Test Stranger of Sword City : la difficulté entre deux chaises

Après Demon Gaze et Operation Abyss, c’est au tour de Stranger of Sword City d’arriver dans nos vertes prairies. Comme ses prédécesseurs, c’est un Dungeon Crawler (porte-monstre-trésor pour les puristes) qui débarque sur PlayStation Vita, mais uniquement en anglais au grand dam des anglophobes. Toujours développé par Experience Inc. et édité par NIS America, Stranger of Sword City se différencie de ses grands frères par le souhait d’offrir plus de challenge aux joueurs aguerris. Qu’en est-il dans les faits ?

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Les Ailes d'Escario

Avouez qu'il inspire la confiance.
Avouez qu'il inspire la confiance.

L’histoire débute alors que vous êtes bien au chaud dans un avion en direction d’on ne sait quelle destination. Tout va pour le mieux jusqu’au moment où l’appareil se retrouve happé dans un passage vers une autre dimension, vers un autre monde. Vous vous réveillez au milieu de ruines, seul(e) et un vieil homme à l’allure suspecte vous aborde ; autant dire que ce n’est pas l’idée que vous vous faisiez des vacances à Bora Bora. Cela ne s’améliore guère avec l’arrivée soudaine d’énormes créatures qui semblent avoir un faible pour votre personne. Par chance, vous êtes sauvé(e) par une jeune fille qui n’a pas froid aux yeux : Riu. Jolie brune portant un uniforme de lycéenne japonaise, il en fallait bien une, elle vous explique votre situation et elle n’est pas des plus enviable.

Riu, jeune fille douce et innocente...
Riu, jeune fille douce et innocente...

Tout comme elle auparavant, vous avez atterri sur le continent d’Escario et plus précisément dans la ville de Sword City, où s’écrasent un peu trop souvent des appareils en provenance de notre bonne vieille planète. Par chance, vous faites partie des rares à avoir survécu, car les autres passagers ont tendance à se transformer en monstre en arrivant dans ce nouveau monde. En tant que survivant(e), vous êtes donc un(e) « stranger », un être venu d’ailleurs qui possède des capacités très supérieures à la moyenne grâce à une gravité plus faible (oui, bon, il ne faut pas trop en demander non plus). En tant que tel(le), le peuple vous respecte puisque ce sont souvent ces « strangers » qui s’occupent des monstres envahissant la région. Parmi ces étrangers se trouvent des êtres plus exceptionnels encore puisqu’ils ont la faculté de récupérer des cristaux de sang sur les dépouilles des monstres les plus puissants nommés « Lineage ». Par le plus heureux des hasards, vous faites partie de ces êtres, les « chosen one » et votre mission sera de chasser ces monstres pour récupérer les cristaux et de les donner à l’un des trois « vessels », personnages servant d’hôte à des dieux. Là aussi, le hasard fait bien les choses puisque notre chère Riu en est une et qu’elle connait les deux autres.

Il est temps d’aller éradiquer des monstres au travers des multiples donjons et labyrinthes qui s’étendent sur toute la région. Mais avant cela, prenons le temps de créer notre groupe de héros intrépides.

The Exchangeables

C'est ici que vous constituez votre réserve.
C'est ici que vous constituez votre réserve.

Vous voilà devant le menu de création de personnages. Au tout début de la partie, vous devez créer le principal, celui que vous incarnez, puis le reste de votre groupe lorsque cela vous est permis. Dans ce menu, on vous propose de choisir le sexe, le portrait ainsi que l’âge du personnage ; ce dernier paramètre est loin d’être anodin. Il y a une chose importante à savoir sur Stranger of Sword of City : vos personnages ne sont pas éternels, ils ont le droit de mourir un nombre de fois limité et c’est justement l’âge qui va déterminer cette limite. Jusqu’à 19 ans, ils ont droit à trois vies puis deux jusqu’à 59 ans et enfin une seule. Vous allez tout de suite penser qu’il est plus sage de faire un personnage jeune. Eh bien non, pas forcément. Au-delà du nombre de vies, ce sont aussi les points bonus à placer dans vos diverses statistiques qui sont déterminés par l’âge. Jusqu’à 19 ans, ce sont trois points que vous pourrez allouer, cinq jusqu’à 39 ans, puis sept jusqu’à 59 et enfin dix pour les années suivantes. De ce fait, le plus intéressant est de créer des personnages de 40 ans pour avoir accès aux deux vies tout en obtenant sept points bonus qui vous seront bien utiles. Seul votre personnage principal n’a pas à se préoccuper de ses vies puisqu’il est « immortel » et si vous êtes du genre à optimiser votre groupe, vous n’hésiterez pas à lui donner 99 ans pour profiter des dix points.

