Une année de plus
C'est maintenant la sixième année que nous vous proposons, chaque année, un bilan des jeux sortis durant les douze derniers mois. Il s'agit toujours de récits personnels écrits par les rédacteurs de la section JOL-JV. C'est encore le cas cette année, mais la formule évolue légèrement : tous les rédacteurs ont répondu aux mêmes quatre questions pour constituer leur témoignage. Les voici :
- La liste de tous ses tests de l'année
- Le jeu qui l'a plus marqué (positivement) parmi les jeux qu'il a testé cette année
- Le jeu qui l'a le plus marqué ou qui l'attire le plus parmi les jeux qu'un autre rédacteur a testé cette année
- Le jeu (ou dlc) qui l'a le plus marqué (postivement) cette année
Avant de se lancer, je vous rappelle que vous pouvez participer en votant pour les JOL d'or avant le dimanche 19 janvier.
Sur ce, c'est parti !
Le bilan d'Alenn Tax
Cette année, j'ai testé :
Le jeu qui m'a le plus marqué parmi ceux que j'ai testés est Unicorn Overlord. Graphismes, musique, profondeur de jeu... il a tout pour lui, sauf le portage PC. J'en aurais volontiers repris une dose en DLC, mais ce n'est pas le genre de Vanillaware.
Le jeu qui m'attire le plus parmi ceux qu'un autre rédacteur a testé, c'est
Metaphor: ReFantazio. Dans la démo, on sentait bien l'empreinte de Personna 5 partout (dans les combats, les menus, les "liens sociaux" ... jusqu'à la présence d'un calendrier dont je ne suis pas convaincu que le jeu ait vraiment besoin) ; et je suis curieux de voir si le jeu complet arrive à sortir de l'ombre de son grand frère ou pas. Malheureusement, pas de sortie en boite sur PlayStation 4, donc j'attends une promo.
J'ai failli citer
Final Fantasy VII Rebirth, mais en vrai, si j'avais eu une
PlayStation 5, je l'aurais pris (et je ne comprends toujours pas pourquoi il n'est pas sorti sur PS4.)
Le jeu/dlc qui m'a le plus marqué cette année... ça va peut-être être controversé, mais c'est
Genshin Impact. J'ai une relation... pas (encore) amour/haine avec le jeu - on va plutôt dire amour/indifférence -, mais, si on met de coté l'aspect "jeu en tant que produit commercial" pour se concentrer sur l'aspect "jeu en tant qu'oeuvre d'art", à chaque fois qu'un
patch rajoute une zone jouable je suis bluffé. Ça ne date pas de cette année, mais même si on regarde que ce qui a été rajouté depuis janvier (le Vallon Chenyu, Pétrichor et la mer d'Antan, la zone temporaire de Simulanka et les deux premières parties de Natlan), d'un point de vue artistique, de
level design ou même de musique, pour moi il n'y a rien de mauvais. J'irai même jusqu'a dire qu'il n'y a rien de "moyen" non plus, tout est bon, voire très bon.
Je me permets de citer un second jeu, au cas où :
Castlevania Dominus Collection. Il est excellent : super fluide, quasi pas de temps de chargement... Pas parfait, mais ça reste un portage quasi-identique des versions DS (y compris les coquilles dans les menus en français
). C'est aussi le premier portage DS ->
Switch auquel j'ai joué qui fait l'effort de conserver les fonctionnalités de l'écran tactile.
Le bilan d'Aragnis
Cette année j'ai testé :
Le jeu qui m'a le plus marqué parmi ceux que j'ai testés est, et de très loin,
Stellar Blade. Il arrivait avec sa petite controverse sur sa mise en scène de femmes sur-sexualisées et je pense que ça a été plutôt une bonne chose pour le titre, car ça a augmenté sa visibilité. Et ça aurait été tellement dommage de passer à côté de ce titre qui a tout pour lui. Dans cette période gavée de remakes, de suites et/ou de jeux à licence, les gens de
Shift Up nous ont proposé un monde original avec un excellent
gameplay. Alors oui, la direction artistique penche vers du
Bayonetta, oui l'histoire et l'ambiance lorgnent vers
Nier: Automata et oui le gameplay est très inspiré des Souls... mais vu que tout est réussi individuellement, ça donne un excellent mélange.
