GAMESCOM 2023 - Warhammer AOS : Realms of Ruin - Pas de Sigmarée entre nous

Le jeu suivant était certainement l'un des plus importants en termes de développement que nous ayons pu voir lors de cette Gamescom. "Warhammer Age of Sigmar: Realms of Ruin" est un jeu de stratégie en temps réel développé par Frontier, et il est le premier jeu de stratégie en temps réel à être basé sur la licence Age of Sigmar de Games Workshop.

Le jeu, conçu à la fois pour les vétérans des jeux de stratégie en temps réel et les novices en la matière (ce qui n'est pas rare de nos jours, étant donné que les jeux de stratégie en temps réel ne suscitent plus autant d'enthousiasme qu'auparavant), comportera une campagne solo totalement scénarisée dans l'univers de Warhammer AOS. De plus, un mode multijoueur compétitif (et interplateforme) en 1v1 ou 2v2 est prévu dès la sortie. Un mode de conquête (avec des défis solos répétables) sera également disponible dans le jeu. Il faudra relever des défis et atteindre le score le plus élevé possible. Cependant, chaque défi sera original avec des règles inédites qui modifieront l'affrontement à chaque tentative (comme accélérer la vitesse de déplacement ou la ralentir, imposer des limites de temps pour progresser de niveau, etc.).

Si les informations étaient déjà disponibles avant notre visite sur place, nous avons pu voir en action la troisième faction annoncée, les Nighthaunts (Hantenuits), disciples de Nagash le grand nécromancien, qui complètent les factions déjà présentes : les Stormcast (Éternels de l'Orage) et les Orruks. Une quatrième faction, encore non dévoilée, complétera cette liste lors de la sortie.

Le jeu est annoncé pour le 17 novembre avec trois éditions distinctes : Standard, Deluxe et Ultimate, ces deux dernières offrant un accès anticipé de 3 jours au jeu. De plus, l'édition Ultimate comprend 4 skins de héros, deux ensembles de personnalisation de profil et les héros des futurs DLC 1 et 2. La Deluxe, quant à elle, propose seulement les 4 skins de héros et les 2 ensembles.

Le jeu est prévu sur PC et consoles.

Nous avons pu jouer à deux missions distinctes de la campagne. La première était une situation classique où nos unités devaient traverser une carte avec une série d'embuscades ennemies, mais cela a permis de se familiariser rapidement avec l'interface.

La seconde, bien plus difficile, nous a opposé aux Nighthaunts avec pour objectif de survivre et de prendre possession de la carte. Le problème était que les points de contrôle nous permettant de prendre possession de la carte étaient constamment assiégés par des vagues d'ennemis incessantes. J'avoue n'avoir pas réussi à atteindre mon objectif pendant la session, ayant été submergé par leur nombre.

J'ai pu constater à travers ces deux missions que le cheminement des unités était très bien géré et que le contrôle des héros était également efficace. Ceux-ci possèdent des capacités et peuvent influencer le cours d'une bataille, mais ne sont pas immortels (bien que dans la mission, nous puissions les récupérer de manière similaire à un autel d'invocation dans Warcraft 3).

J'aurais aimé voir le mode multijoueur, car soyons honnêtes, un jeu de stratégie en temps réel a besoin d'un mode escarmouche pour assurer son succès à long terme, mais cela n'était pas disponible. Cependant... malgré mon aversion pour l'univers d'Age of Sigmar (Warhammer : Le Vieux Monde est mon univers préféré pour les jeux de rôle ainsi que pour les figurines, et je ne pardonnerai jamais à Games Workshop de l'avoir abandonné), ce RTS semble assez prometteur pour mériter que je m'y attarde. Les bons RTS sont devenus rares, et celui-ci pourrait bien relancer l'idée que le genre n'est pas définitivement éteint.

J'espère voir des Fireslayers ou une faction naine pour la quatrième. En toute logique, cela pencherait du côté des gentils, étant donné que les Orruks et les Nighthaunts ont déjà été dévoilés.

"Realms of Ruin" donne vie à l'univers d'Age of Sigmar. Peut-être réussira-t-il à me faire réviser mes réticences envers cet univers... qui semble être riche en termes de lore et, finalement, c'est ce que je préfère.