Après l’âge, c’est le choix de la race qui vous est proposé. Ces dernières déterminent vos statistiques de départ. Parmi ces races, on retrouve les humains équilibrés dans tous les domaines, les elfes, plus intelligents que la moyenne, les nains, plus forts et résistants, les migmys aux oreilles de canidés et doués pour les magies de soutien, et enfin les neys, aux caractéristiques de félins réputés pour leur agilité. Là encore, vos décisions ne sont pas anodines, car les différences dans les statistiques ne sont pas à prendre à la légère.

Ensuite, c’est au tour du choix du talent. Au nombre de cinq, ils offriront à vos personnages quelques bonus supplémentaires non négligeables. Petite déception, en plus de votre personnage principal qui possède déjà son talent de « chosen one », vous avez cinq personnages, donc un par talent. Autant dire que vous n’allez pas vous retrouver devant un choix cornélien. Pour étoffer un peu, sachez que grâce à ces talents vous pourrez désamorcer des pièges, trouver des secrets, identifier des objets, rendre un personnage plus résistant ou encore octroyer trois points bonus supplémentaires.

Vient alors le moment tant redouté, celui qui rend interminable une création anecdotique de personnage : le hasard du nombre de points bonus. Vous pensiez que ces derniers étaient fixés par vos précédentes décisions ? Que nenni, elles déterminaient uniquement le minimum et c’est maintenant à vous de jouer avec le hasard pour en grappiller quelques-uns en plus. Vous allez donc passer du temps à appuyer sur le bouton de votre Vita en espérant voir un gros chiffre faire son apparition puis, à force d’appuyer, laisser passer celui qui ne tombe qu’une fois sur mille et lancer votre console contre un mur innocent. Pour vous donner l’étendu de l’intérêt de ce petit jeu de hasard, sachez que si vous avez accès à sept points bonus, grâce à ce petit jeu, vous pouvez en obtenir quatorze, mais autant dire que les chances de les atteindre sont faibles, très faibles. Pour votre bien, fixez-vous une limite acceptable qui ne vous prendra pas trop de temps ou vous risquez de passer toute votre batterie sur la simple création de votre groupe.

Pour finir, il vous reste le choix de la classe. Dans le lot, on retrouve les classiques, chevaliers, guerriers, sorciers, prêtres, archers, mais aussi les samurais, ninjas et danseurs. Chacune possède son lot de compétences et il vous faudra bien les sélectionner en prenant en compte le fait que votre groupe est formé sur deux rangs : un en première ligne, davantage destiné aux classes de corps à corps et un second, plus à l’abri en arrière, qui ravira vos mages et soigneurs.

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Vous voilà avec votre bande de valeureux héros, prêts à en découdre et à mourir au premier combat. Pour éviter de vous retrouver avec un groupe d’un personnage, vous avez la possibilité d’en créer un certain nombre de réserve dont les niveaux sont calculés en fonction de celui de votre personnage principal. De plus, ils gagnent de l’expérience et vous rapportent un peu d’argent lorsque vous allez dans les donjons, donc n’hésitez surtout pas à créer une série complète de personnages par précaution dès le début du jeu.

Maintenant que vous avez passé environ trois heures dans le menu de création de personnages, il est temps d’aller visiter les donjons.