Le jeu qui m'attire le plus parmi ceux testés par mes collègues est
Star Wars Outlaws. J'aurais dû m'en occuper, j'étais prêt, mais on ne pouvait l'avoir que sur PC et vu que le mien ne sait même plus donner l'heure correctement il serait vache pour l'éditeur que je teste des jeux récents dessus. Le bon côté, c'est que quand je vais y jouer (sur console) il sera débuggé.
Le jeu qui m'a le plus marqué cette année est Genshin Impact. Je l'avais essayé à sa sortie, trouvé sympa mais sans accrocher plus que ça. Je m'y suis remis fin 2023 en recommançant et quelle claque. Un monde gigantesque à découvrir avec des dizaines de personnages charismatiques. Ça a été de loin le jeu sur lequel j'ai passé le plus de temps et pourtant il me reste encore tant de choses à y faire.
Le bilan de Peredur
Ses tests :
Parmi les jeux que j'ai pu tester, même s'il fait partie des titres les plus modestes de la liste, c'est
Cat Quest III qui m'a le plus marqué. Un jeu pas très long, avec un gameplay basique et vraiment pas innovant, mais c'est cette simplicité qui rend l'expérience vraiment addictive, qui a fait que tout le long, j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher. Et même une fois fini, j'ai dû me retenir de ne pas partir en new game+ car j'avais d'autres jeux à faire.
Parmi les jeux testés par d'autres rédacteurs, une petite partie de moi est attirée par Suicide Squad, appréciant l'univers DC, mais les retours font que je n'ai pas osé passer le cap, malgré qu'il soit bradé une bouchée de pain (un peu comme pour Avengers à l'époque). Il y a aussi les Final Fantasy, VII et XVI, que je me dis que je ferai un jour. Mais bon, il ne faut en garder qu'un, du coup ce sera
Life is Strange: Double Exposure qui est le dernier titre d'une série dont le premier m'avait vraiment marqué mais la suite a fait qu'aujourd'hui j'ai beaucoup de mal à me décider s'il faut donner sa chance à ce nouvel opus ou si je dois préserver l'image que j'ai du premier opus... Mais je me dis qu'un jour, avec un peu de temps devant moi, peut-être avec une promo pour donner l'impulsion finale, je me plongerai dedans.
Si je ne devais garder qu'un jeu ou DLC de cette année, j'aurais tendance à faire le choix de l'addiction et à dire Cat Quest III. Il y a un côté réconfortant à se laisser emporter dans cette aventure pleine d'humour et sans prise de tête. Mais je vais tricher un peu et profiter de cette tribune pour parler d'un des jeux qui m'a marqué cette année : Vampire Hunters. Un survivors-like dont le twist principal est d'être un FPS. Les premiers pas ne sont pas simples, car la vue fait qu'on contrôle moins bien le terrain de jeu. Mais, une fois les marques prises, on se retrouve à affronter des hordes de monstres équipés de 14 armes pour des runs d'une demi-heure, ce qui est une durée assez agréable.
Le bilan de NeoGrifteR
Cette année, j'ai testé:
Le jeu qui m'a le plus marqué parmi ceux que j'ai testés est
Pacific Drive. J'ai hésité avec le charme de l'aventure bon enfant du Vaillant Petit Page, mais ce sont bien les virées sur la Péninsule Olympique qui m'ont offert les moments les plus mémorables. On peut citer la découverte des mystères de la zone, mais ce qui marque surtout sont les courses effrénées dans la nature avec la voiture qui se disloque et particulièrement l'instabilité qui vous dévore l'arrière-
train. Certes, la collecte des ressources peut s'avérer à la longue répétitive, voire pénible. Mais le tout a quand même fini par être un sacré road-trip.
