien, il n’est pas la suite directe du premier du nom, sorti deux ans plus tôt.

S’entendre comme chiens et chats.

L’histoire est relativement simple : le royaume des Chats et le royaume des Chiens, menés par Lioner et Wolfen, deux tyrans, se mettent sur la truffe depuis des années pour récupérer la Lame Royale, l’arme surpuissante qui fera gagner la guerre au camp qui l’obtiendra. C’est là que vous débarquez avec vos deux antagonistes, un chat et un chien. Persuadés que la solution se trouve dans l’entente entre les espèces, il ne tient qu’à vous de ramener la paix dans le monde. Le scénario, même s’il reste relativement classique, propose de nombreux rebondissements, permettant de tenir le joueur en haleine tout au long de la dizaine d’heures que propose la quête principale.

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De nombreuses quêtes annexes (67 exactement !) sauront également vous apporter une expérience non négligeable pour venir à bout des nombreux ennemis toujours plus puissants que vous rencontrez. À l’instar de la quête principale, l’écriture de ces side-quests est vraiment agréable et fun, remplie de jeux de mots ou de références pop-culture chavoureuses et accessibles au plus grand public.

Un jeu au poil !

Visuellement, le jeu est canon. Avec son aspect ultra coloré, à la limite du dessin, on sent que le jeu est fait pour répondre aux attentes de parents souhaitant aborder le RPG avec leurs marmots. Chose assez contradictoire finalement, compte tenu de la difficulté du jeu, mais j’y reviendrai. Bref, deux grosses cartes sont disponibles, remplies de villes, de donjons ou encore de grottes : des contrées verdoyantes pour le royaume des félins tandis que nos amis canins sont dans une contrée plus désertique.

En ce qui concerne le gameplay, le jeu se voulant accessible aux plus jeunes, le système de combat est simple, mais efficace. En gros, le bouton X vous sert à attaquer (à distance ou au corps à corps selon votre équipement), le bouton A à taper des roulades dans tous les sens et vos quatre gâchettes se voient chacune attribuées un sort parmi les 12 que vous récupérez au fil de votre aventure. Les ennemis ont tous des patterns différents, représentés par des marques rouges au sol qu’il faut éviter. Si gérer un ennemi est relativement facile, s’attaquer à un pack peut vite devenir compliqué. Le jeu propose un véritable challenge et prendre de l’xp dans une quête annexe est une nécessité pour avancer.

Pour être honnête, ça m’a surpris. Pour donner un ordre d’idée, j’ai fait l’intégralité du titre en coopération locale (oui, il existe encore des jeux qui proposent ce mode en 2019, youhou !) avec ma compagne, qui n’est pas une grande joueuse, mais qui adorait le design « mignoooon » du jeu et sa facilité dans sa gestion de l’équipement. Hé bien, bon sang, combien de fois on a eu le plaisir de voir l’écran de Game Over et de devoir recommencer une quête. Alors, moi qui imaginait parfaitement faire le jeu avec un gosse pour lui faire découvrir les bases du RPG, je me dis que ça peut vite s’avérer autant frustrant pour l’un que pour l’autre.

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D’ailleurs, autre source de frustration rapide : la gestion de l’inventaire. Il vous arrive régulièrement de devoir alterner entre des bâtons à dégâts magiques et des lames à dégâts physiques selon les ennemis croisés. Or, il n’est absolument pas possible de prédéfinir son setup adapté à la situation. Il faut systématiquement mettre le jeu en pause, aller dans l’équipement, changer l’arme, changer l’armure, changer le chapeau, puis revenir en jeu. Parfois, ça peut arriver plusieurs fois dans le même donjon, si on souhaite vraiment optimiser sa situation. C’est dommage, sincèrement. Ça rend la gestion lourde et on finit par changer uniquement quand il n’est pas possible de gérer autrement. D’autant que les choix restent relativement simples et offrent des variations uniquement sur la vie, l’attaque, la défense ou la magie. Comme dit, le jeu se veut pensé pour être accessible aux néophytes.

C’est l’heure de cracher sa boule de poils, Dunta.

Je n’irai pas bouder mon plaisir et je reconnaitrai avoir pris un vrai plaisir à jouer à ce jeu, malgré les quelques défauts que j’ai pu vous citer au-dessus. Pour être honnête, je connaissais Cat Quest premier du nom de loin, vu que ma compagne l’avait fait il y a deux ans (en solo, le mode coop n’existait pas). Elle avait adoré et souhaitait retourner dans une aventure du même acabit. De son propre aveu, ce fût une expérience géniale et elle en redemande toujours plus.

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Alors oui, on est mort une paire de fois. Peut-être pas autant que dans une partie de Gears of War 4 en dément (toi-même tu sais), mais régulièrement tout de même. Cela n’est pas venu entacher notre envie de continuer l’aventure sur la bonne quinzaine d’heures qu’offre le titre. En effet, mine de rien, un jeu en coopération locale, ça donne envie de sortir le meilleur de son équipier et ça met l’ambiance sur le canapé. Et c’est peut-être avec un peu de nostalgie que j’ai finalement pris le jeu. Alors, si vous avez un super pote à inviter, votre nana que vous souhaitez initier ou simplement votre frère/sœur/fils/fille avec qui vous voulez passer un bon moment, ça sera probablement 15€ plus que correctement investi sur PC, Xbox One, PlayStation 4 ou Switch.

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