Demon Gaze II, découverte idéale d'un genre
Explorer des donjons sombres en charmante et agréable compagnie, ça vous dit ? Plongée découverte dans l'univers de Demon Gaze II !
Le premier Demon Gaze fut pour nous une réelle révélation. À un moment où tout le monde se demandait ce qu’on pouvait encore attendre de cette console, le titre est arrivé pour faire découvrir aux masses un genre pas forcément des plus populaires et a modifié de manière durable la vie de bon nombre de joueurs tout en mettant dans le rouge leur temps de jeu déjà maigre. Demon Gaze est arrivé au bon moment, à la charnière où la Vita avait de la place pour des jeux nippons de niche et où la PlayStation 4 ne lui faisait pas encore de l’ombre. Demon Gaze est alors arrivé avec ses gros sabots, produit du travail d’un petit studio méconnu, et il a fait un véritable carton, comme en atteste le nombre conséquents de guides disponibles sur le jeu.
De quoi ça parle ?
L’histoire de ce deuxième opus, si elle est connectée à l’histoire du premier, est tout à fait accessible à un nouveau venu vers la licence. De manière assez amusante, vous retrouverez très rapidement des personnages secondaires du premier jeu, mais leur apparence a bien changé… Et pas toujours en bien ! Cependant, c’est vraiment la seule connexion établie au niveau de l’histoire avec le scénario du premier jeu. Dans cet opus, la ville d'Asteria est dirigée par le despote Magnastar, qui sacrifie secrètement dans les souterrains de sa forteresse des citoyens en les jetant dans une fournaise magique pour générer de l’énergie. Deux soeurs (elles ont grandi dans le même orphelinat que le héros), Muse et Prim, dirigent un parti révolutionnaire et organisent une résistance qui tente de dénoncer les crimes de Magnastar, dans l’espoir de le renverser et de ramener la liberté en Asteria.
Le jeu n’est pas traduit en français, mais son anglais reste accessible. De manière amusante, alors que de nombreux jeux nippons proposent la seule option d’avoir un flux audio en anglais ou en japonais, Demon Gaze II vous permet aussi d’avoir l’interface et les textes en japonais. À vous de choisir le mélange qui vous convient le mieux. Le doublage anglais est très bon, mais par habitude, on a pris le parti de rester sur les voix japonaises.
La bande-son choisit de reprendre la recette du premier opus, en proposant des morceaux sympathiques, mais souvent vite répétitifs quand vous êtes dans les menus, à base de composition vocaloïd (vous savez, ces voix artificielles façon Hatsune Miku). Les bruitages sont bien faits, mais extrêmement répétitifs… Franchement, les cris de vos partenaires vous rendrons fous, surtout si vous avez le malheur de créer des personnages qui comptent énormément sur des attaques multiples. La meilleure solution pour cela sera soit de réduire les bruitages au silence soit de skipper les animations de combat.
Comment on y joue ?
Le gameplay de ce Demon Gaze II est semblable dans les grandes lignes au premier : c’est un dungeon crawler à la première personne. Votre personnage n’intervient jamais à l’oral dans les dialogues et voit s’articuler une histoire qui semble lui passer bien au-dessus de la tête pendant tout le début du jeu. Encadré par la résistance et accompagné dans vos explorations par 4 autres personnages, vous explorerez des donjons, niveau par niveau (le jeu vous fera découvrir la première partie, puis vous demandera de revenir une fois que vous pourrez ouvrir la porte menant au niveau suivant ou à la partie plus difficile). Le système de combat est un bon vieux tour-par-tour des familles, élément généralement apprécié des joueurs de la vieille école. Néanmoins, si vous avez joué à Demon Gaze, vous aurez le droit à quelques surprises : en effet, vous n’avez plus de système de classe qui vous laisse le choix de vos activités. Vos personnages évolueront en fonction de leurs statistiques ainsi que de classes prédéfinies pour eux et apprendront de nouveaux sorts en conséquence. De même, si vous avez toujours le choix de vos partenaires, ce ne sont plus à proprement parler des personnages de votre entourage, mais…. les démons que vous capturez au fil du jeu. Et oui, cette fois, les démons qui faisaient votre puissance dans le premier sont vos partenaires de chaque instant et les autres personnages sont de simples spectateurs de vos hauts-faits. Ils vous accompagneront sous leur forme humaine et vous vous déplacez avec votre harem que vous pourrez, entre autres, transformer pour faire face aux ennemis les plus costauds. On parle d’un harem, mais… Pour cet opus, tous les démons disponibles ne sont pas féminins. En effet, vous récupérerez au cours du jeu des démons mâles, comme Canis et Taurus, avec lesquels vous pourrez avoir toutes les interactions possibles avec les autres démons !