Le jeu qui m'attire le plus parmi ceux testé par mes collègues aurait pu être le magnifique
Neva. Mais finalement, je choisis plutôt
Lorelei and the Laser Eyes. Avec son ambiance mystérieuse et ses diverses couches d'énigme, le jeu s'est doucement fait un nom parmi les amateurs de réflexion corsée, genre The Witness. Il n'en faut pas plus pour me donner envie de m'y frotter à mon tour.
Le jeu qui m'a le plus marqué cette année est, étrangement, un petit jeu gratuit. Je n'arrive pas à trouver de défaut à Sheepy: A Short Adventure. Son pixel-art est superbe et ses musiques envoûtantes. L'histoire se découvre avec plaisir, portée par ses personnages attachants. Et la maniabilité est également un sans-faute. Je me permets quand-même une mention spéciale à Epigrah, qui m'a fourni exactement ce que je recherchais alors (du décryptage de langage inconnu), mais qui est quand même un peu trop spartiate par certains côtés.
Le bilan de Grim
2023 avait été un excellent millésime, avec en point d’orgue le multi-récompensé Baldur’s Gate 3. Difficile de passer après ça, et c’est donc sans surprise que 2024 m’aura paru bien fade, surtout en n'étant pas franchement intéressé par les quelques gros jeux qui ont marqué l’année. Mon année n’avait pourtant pas si mal commencé, avec le Banishers : Ghosts of New Eden de DON’T NOD. Un jeu qui n’a pas rencontré le succès attendu, mais qui possède pourtant de franches qualités, surtout du côté de son histoire, qui plaçait le joueur devant quelques beaux dilemmes moraux.
Banishers: Ghosts of New Eden
Parmi les autres tests que je retiendrai cette année, Thalassa, un jeu d’aventure et d’enquête en combinaison de Big Daddy, The Operator, un jeu d’aventure assez court qui nous met devant l’écran du support technique d’enquêteur du FBI ou encore Sumerian Six, qui nous rassure sur la poursuite des jeux de Stealth Strategy malgré la mort de Mimimi Games. Mais les deux coups de cœur de l’année seront pour Ereban, un jeu d’infiltration qui rappelle beaucoup le tout premier Aragami et enfin Neva, dernier-né de Nomada Studio qui confirme le talent de leurs artistes en plus de proposer un gameplay un peu plus intéressant que Gris.
Enfin, mon rendez-vous manqué, parce qu’il faut aussi un mea culpa dans un bilan de fin d’année, se nomme sans aucun doute Lorelei and the Laser Eyes. Un titre sur lequel je suis encore maintenant très partagé. Je lui trouve sans problème d’énormes qualités qui en font l’un des jeux de l’année pour les fans du genre, mais qui m’aura également beaucoup fait penser à The Witness dans la relation qui nous lie. Soit un jeu que j’aime autant qu’il m’exaspère.
Globalement, une année à oublier en ce qui me concerne. Si je devais garder un titre testé par mes estimés collègues, ce serait peut-être Prince of Persia : The Lost Crown. Un jeu qui résume presqu'à lui seul la situation d’Ubisoft : celle d’un éditeur dont la réputation ruine les efforts des équipes qui parviennent contre vents et marées à faire de bons jeux. Ce nouveau Prince of Persia méritait sans doute mieux, y compris de la part de l’équipe marketing d’Ubisoft.
Mes tests de l'année :
Le bilan d'Alandring
Cette année, j'ai testé :
Le jeu que j'ai préféré tester cette année était
The Thaumaturge. Un excellent
RPG, avec un système de combat sympa, dans un cadre très peu abordé en jeu vidéo.
Parmi les tests de mes camarades, je retiens surtout
Banishers: Ghosts of New Eden, le
Don't Nod de l'année. Le test me donne l'impression que c'est un RPG rempli de choix difficiles, ce que je recherche particulièrement.
