Test de Star Wars Outlaws - Lilo & Stitch jouent à cache cache
Seulement un an après leur Avatar: Frontiers of Pandora, Ubisoft et son studio interne Massive Entertainment reviennent avec un nouveau jeu sous licence : Star Wars Outlaws. Comme vous pouvez l’imaginer, on ne touche pas à Star Wars sans attiser la curiosité et le doute, surtout avec l'éditeur français derrière le projet. Mais qu’en est-il dans les faits ? Est-ce que le studio derrière la licence The Division a su sortir son épingle du jeu ? Réponse dans le test qui suit.
Connu pour être à l’origine de la licence The Division, le studio suédois Massive Entertainment est devenu, depuis son rachat en 2008, un des plus importants du groupe Ubisoft. Proposant des jeux ambitieux développés sur un moteur maison (le Snowdrop), il est aujourd’hui incontournable pour l’éditeur français. Ce n’est donc pas un hasard si les deux plus gros projets d’adaptations de licences d’Ubisoft sont tombés entre leurs mains. Et c’est tout d’abord avec Avatar: Frontiers of Pandora que les Suédois ont impressionné le monde grâce à son rendu visuel époustouflant, son monde ouvert grouillant de vie et son incroyable ambiance sonore. Toutefois, tout n’était pas parfait et son gameplay, assez basique aux mécaniques éculées, manquait cruellement d’originalité en dehors des phases de vol, plutôt réussies.
Un an plus tard, le studio revient avec une autre adaptation d’une licence mythique : Star Wars Outlaws et autant dire que tout n’a pas été réglé.
Dans la même galaxie, à la même époque...
Vous incarnez Kay Vess, une voleuse orpheline à la recherche d’un gros coup lui rapportant assez de crédits pour enfin quitter Cantonica, sa planète natale, et s’envoler vers les mondes du noyau. Débrouillarde, la jeune femme n’est toutefois pas seule puisqu’elle est accompagnée de Nix, son petit compagnon à poils courts sans qui elle ne pourrait se sortir de bien des situations périlleuses. Ensemble, ils se retrouvent embarqués dans une opération qui les dépasse et impliquant Sliro Barsha un ponte de la pègre galactique accessoirement chef du syndicat criminel Zerek Besh. Obligés de fuir à bord d’un vaisseau volé, le duo atterri malgré lui sur Toshara, une lune où sévissent plusieurs autres syndicats du crime comme les Pykes, l’Aube Écarlate ou encore les Hutts. Afin de continuer leur chemin tout en évitant les hommes de main de Sliro, les deux compères devront s’adapter en travaillant pour les plus offrants, quitte à se faire de nouveaux ennemis.
Si vous en doutiez encore, Star Wars Outlaws est donc une redite du film Solo contant les aventures du célèbre contrebandier au grand cœur. On a un duo de criminels - dont un poilu -, des syndicats du crime, des tirs de blasters, un vaisseau iconique au cœur de l’histoire, certains personnages connus, la corruption de l’Empire et j’en passe. On retrouve même le sabacc, le fameux jeu de cartes si cher à Han Solo et Lando Calrissian. Est-ce un mal ? Pas vraiment, mais on est en droit de souffler un peu en voyant que c’est toujours la même période se déroulant durant la première trilogie de films, avec toujours les mêmes archétypes de personnages. La seule originalité, qui était déjà celle du film Solo, c’est l’absence ou quasi absence de la Force et des Jedi dans l’intrigue, ce qui est toujours bon à prendre quand on attend un peu de fraîcheur. Mais voilà, ça ne casse pas trois pattes à un canard.
Et si Solo pouvait être tête à claques dans le film éponyme, Kay Vess n’est pas mieux lotie. Ses dialogues sont insipides, son côté un poil prétentieux et nonchalant devient très vite fatiguant - point commun avec le Solo du film -, elle n’est pas attachante et seule sa relation avec Nix est touchante. Quand on sait que l’on part pour une aventure d’une vingtaine ou trentaine d’heures, vous comprenez bien que ce n’est pas l’idéal. N’est pas Harrison Ford qui veut. Et c’est d’autant plus dommage que d’autres personnages s’en sortent bien mieux. De même, les relations avec les différents syndicats fonctionnent assez bien et l’univers des bas-fonds de Star Wars a été brillamment adapté par des créatifs et développeurs, indéniablement amoureux de la licence. Est-ce que cela rend le jeu impossible à apprécier ? Bien sûr que non, mais dans ce duo de protagonistes, c’est bien Nix qui vole la vedette et lui ne parle pas.