Vu que vous avez accès à tout moment au pouvoir des démons, et ce même si leur utilisation est conditionnée par une jauge de pouvoir spéciale, le jeu est sensiblement plus facile que son prédécesseur. Attention, vous avez toujours la possibilité d’augmenter la difficulté du jeu en allant parler à un de vos acolytes (et bon sang, le niveau de difficulté le plus dur est vraiment extrêmement dur dans les premiers niveaux), donc il vous appartient de jauger vous-même la difficulté que vous souhaitez rencontrer, mais le jeu est encore un peu plus accessible pour un novice de la série. Dans le précédent jeu, vos démons n’étaient pas présents en permanence à vos côtés : vous ne pouviez les invoquer qu’en fonction de cette même jauge de puissance et ils faisaient parfois ce qu’ils voulaient en apparaissant à vos côtés quand bon leur semblait, sans qu’il vous en coûte quoique ce soit, heureusement. Autant quand vous l’invoquiez, c’était généralement un soutien solide pour votre stratégie, autant certaines de leurs interventions avaient parfois des conséquences funestes : quand vous décidiez de temporiser face à un monstre pour vous soigner, qu’un démon d’attaque apparaissait et provoquait une contre-attaque dévastatrice sur l’ensemble de votre équipe, vous étiez un tout petit peu énervé.
Là, vos démons sont à vos côtés en permanence et vous les transformez tous en même temps. Vous en débloquez de nouveaux tout au long de votre aventure, en libérant des zones de leur influence et en luttant avec la résistance contre Magnastar. Chacun de vos démons est là pour remplir un rôle précis : le premier que vous récupérez est baptisée Pegasus et joue le rôle de templière qui encaisse et soigne en plus de manipuler les forces de la lumière, quand Leo est une espèce d’assassin extrêmement fragile qui doit malheureusement jouer en première ligne ou que Libra est une magicienne soigneuse (on vous recommande de lui trouver le plus vite possible un Healing Staff d’ailleurs). Chacun de vos démons arrivent avec des statistiques variant en fonction de leur spécialité et il vous appartient de choisir à certains moments clés des sorts pour renforcer leur panoplie et d’investir un point dans leurs statistiques à chaque montée en niveau, pour augmenter leurs capacités et améliorer leurs sorts. Une fois que vous avez passé le tutoriel (après 4 ou 5 heures de jeu) vous serez à tout moment accompagné de 4 démons : il y en a au moins 15, de ce que l’on a pu voir (nous n’avons pas encore fini le end-game, peut-être y en a-t-il d’autres ?) et vous ne pouvez en amener que quatre avec vous. Il vous faudra sans doute faire des changements réguliers en fonction des adversaires que vous rencontrerez à mesure que vous progresserez dans le jeu pour être sûr d’avoir les meilleurs démons pour faire face aux nouvelles menaces en utilisant les capacités uniques de chacun de vos partenaires.
C'est dur ?