Enfin, le jeu qui m'a le plus marqué cette année est...
Mass Effect Andromeda. Il attendait dans mon backlog depuis des années et m'a vraiment embarqué, dans la façon dont je préfère consommer les jeux vidéo : plusieurs heures par jour jusqu'à atteindre les crédits de fin. L'histoire et l'univers sont vraiment bons, le choix de faire cela au lieu d'un
Mass Effect 4 était tellement intelligent... l'échec commercial du jeu me désespère.
Le bilan d'Agahnon
Cette année, j'ai testé :
On comprend que cette année, seulement la
Nintendo Switch avec le multijoueur m'a éloigné de
Eve Online, qui reste mon jeu de prédilection.
Nintendo World Championships est toutefois une expérience originale, jouant à la fois la carte de la nostalgie, mais aussi de la compétition. Cette invitation à replonger dans les classiques de la console NES peut se transformer en cauchemar, si vous allez véritablement au bout des titres disponibles sur le service Nintendo Switch Online et notamment Zelda II. Mention spéciale pour le dernier épisode de Mario Party, un jeu idéal pour passer de bonnes soirées à rire et hurler à plusieurs.
Du côté des MMO,
Guild Wars 2 m'a retenu le temps de consommer les nouveaux contenus, sans me convaincre de poser mes affaires malgré l'apparition du housing. J'ai envisagé une excursion sur la nouvelle version de
Dofus, mais le temps a joué contre alors que les graphismes sont véritablement enchanteurs.
Il me reste donc EVE Online, toujours indétrônable. Certes, cette année n'a pas été à la hauteur du côté de
CCP Games, avec deux extensions creuses et la trahison
EVE Frontier. Mais quand un
ping Discord fait apparaitre des centaines de joueurs en une poignée de minutes pour sauver un membre de son alliance, on est bien sur un véritable
MMORPG où chaque action a un impact sur un écosystème. Cette idée de participer à un jeu qui me dépasse, de manière implacable, continue de me fasciner. En attendant l'utopie d'un MMO idéal, j'ai deux objectifs impossibles à décrocher sur EVE Online.
Le bilan d'Oyoel
Sur JOL :
D'une manière générale, les jeux que j'ai testés en 2024 et qui m'ont marqué :
Banishers : Ghosts of New Eden
Dragon Age: The Veilguard
Supermarket Together
Tiny Glade
Les Fourmis
L'année écoulée n'a pas été de tout repos, notamment pour l'industrie du jeu vidéo qui a montré son pire profil, celui du profit et des licenciements au détriment des talents qui quittent ce milieu avec une sensible perte de connaissances, des reports et des gens qui se retrouvent sans rien du jour au lendemain. C'est aussi une industrie qui n'a pas su voir en face le problème qui la ronge depuis déjà quelques années. Le lancement vaille que vaille de Concord en est une preuve, les débats d'un autre temps sur la nécessité d'inclure une masse de joueurs toujours plus diversifiée aussi.
C'est peut-être la première fois où le média jeu vidéo m'a quand même vraiment dégoûté. L'industrie, mais aussi une certaine frange de ses joueurs, m'ont vraiment marqué négativement, au point que j'ai eu plusieurs périodes où je ne voulais tout simplement plus jouer. Je ne trouvais plus l'intérêt de prendre part à un média qui m'a beaucoup apporté fut un temps, mais qui aujourd'hui me donne honte. Je me suis d'ailleurs tourné plutôt vers des vieux jeux plutôt que vers des nouveautés, par exemple en terminant à nouveau Breath of the
Wild ou en refaisant une partie de
Baldurs Gate 3.