Dungeons with some Dragons

Au début du jeu, vous avez accès à trois donjons différents, un par zone dirigée par un « vessel ». Vous avez droit aux ruines où s’écrasent la majorité des appareils venant de notre monde, au majestueux palais et au ghetto où fourmillent la pire vermine du coin. Bien entendu, d’autres se débloquent au fil de l’aventure. Chaque donjon est composé de plusieurs cartes qui se dévoilent au fur et à mesure de votre exploration. Très simples au début, elles se complexifient par la suite en ajoutant quelques éléments comme les portes invisibles, les faux murs, les pièges, les cases spirales qui vous font tourner la tête lorsque vous marchez dessus, les téléporteurs et autres joyeusetés. Pour ceux qui ont joué à Demon Gaze ou Operation Abyss, le système reste identique. La seule véritable différence, c’est la présence de petites zones où vous pouvez lancer des embuscades contre des ennemis protégeant des coffres renfermant votre futur équipement. Le but de l’embuscade : tuer le leader avant qu’il ne s’enfuie avec le coffre tant convoité, et éliminer le reste du groupe ennemi.

Les environnements sont variés et suffisamment nombreux pour vous occuper de longues heures, d’autant plus que contrairement à ses prédécesseurs, vous avez accès à très peu de points de téléportations ce qui oblige à faire de nombreux allers-retours vers la guilde des « strangers » où vous pouvez gérer votre groupe, faire vos emplettes, ou encore lancer de nouveaux dialogues avec divers personnages.

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Mais si vous faites de nombreux allers-retours, c’est aussi et surtout en raison des créatures qui peuplent les donjons. Esprits, orcs, minotaures, rats, brigands, squelettes ; tous se sont donné le mot pour vous sauter à la gorge au premier détour d’un passage étroit et certains d’entre eux vous donneront du fil à retordre. Le jeu peut effectivement s’avérer difficile au premier abord, au point de vous faire perdre plusieurs personnages si vous ne prenez pas le temps de profiter des multiples outils mis à disposition. Par exemple, il est très simple de bien s’équiper grâce aux zones d’embuscades. Ces embuscades vous coûtent quelques points de moral, nouvelle jauge faisant son apparition dans ce jeu, mais ce moral remonte vite en combat et même si vous l’utilisez pour profiter des sorts spéciaux liés à cette jauge, jamais vous ne vous retrouverez à court. De ce fait, il est très simple de trouver un bon équipement, ce qui facilite grandement le jeu.

De plus, comme précisé au début de ce test, tous les membres de votre groupe possèdent un nombre limité de vies, en dehors du personnage principal. Moyen efficace de forcer le joueur à faire attention, c’était sans compter sur les possibilités de récupérer ces vies perdues. Tout d’abord, vous pouvez mettre au repos les personnages ayant perdu une vie. Celle-ci sera récupérée au bout d’un certain temps, qui se réduit grâce au nombre de combats que vous effectuez. Malheureusement, cette attente peut s’avérer un peu longue, donc passons à la seconde possibilité. Vous pouvez acheter des objets rendant un point de vie au marchand de la guilde. Bien que ces objets soient peu nombreux et coûteux, la simple revente de l’équipement inutile vous permettra de les acheter. Par ailleurs, vous pourrez en trouver lors de vos pérégrinations dans les divers donjons du jeu. Là encore, vos chances d’en obtenir sont faibles, mais pas inexistantes. Ces mécaniques de jeu réduisent fortement les risques de perdre un personnage et, dans le cas où vous n’arriveriez pas à en sauver un, il vous reste vos personnages en réserve qui montent aussi en niveau.

Toutefois, le jeu garde une dernière désagréable surprise pour augmenter la difficulté. En effet, il arrive de tomber sur des ennemis bien plus puissants que les autres sans aucune raison. Ces monstres, qui possèdent juste un niveau bien plus élevé, peuvent réduire au silence l’ensemble du groupe, mais là encore, une mécanique du jeu permet d’éviter l’éradication. Parmi les sorts spéciaux utilisant la jauge de moral, vous avez accès à une fuite ayant 100% de réussite sauf sur certains combats liés au scénario. Encore un moyen d’augmenter la difficulté qui est réduit au néant par un outil simple d’utilisation.

