Test de Blaze Revolutions

Il n'y a pas de fumée sans feu...

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Blaze Revolutions est un jeu de stratégie en temps réel et un city builder se déroulant dans un futur proche et dans un univers… que nous n’aimerions pas découvrir en vrai.

Développer par le studio hollandais de Little Chicken Game Company, le jeu est édité par Kanolio Ventures Ltd et est disponible sur PC (Steam) depuis le 20 avril 2020.

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Le jeu est actuellement disponible en langue anglaise et néerlandaise. La version néerlandaise présentant des bugs dans ma tête (puisque je ne parle ni n’écrit le néerlandais), mais surtout au niveau des menus qui ne sont pas optimaux dans cette langue, préféré la version anglaise, sous-titré pour une expérience de jeu optimale.

Le jeu commence par une courte vidéo d’introduction à une campagne qui s’annonce mouvementée. Nous faisons la connaissance avec un monde totalitaire où une firme, la SomaCorp, règne sans partage sur un empire technologique ayant pris le dessus sur l’Humain et où la pollution assombrit un peu plus chaque jour les espoirs des habitants de la Terre.


JANET ET WINSTON BLAZE :

Janet et Winston Blaze sont invités par leur père, un célèbre botaniste, à le rejoindre pour être volontaires dans un festival, pas très loin de la ville, à New Wallop.

En arrivant sur place, nous faisons la rencontre du manager des bénévoles du festival, qui nous demande de construire un bâtiment de stockage et un… bar.

Chaque construction, comme dans la majorité des jeux de gestions et de construction, a un coût en bois, en pierre, en métal, etc. Ici, les besoins sont exprimés en chanvre, en cannabis et en composites… Pas de doute, nous avons bien là un jeu développé par nos amis Hollandais.

Afin de nous aider dans nos tâches, Gus Jaeger, notre manager, nous demande de faire profiter de nos plantations aux habitants de la ville toute proche. Le contraste est saisissant. Visuellement, ils sont plongés dans l’obscurité et dans la grisaille d’une ville contrôlée surement par la SomaCorp, contrairement à New Wallop, colorée, joyeuse et pleine de vie. La culture que nous y avons doit y être pour quelque chose, j’en donnerais mon chanvre à couper.

Quelques kilomètres plus loin, nous voilà nous et notre cannabis en poche, tentant de libérer ce building de sa morosité à coup de joints et de musique électro. Personne ne peut résister à de la musique électro…. Et quelques joints plus tard, trois des habitants de l’immeuble décident de nous rejoindre et de nous suivre pour New Wallop.

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Alors que nous faisions route tranquillement vers le festival, au loin, nos cultures de chanvre subissaient une attaque d’agents Orange destinée à anéantir nos récoltes. Encore un coup de la SomaCorp, n'autorisant aucune récréation possible aux citoyens de ce monde ! On ne peut plus fumer son petit joint tranquille ! Ni une, ni deux, nous prenons la fuite avant d’être arrêtés par les drones de la SomaCorp.

Lors de notre fuite, des patrouilles sont à nos recherches, mais rusé comme nous sommes, nous réussissons à les semer en nous cachant dans des immeuble. Même s’il est difficile de nous faufiler dans les rues avec toutes les patrouilles à nos trousses, nous arrivons tant bien que mal à notre destination : une ferme de chanvre. La révolution est en marche.

Des habitants se sont joints à notre cause et nous devons rapidement les mettre au travail pour tenter de lutter contre la SomaCorp. Afin que d’autre habitants rejoignent notre lutte, il nous faut produire du cannabis afin de les inviter à être des nôtres. Nous avons notre propre « Weed de la Liberté » qui ouvre les yeux aux habitants sur ce qu’est réellement la SomaCorp.


CONCLUSION : Comme une odeur de brulé

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Bref, vous l’aurez compris, ce jeu est tourné vers la culture de la plante qui orne tous les posters de Bob Marley. En réalité, à part ce côté fun, rien de bien original et on s’ennuie grandement. Les graphismes et les mécaniques de jeu n’ont rien de révolutionnaire malgré le propos. Pire, le jeu paraît triste. Pour ne rien vous cacher, j’ai eu beaucoup de mal à y jouer plus de quelques heures et à y perdre mon âme sur des soirée endiablé, clope au bec.

Le ton choisi par le développeur est la seule chose qui sauve un peu cet opus. Politiquement incorrect, attaché à vouloir démocratiser une autre vision du cannabis, Blaze Révolutions n’a, hélas, rien de révolutionnaire, et c’est un peu la blase.

Bon, j’vais allez m’en rouler un p’tit moi…

Jeu testé sur PC par Tak Wyvern avec une version fournie par l'éditeur.

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