J'ai quand même eu quelques vrais coups de coeur, comme Dragon Age : The Veilguard et Banishers. Ces deux jeux m'ont marqué, car j'y ai trouvé une sensation que je trouvais de moins en moins ces dernières années : cette envie de revenir du travail et de me remettre à jouer, car je voulais vraiment connaître la suite, continuer à m'amuser. Le test de JOL sur Banishers montre bien les qualités du titre. N'hésitez pas à le lire pour vous convaincre. À côté de ça, j'ai aussi pas mal poncé des jeux "calmes" comme Tiny Glade ou Echoes of Wisdom, tout en m'amusant avec des amis sur Super Mario Party ou Supermarket Together (qui est gratuit, mais mis à jour régulièrement et c'est très fun quand on se prend au jeu).
Dragon Age : The Veilguard
Côté MMO, je dois dire que je suis revenu comme d'habitude et par petites touches sur Le Seigneur des Anneaux Online. C'est un peu mon doudou que j'aime avoir avec moi de temps en temps. J'espère que 2025 sera un meilleur cru, que ce soit en matière d'image que renvoie le jeu vidéo ou tout simplement en termes de divertissement.
Le bilan de Seiei
Cette année j’ai testé :
Ça en fait un sacré paquet, au final… Je ne m’y attendais pas en dressant mon listing. Que dire là-dessus ? Beaucoup de demi-déceptions, peu de vraies bonnes surprises, quelques confirmations et des jeux complètement pétés et codés à la va-vite sur lesquels je me suis pourtant bien amusé (coucou
Beer Factory).
Dans cette liste, je retiens surtout
Manor Lords,
Flight Simulator – malgré un lancement un peu chaotique (ce qui explique le gros retard de mon test) mais qui, selon moi, vaut vraiment le détour –,
Battle Aces (même si son plein potentiel se dévoilera surtout l’année prochaine) ainsi que
Goblin Stones et
Foundry.
En parallèle de mes tests, j’ai aussi beaucoup joué à
Football Manager 24 (en attendant le 25 qui sortira dans quelques mois),
Balatro,
Mario Party,
Marvel Rivals (que je n’attendais pas du tout) et, surtout,
Indiana Jones, qui dévore littéralement mes soirées en ce moment.
Mais globalement, c’est une année un peu vide pour moi. Je pense que c’est surtout lié à mon temps libre, qui a pris un sacré coup, dû à un nouveau taff. Je n’ai pas pu profiter des jeux aussi profondément que d’habitude, je papillonnais plus qu’autre chose. Par exemple, je n’ai pas touché à mes éternels classiques comme
EVE Online ou
World of Warcraft. Cela dit, j’ai découvert avec plaisir
Final Fantasy XIV, sur lequel j’ai pu me plonger plus sérieusement durant la première moitié de l’année.
L’année prochaine s’annonce plus prometteuse pour moi, avec pas mal de titres qui me font de l’œil :
Football Manager 25,
Path of Exile 2,
Civilization 7,
Inzoi,
Crimson Desert,
SpaceCraft,
Mafia et
Dune Awakening, pour ne citer qu’eux. Si tout se passe bien, ça devrait être l’occasion de renouer avec mes longues sessions de jeu et de retrouver ce plaisir d’exploration et d’approfondissement que j’ai un peu perdu cette année.
Le bilan de Lianai
Cette année, j'ai testé :
L'année 2024 fut une incroyable montagne russe aux pics démentiels et aux creux terrifiants. Au milieu de toutes les polémiques, de tous les débats et de tous les drames - qui ont souvent eu raison de ma patience au même titre que @Oyoel -, j'ai malgré tout pris énormément de plaisir à explorer les divers univers sortis cette année en commençant par l'incroyable
Shadow of the Erdtree. Avec un peu de recul, j'ose même dire que c'est aujourd'hui une de mes plus belles expériences de jeu vidéo, un poil devant
Elden Ring dont il est pourtant le DLC. Entre la direction artistique, la construction du monde, l'histoire, les combats, la musique ou encore les nouvelles armes, les 70 heures passées dessus ont été fantastiques et je regrette de ne pas pouvoir les oublier pour recommencer avec la même fraîcheur qu'au commencement.