C’est certainement ici que se trouve le principal défaut du jeu. Ce dernier se voulait plus ardu que ses prédécesseurs, mais il offre bien trop de méthodes pour contrer cette difficulté au point de la rendre anecdotique pour un joueur prenant le temps de comprendre le gameplay.

Les lineages, vos proies à chasser.
Les lineages, vos proies à chasser.

Heureusement, les « lineages », qui font office de boss, s’avèrent assez puissants pour vous obliger à bien gérer vos combats. Il n’est pas rare de voir vos personnages au bord de la mort sur un unique tour et profiter des sorts spéciaux vous sauvera bien souvent la mise.

À noter que le jeu propose deux niveaux de difficulté au lancement d’une nouvelle partie. Entre Beginner et Normal, peu de différences : le nombre de combats aléatoires et les points de vie des ennemis. Ce niveau de difficulté peut être changé en cours de partie grâce à un objet accessible au marchand.

Universal Stranger : Le combat absolu

Le système de combat est très classique puisqu’il se déroule en tour par tour avec une moitié de votre groupe en première ligne et l’autre en arrière.  Le placement des ennemis fonctionne sur le même principe avec plusieurs lignes et seules les magies ou les armes à longue portée (lances, arcs) peuvent toucher ceux se trouvant dans les lignes arrières. Lors de chaque tour, vous choisissez les compétences à utiliser par vos personnages et les validez pour que celle-ci se lancent. C’est un système très commun dans les Dungeon Crawlers japonais comme les très célèbres Etrian Odyssey. Afin de réduire la durée des combats, il vous est possible de rester appuyé sur le bouton croix, ce qui a pour conséquence d’accélérer le temps. Bien pratique lorsque vous faites des allers-retours en quête d’objets d’équipement.

Donner vos cristaux vous octroie des sorts spéciaux.
Donner vos cristaux vous octroie des sorts spéciaux.

Mais si le gameplay se veut très classique, le système de combat conserve tout de même une petite originalité. Comme expliqué plus tôt, une jauge de moral fait son apparition et cette dernière permet d’utiliser des sorts spéciaux en combat et donne le droit de lancer les embuscades. Ces sorts spéciaux peuvent s’avérer très utiles puisqu’ils peuvent empêcher le leader de fuir lors des embuscades tout en réduisant son taux d’esquive, rendre de la vie au début de chaque tour, augmenter votre résistance magique ou physique, vous permettre de porter un coup très puissant, etc. Pour obtenir ces sorts, il vous faut donner les cristaux de sang récupérés sur les « lineages » aux différents « vessels ». Ainsi, vous aurez la possibilité de débloquer le sort qu’il propose.

Attention toutefois, plusieurs fins sont accessibles et elles sont liées à vos choix quant aux personnes à qui vous donnerez les cristaux.

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Dernier point concernant les combats : il est possible de multi-classer vos personnages. Accessible dès le début du jeu, le changement de classe ne demande qu’une certaine somme d’argent pour être effectif et apporte des bonus à prendre en considération. En changeant de classe, votre personnage conserve ses statistiques ainsi que les compétences déjà acquises, mais vous ne pouvez en activer qu’un certain nombre. Limitées à deux au début, vous pouvez débloquer de nouvelles cases en atteignant le niveau 13 avec chaque nouvelle classe. Ainsi, vous pourrez créer un mage pouvant porter des armures lourdes ou un chevalier utilisant des katanas et j’en passe.

Le multi-classage est intéressant, mais parfois frustrant.
Le multi-classage est intéressant, mais parfois frustrant.