De manière générale, on le répète, le jeu a été un peu simplifié par rapport à son prédécesseur. À vrai dire, on le sent directement dès le second affrontement face à un démon : le premier jeu nous avait posé problème, mais là, ce fut une partie de plaisir. Par contre, quand vous décidez d’augmenter la difficulté en allant voir Prometh, vous sentirez une différence. La difficulté de l’aléatoire dans le jeu rend toute rencontre imprévisible : vous ne savez pas si vous allez tomber sur une nuée d’ennemis de bas niveau ou sur un seul adversaire qui vous mettra des baffes qui mettront même votre plus solide démon sur le flanc. Les donjons ne sont pas non plus très compliqués, les puzzles assez simples à résoudre. On a vu moins de boss se soigner à l’infini : impossible de dire si on leur infligeait plus de dégâts et qu’ils n’avaient donc pas autant l’opportunité de le faire ou s’ils avaient moins de compétences leur permettant de le faire, mais toujours est-il que ce petit changement ne passe pas inaperçu et est, au moins pour nous, bienvenu, car il réduit la durée de combat qui pouvaient par moments être inutilement longs. En effet, quel était l’intérêt d’avoir un combat qui dure 15 tours de plus qu’il ne devrait parce que le monstre ne fait que se soigner et qu’on peut lui infliger à peine plus de dégâts qu’il ne peut soigner chaque tour ?
Quoi de neuf par rapport au premier ?
Alors, quelles sont les nouveautés intéressantes de ce Demon Gaze II ? Le système de progressions de vos partenaires a bien changé. On l’a dit : plus de classe au choix, alors que pouvez-vous faire avec vos partenaires ? Et bien, en plus du système d’expérience et de choix de compétences, vous avez un système parallèle de “Likability” (faveur en français ?) qui affecte les compétences que vos démons peuvent apprendre, leurs statistiques et aussi celles de votre personnage. Comment faire monter la faveur d’un démon à votre égard ? En lui donnant sa propre chambre dans votre hôtel (vous avez plus d’une dizaine de démons et 8 chambres au maximum, il vous faudra donc faire des choix) ou en le faisant participer au combat. Toutefois, il y a une troisième option, qui vient nous rappeler qu’on est bien sur un jeu japonais...
Le jeu vous invite en effet à mettre les mains dans le cambouis et à opérer une “Maintenance” sur vos démons pour améliorer leur faveur à votre égard. Vous voyez ou on veut en venir ? Non ? Bon, ok, si vous y tenez… En gros, une maintenance est une session de jeu inspirée par les rubbing games nippons, ces jeux où vous frottez des avatars féminins ou masculins jusqu’à ce qu’ils fassent quelque chose de spécial, que ce soit par plaisir ou par douleur… Bref, la version introduite ici est extrêmement soft et totalement safe for work (comprendre qu’il n’y a pas de réelle connotation sexuelle) : le jeu vous propose juste un artwork statique du démon et il vous appartient de trouver une zone qui doit être maintenue. Au fil des essais, vous aurez des notes allant de “nul” à “parfait”. Une fois que vous avez trouvé l’endroit parfait (tristement, le plus souvent le visage, la poitrine ou le postérieur), quittez le mode simulation et retrouvez l’endroit idéal pour améliorer votre relation avec le démon en question. En tant que joueur habitué à des licences WTF japonaises (Gal*Gun, Senran Kagura, on pense à vous), ce n’est pas vraiment choquant, mais on peut comprendre que ce serait embarrassant pour d’autres. Cependant, c’est totalement dispensable : si cela vous met trop mal à l’aise, je pense qu’il n’y a vraiment que dans les difficultés les plus avancées que ces améliorations sont vitales. Attention cependant, pour opérer une maintenance, vous devez utiliser une ressource rare, choisissez donc vos démons avec discernement.