Quant au scénario, là aussi on n’atteint pas des sommets. Au-delà de son écriture assez convenue et classique du film de gangsters, c’est du côté des longueurs que se trouve le principal défaut. L’intrigue met des plombes à évoluer et ce n’est vraiment que dans la dernière partie que tout démarre au point d'enfin devenir intéressant. Et ce défaut est amplifié par le fait que Star Wars Outlaws est un monde ouvert ou plutôt semi-ouvert, ce qui dilue davantage l’intrigue dans du contenu annexe qui s’additionne au fil de l’aventure. On évite tout de même le syndrome The Witcher 3, dans lequel Geralt passait plus de temps à aider la veuve et l’orphelin, à jouer au gwent, à se bourrer la gueule et à draguer des minettes qu’à chercher Ciri pourtant en danger de mort. Non, dans Outlaws le tout reste assez cohérent, puisque la quasi-totalité du contenu annexe est liée aux syndicats, dont vous avez besoin pour avancer. L’intrigue s’en retrouve étalée au-delà du raisonnable, mais pas morcelée et c’est déjà ça de pris.
Le monde s'ouvre à vous
Si le jeu débute à Cantinoca, planète déjà visitée dans Star Wars Épisode VIII, vous vous retrouvez vite en fuite sur Toshara, qui devient le premier hub proposant une ville principale ainsi qu’une grande étendue où se répartissent tout un tas de points d’intérêt. Des camps de pirates, des bases de l’Empire, des zones contrôlées par les syndicats, mais aussi des zones à fouiller pour trouver des objets importants vous permettant d’améliorer votre équipement ou encore de changer l’apparence de Kay ou de Nix. Et il en va de même pour les autres planètes que vous avez l’occasion de visiter, peu nombreuses, mais proposant des environnements suffisamment distincts pour ne pas lasser. Les plaines de Toshara, la montagne enneigée de Kijimi, la forêt tropicale d’Akiva et le désert de Tatooine, qui fait son éternel retour, vous avez de quoi vous dépayser dans des décors très réussis.
En ville, vous avez l’occasion de récupérer de nombreuses quêtes à accomplir, que ce soit auprès des personnages vous en proposant directement, soit en écoutant les diverses conversations au coin d’un bar ou sur la place du marché. Attention toutefois, la majeure partie de ces quêtes sont liées aux syndicats et ils sont tous en guerre, donc si aider l’un augmente votre réputation auprès de celui-ci, cela aura très probablement un impact négatif sur votre réputation auprès d’un autre. Et c’est là tout le cœur du jeu et son plus gros point fort : trouver l’équilibre entre tous les syndicats afin de rester le plus possible en bons termes avec eux. Pourquoi ? Parce qu’une fois dans leurs petits papiers, vous pouvez entrer dans leurs territoires sans avoir besoin de vous cacher. Mieux encore, à chaque nouveau palier de réputation passé, vous obtenez un cadeau et les marchands affiliés débloquent certains produits, dont la vente vous était jusque-là interdite.
Et ce n’est pas tout, puisque c’est aussi en ville que vous pouvez jouer sur des bornes d'arcade, parier sur les courses de Fathiers, souvent truquées, et surtout rencontrer le plus grand nombre de tables de sabacc ! C’est quoi le sabacc ? Tout simplement le poker de Star Wars. Un jeu de cartes où la chance et la stratégie vont de pair pour vous faire gagner de l’argent et quelques objets bien utiles. Les règles sont simples : au premier tour, vous obtenez deux cartes numérotées de 1 à 6, une sable et une sang, et votre but est d’obtenir la main dont la soustraction de la carte sable par la carte sang est la plus proche de zéro. Les meilleures mains sont donc celles ayant deux cartes identiques, ce qui forme un sabacc, et si plusieurs joueurs possèdent une telle main, c’est celle dont les deux cartes sont les plus proches de 1 qui gagne - un double 1 gagne face à un double 3 qui gagne face à un double 6, etc. Pour y arriver, vous pouvez utiliser un de vos jetons de mise pour piocher une carte à chaque tour et, à la fin du troisième tour, vous dévoilez votre main pour déterminer le vainqueur. Si à la fin de la partie tous les joueurs possèdent encore des jetons, une seconde commence jusqu’à ce que tout le monde soit à sec en dehors du vainqueur, qui rafle la mise. Vous voyez, c’est simple, mais quelques subtilités vous donnent l'occasion de pimenter un peu la partie.
Vous avez en effet la possibilité à chaque tour d’utiliser un de vos trois jetons d’action, que vous avez préalablement choisis avant le début de la partie. Ces derniers vous donnent accès à des actions comme la possibilité de piocher gratuitement une carte, de forcer les joueurs adverses à miser un jeton, de leur faire passer leur tour et j’en passe. Il existe un paquet de jetons à trouver afin de vous faciliter la tâche, mais gardez en tête que les adversaires ont aussi accès à des jetons d’action. Ensuite, deux cartes spéciales peuvent changer la donne. Tout d’abord le Sylop, qui prend la même valeur que l’autre carte de votre main. Si vous obtenez un Sylop sable et que vous avez une carte sang 2, vous obtenez alors un double 2. Mieux, si vous obtenez le Sylop sable et le Sylop sang, alors vous vous retrouvez avec la meilleure main possible du jeu. L’autre carte à ne pas sous-estimer est l’imposteur. Cette dernière n’a pas de valeur et un jet de deux dés vous est offert à la fin de la partie afin de la déterminer, en espérant obtenir la même que celle votre seconde carte. Pour finir, Nix est aussi là pour vous rendre service, en allant espionner les mains adverses, mais attention à ne pas vous faire griller, car cela pourrait mal se finir pour vous.