Cependant, il n’y a pas que de bons côtés au changement de classe. Premièrement, vous ne pouvez en changer que cinq fois. C’est déjà beaucoup, mais c’est bon à savoir. Deuxièmement, le niveau de votre personnage est divisé par deux lors du changement, donc si vous avez un guerrier niveau 14, il passera niveau 7 après avoir choisi sa nouvelle classe. Troisièmement, au contraire des points de vie qui continuent d’augmenter, il ne gagnera plus un seul point de statistique avant d’avoir dépassé son niveau d’origine. En contrepartie, votre personnage conservera la moitié de ses points de vie et points de magie de sa précédente classe, mais il ne pourra pas devenir plus puissant avant d’avoir atteint ce niveau. Cela implique de passer un long moment à enchainer les combats pour récupérer des points d’expérience ce qui peut vite devenir lassant, donc réfléchissez bien avant de vous lancer. Petit conseil : prenez en compte les éventuels changements de classes durant les créations de personnages. Par exemple, si vous avez besoin des compétences de samurai sur votre guerrier, ne changez pas la classe de votre guerrier à un niveau avancé. Créez, un samurai, montez-le au niveau correspondant à la compétence voulue et passez guerrier. Il vous sera beaucoup plus facile et rapide de retrouver un niveau 6 à partir du niveau 3 qu’un niveau 14 à partir du 7. Bien entendu, cela vous oblige à chercher un peu la liste des compétences de chaque classe, mais cela vous évitera parfois de longues heures de grind juste pour retrouver un groupe suffisamment puissant pour continuer l’aventure.

Le Dernier Jugement

Après Demon Gaze et Operation Abyss (sorti après au Japon), Stranger of Sword City arrive sur notre vieux continent avec le souhait de proposer un challenge plus important. Dans les faits, on remarque assez vite que le jeu propose beaucoup trop d’outils pour protéger le joueur de cette difficulté la rendant parfois anecdotique. Est-ce par peur de perdre son public d’origine, habitué à des jeux un peu plus simples ? C’est possible, mais peu importent les raisons, il en résulte un équilibre en dents de scie parfois irritant. Malgré tout, le jeu conserve de grandes qualités qui raviront les fans des précédents jeux du développeur. Le système de combat est classique, mais rodé, les donjons sont nombreux et variés, le système d’équipement vous fera passer des heures à lancer des embuscades pour obtenir les meilleurs objets et le changement de classe, même s’il peut s’avérer frustrant s’il est mal utilisé, vous offrira plus de latitude dans la gestion de vos personnages. Ce n’est pas un grand jeu mais il remplira son contrat pour plusieurs dizaines d’heures surtout si vous profitez du « new game + ».

Quant à la partie technique, vous avez peut-être pu le constater grâce aux captures présentes sur ce test, ce n’est pas la joie. La 3D est vieillotte, peu détaillée, très anguleuse. La Playstation Vita peut se permettre bien mieux et quand on sait que le jeu est initialement sorti sur Xbox 360 puis sur PC au Japon (et même Xbox One aux États-Unis), on a de bonnes raisons de pleurer du sang. Malgré tout, cela reste lisible sur la portable de Sony et le jeu sait se faire pardonner avec des illustrations de toute beauté. À noter que vous pouvez à tout moment changer dans les options le type de design pour les PNJ.

Vous pouvez changer de design à tout moment.
Vous pouvez changer de design à tout moment.

Conclusion : Stranger of Sword City restera un jeu de niche qui trouvera sans problème son public parmi ceux qui suivent les productions d’Experience Inc. Bourré de défauts issus de choix discutables, il n’en reste pas moins un titre au gameplay rodé avec un contenu conséquent. On regrettera peut-être le manque d’intérêt du scénario, mais c’est rarement un point essentiel dans un dungeon crawler.

 Test réalisé par Lianai à partir d'une version fournie par l'éditeur.

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Plateformes PlayStation Vita, Windows, Xbox 360, Xbox One
Genres Jeu de rôle (RPG), fantasy

Sortie 5 juin 2014 (Japon) (Xbox 360)
22 janvier 2015 (Japon) (PlayStation Vita)
23 mars 2016 (États-Unis d'Amérique) (Xbox One)
26 avril 2016 (France) (PlayStation Vita)

Aucun jolien ne joue à ce jeu, aucun n'y a joué.