Autre ajout lié à la Faveur, la possibilité d’emmener vos démons en rendez-vous “intime” : là encore, franchement, rien d’extraordinaire, le but est principalement de vous assurer que votre démon vous adore et que vous lui rendiez bien. C’est une occasion d’en apprendre un peu plus sur les différents démons et de leur faire découvrir une nouvelle vie loin du pouvoir de Magnastar. Pour vous donner une idée, les premiers rendez-vous avec Pegasus consistent simplement à renforcer son impression que vous êtes son grand-frère : cela vire peut-être à l’hentai incestueux par la suite, on ne saurait dire vu qu’on a fait le choix de ne pas maxer sa faveur, mais on en doute au regard du contenu des autres histoires. C’est encore une fois dispensable, cela n’apporte pas grand chose au jeu, mais au final, certaines des histoires sont malgré tout touchantes.
En dehors de ce nouveau système, le jeu reprend les recettes du premier qui nous rendaient totalement accro, notamment pour l’obtention de nouveaux équipements. Pour obtenir une nouvelle arme ou armure, vous pouvez toujours dépenser vos sous auprès de Cassel et les acheter contre monnaie sonnante et trébuchante, mais la meilleure solution pour augmenter vos chances de récupérer du bon matériel est d’utiliser les cinq portails répartis dans chaque zone du jeu, sur lesquels vous placerez des gemmes en fonction de l’équipement que vous voulez récupérer. Vous voulez une épée ? Mettez une gemme épée. Un groupe de monstres apparaîtra et si vous en venez à bout, vous récupérerez une épée. Aucune garantie sur la qualité ou l’objet que vous récupérerez, par contre, même si vous pouvez utiliser des gemmes spéciales pour faire en sorte d’obtenir des objets de meilleure qualité ou de meilleur niveau. A vous de revenir retenter votre chance plus tard : puisque vous affrontez des monstres, vous gagnez de l’expérience, ce qui n’est jamais un mauvais point en soi, et vous pouvez ensuite désassembler les armes et armures reçues chez Prometh pour récupérer le matériel nécessaire à l’amélioration de vos meilleurs objets. Quoiqu’il en soit, gardez bien vos gemmes spéciales d’amélioration de qualité pour la toute fin du jeu et ne faites surtout pas l’erreur de les dépenser dès que possible : c’est une ressource très rare dans le jeu, et très chère, donc ne faites pas l’erreur de la gâcher sous peine de faire une croix définitive sur les meilleurs objets du jeu.
On accroche bien sur le long terme ?
L’histoire de Demon Gaze II est toujours extrêmement bien racontée. L’histoire commence sur des bases très traditionnelles avec un héros qui perd la mémoire, mais on se prend vite au jeu de vouloir en apprendre plus. Par exemple, pour nous anciens joueurs de Demon Gaze, un des principaux points d’intérêt sera de découvrir ce qui a pu se passer dans la vie des personnages secondaires qui font leur retour dans cette intrigue pour qu’ils se retrouvent une nouvelle fois embarqués dans les affaires d’un Demon Gazer. Le jeu est bourré de séquences de dialogues, rarement longues, toujours légères et souvent amusantes, tournant en dérision des moments très sérieux. Par moments, la trame essaye de se faire plus sérieuse qu’elle n’est dans sa globalité et force est de constater que la sauce ne prend pas vraiment : une touche de mélodrame dans une mer d’humour fait aussi tâche qu’un Amoco Cadiz sur les côtes bretonnes. L’histoire se suffit à elle-même, et malgré le schéma très rapidement assimilé de nouveau donjon-libérer le territoire-s’approprier le démon, on continue de vouloir aller plus loin grâce à cette trame de la Résistance face à Magnastar. Oui, on veut voir les territoires libérés et la radio de la Résistance plus écoutée que la matinale de France Inter.