Elden Ring: Shadow of the Erdtree
S'il y a bien un autre jeu auquel je ne pensais pas autant accrocher, c'est
Stellar Blade. Je savais que le gameplay allait me plaire après les différentes présentations du jeu, mais jamais je n'aurais imaginé tomber à pieds joints dans cet univers postapocalyptique. Certes, tout n'est pas de très bon goût, mais ce défaut est largement compensé par tout le reste. Les personnages, les combats, les musiques, les différentes zones visitées, les boss : tout est réussi. Un studio sud-coréen nous a prouvé qu'il était capable de proposer un jeu
AAA n'ayant pas à rougir de ses homologues japonais ou occidentaux et ça fait plaisir. Nul doute que le succès du jeu aura un impact sur les prochaines productions du studio et j'ai hâte de voir ce qu'ils nous proposeront dans les années à venir. En attendant, je me contenterais de la version PC de Stellar Blade qui arrivera en 2025.
Côté Japon, on a aussi eu une très belle année entre l'excellent, même si bien trop discret,
Rise of the Ronin, le sympathique
Sand Land et son univers tiré du manga éponyme du regretté Akira Toriyama (Dragon Ball,
Dr Slump), le très réussi
Like a Dragon: Infinite Wealth, le fantastique
Dragon's Dogma 2 ou encore
Metaphor: ReFantazio, le tout premier jeu du studio fondé par les créateurs de Persona 3,
Persona 4 et surtout
Persona 5. Ce dernier avait la lourde tâche de ne pas vivre dans l'ombre de ses prédécesseurs et le résultat fut très convaincant, même si pas sans défaut. Ne pas non plus oublier
Tekken 8, que les fans attendaient depuis un moment déjà, ainsi que
Unicorn Overlord la dernière pépite du studio Vanillaware (Odin Sphere, Dragon's Crown, 13 Sentinels: Aegis Rim). Et comment ne pas citer le très bon remake de
Silent Hill 2, qui a su marquer les esprits malgré des soucis techniques ? Et quitte à rester dans les
remakes, on a eu droit à deux retours de vieilles légendes du J-RPG avec
Dragon Quest III HD-2D Remake ainsi que
Romancing SaGa 2: Revenge of the Seven. De quoi rappeler de doux souvenirs aux plus anciens d'entre nous. Et bien entendu, 2024 fut aussi l'année de
Final Fantasy VII Rebirth, seconde partie de la trilogie Final Fantasy VII. Personnellement, ce dernier n'a pas réussi à me tenir sur toute la durée, la faute à une exploration peu engageante et à des mécaniques absurdes.
Du côté de l'Occident, c'est bien sûr
Life is Strange Double Exposure qui a retenu mon attention. En tant que fan du tout premier jeu épisodique de la série, je ne pouvais que trépigner d'impatience en attendant de retrouver
Max, et si les retrouvailles n'ont peut-être pas été à la hauteur de la première rencontre, cela restera un beau souvenir de cette année. À ce dernier, j'ajouterais la perle indé de 2024 :
Balatro et ses mécaniques très originales et addictives. Quant à
Star Wars Outlaws, mon test en dira bien plus qu'une phrase, mais la déception fut terrible non pas parce qu'il est mauvais, loin de là, mais parce qu'avec un tel effort fourni dans l'univers, on ne peut que regretter les erreurs sur le
gameplay et les quelques dialogues vraiment peu inspirés. Et je ne pouvais pas finir sans parler de l'accès anticipé de
Path of Exile 2, qui vient de débuter et qui propose déjà un joli contenu de très grande qualité avec un
gameplay aux petits oignons, que les développeurs ajustent de jour en jour pour le rendre, à n'en pas douter, exceptionnel au moment de la sortie dans les prochains mois.
Mais maintenant que 2024 tire sa révérence, il est temps de penser à 2025 et cette dernière sera elle aussi bien chargée. Petite liste des jeux que j'attends non sans une certaine impatience (sans ordre particulier) :
Et j'en oublie très certainement. De quoi occuper mes journées et allonger mon backlog déjà long de plusieurs années
Réactions (8)
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