La direction artistique du jeu a changé de manière assez drastique si l’on considère l’approche prise pour les démons. De manière très honnête, force est de constater que les premiers démons que vous récupérez sont très loin des superbes graphismes du précédent opus. Malgré tout le respect que l’on a pour elle et le soutien qu’elle est pendant les premières heures du jeu, Pegase sous sa forme démoniaque est impossible à prendre au sérieux, tout comme il est difficile de ne pas facepalm devant une Leo qui est une espèce d’hybride entre Inari et un samouraï. Le tout s’améliore au fil du jeu, avec notamment les arrivées de Cygnus ou Draco, mais les débuts sont délicats : il est très facile de préférer la forme humanoïde de nos démons que leur transformation démoniaque. Pour le reste, le style du jeu est fidèle à lui-même : le portage sur PlayStation 4 est vraiment propre, même si on sent que le jeu a été initialement développé pour la Vita. L’interface est tout à fait lisible, la résolution excellente, mais les boîtes de dialogues prennent souvent trop de place, dévorant moitié des personnages ou des décors. Elles sont énormes sur l’écran alors même que le contenu est écrasé à gauche ou au centre des boîtes de dialogue.
Demon Gaze vous proposera a minima une soixantaine d’heures de jeu. Comme dans bien des jeux de rôle nippons, le scénario de base n’est que le début. Après avoir vu les crédits, vous pourrez reprendre, comme dans le premier, votre partie pour explorer un donjon supplémentaire et venir à bout d’un nouveau boss. Mais l’histoire ne s’arrête pas là et tout ce que l’on pourra dire sur ce qu’il se passe après sans trop gâcher la surprise est que vous ferez de gré ou de force un sacré bond en arrière.
Crache ta succube, Myrhdin
Ce jeu est clairement conçu pour être une excellente introduction que ce soit à la licence Demon Gaze ou au genre si spécifique des Dungeon Crawlers. Ce Demon Gaze 2 lisse certains des défauts du premier, notamment les plus frustrants, pour proposer une expérience plus accessible. Bien sûr, cela rendra le tout peut-être un peu plus fade pour les fans de la première heure, mais ils trouveront réellement leur bonheur en montant la difficulté de quelques crans. C’est un jeu qui fera le plaisir des vétérans du genre comme des nouveaux venus, et c’est un excellent point pour ce genre méconnu en dehors de quelques sagas emblématiques.
Demon Gaze II est sans doute l'un des plus intéressants dungeon crawlers qu’il nous ait été donné de tester. La difficulté est calculée pour faire en sorte que vous ne vous mangiez pas en pleine face un mur de difficulté qui vous semblera insurmontable dès le début. Bien sûr, vous regretterez peut-être la difficulté des premiers pas du premier jeu quand vous roulerez sur tout ce qui bouge, mais vous pourrez rapidement remédier à cela.
Le fait que vous ne puissiez plus vraiment spécialiser vos personnages dans une classe manquera peut-être à certains, car le système basé uniquement sur les statistiques rend plus floue la barrière entre les différents archétypes, et si certains hybrides peuvent valoir la peine, le manque de visibilité sur les possibilités d’évolution risque plutôt de créer des horreurs qui manquant d’efficacité.
L'accent plus fort sur l'histoire et les personnages est une bonne chose : cela donne au joueur une bonne raison de continuer à jouer, de gagner plus de niveaux et d'obtenir de nouveaux équipements. Le titre propose une alchimie qui prend en proposant aux férus du genre des possibilités de personnalisation très poussées, que ce soit sur votre personnage ou votre équipement, tout en fournissant une solution clé en main très facile d’accès dans un genre qui est normalement très difficile d’accès et facilement bloquant pour bon nombre de joueurs.
Si le jeu est disponible sur Vita, ce fut notre première expérience de Dungeon Crawler sur PlayStation 4, et ce fut un clair succès. Il nous reste encore quelques heures de jeu pour avoir fini de platiner le tout, mais on en redemande. Excellent boulot de la part du développeur Expérience Inc. pour proposer sur ce support une solution qui vaille votre temps.
A mettre entre toutes les mains, mais pas forcément devant tous les yeux !
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Plateformes | PlayStation 4, PlayStation Vita |
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Genres | Jeu de rôle (RPG), fantasy |
Sortie |
17 novembre 2017 (Europe) (PlayStation Vita) 17 novembre 2017 (Europe) (PlayStation 4) |
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