Une fois en dehors de la ville, vous êtes libre d’aller où bon vous semble. Prenez toutefois garde aux zones contrôlées par des factions avec lesquelles vous êtes en froid, elles pourraient ne pas apprécier vos passages forcés, ce qui ne ferait qu’égratigner davantage votre réputation. Mais n’ayez crainte, votre speeder est assez rapide pour fuir la plupart des situations périlleuses dans les zones ouvertes. Plutôt fun à prendre en main, malgré le son énervant de son accélération, vous allez grâce à lui pouvoir traverser les plaines et les vallées à toute vitesse et fuir lorsque nécessaire, même s’il vous est possible de vous débarrasser des ennemis qui vous collent un peu trop grâce à la montée d’adrénaline : compétence vous permettant de ralentir le temps afin de cibler plusieurs ennemis pour ensuite rapidement leur tirer dessus façon Red Dead Redemption, mais en moins badass et avec une caméra qui ne sait plus trop où aller.
Durant vos balades, il peut arriver que des événements aléatoires scriptés aient lieu. Par exemple, l’attaque d’une ferme par des pirates ou encore l’intervention de l’Empire pour récupérer des marchandises volées, mais qui vous seraient bien plus utiles. Il n’y a pas énormément de types d’événements différents, mais ils ont le mérite de donner un peu de vie à ces grands espaces. En petit bonus, il existe aussi quelques courses de speeder auxquelles vous pouvez participer.
L’extérieur, c’est aussi l’occasion d’accomplir vos quêtes annexes et principales se déroulant généralement au cœur de structures plus imposantes, comme des bases militaires, des camps de bandits ou des secteurs contrôlés par un syndicat. Et c’est là qu’intervient la partie du gameplay la plus importante du jeu : l’infiltration.
C'est comme Metal Gear
Star Wars Outlaws est donc un jeu d’action aventure à la troisième personne en monde semi-ouvert dont le gameplay repose essentiellement sur l’infiltration. Vous incarnez une voleuse et vous devez agir comme telle. Pour cela, le jeu vous met à disposition une panoplie d’outils pour vous faufiler à travers les lignes ennemis sans vous faire remarquer. Vous pouvez vous accroupir, vous aider des herbes hautes pour vous dissimuler des regards indiscrets, vous cacher derrière des éléments du décors, assommer les ennemis sans vous faire voir, crocheter des serrures, pirater les ordinateurs pour récupérer des informations ou désactiver des systèmes de sécurité et surtout utiliser Nix pour détourner l’attention, ouvrir les portes, désactiver les caméras, saboter les alarmes, voler ou même attaquer les ennemis, récupérer les objets à distance et j’en passe. Pour faire simple, c’est Nix qui fait tout le boulot ! De quoi titiller la PETA.
Si jamais Kay se fait remarquer, c’est fichu, il faut passer à l’action et se débarrasser des perturbateurs. Pour arriver à ses fins, la jeune femme possède un blaster, proposant plusieurs types de dégâts à choisir selon la situation. Elle peut aussi profiter de sa montée d'adrénaline comme avec le speeder, combattre à mains nues, moins bruyant, ou utiliser certains outils comme des grenades. Dans le cas où un ennemi laisserait tomber son arme, Kay peut la ramasser et l’utiliser jusqu’à ce que le chargeur soit vide ou qu’elle accomplisse certaines actions lui faisant lâcher l’arme.
Voilà, c’est à peu près tout pour le gameplay de base de Kay et Nix. Bien entendu, il y a aussi les interactions avec le monde, utiliser son grappin pour traverser des précipices ou atteindre des zones en hauteur, grimper sur certaines parois visuellement impossibles à rater, et s’accrocher aux éternelles barres d’un jaune pétant pour ne surtout pas perdre les joueurs.
Vous avez l’impression que je parle d’un jeu de 2010 ? C’est exactement le sentiment que l’on a la première fois que l'on prend en main le personnage. C’est extrêmement basique, sans aucune originalité et seul Nix sauve un peu la partie infiltration. Par chance, le gameplay s'étoffe un peu au fil de l'aventure, mais cette sensation de jeu daté ne nous quitte jamais. Et ce n’est certainement pas l’IA des ennemis qui peut nous faire mentir tant elle est, elle aussi, basique et limitée. Vous pouvez danser à un mètre derrière eux sans qu'ils ne s’aperçoivent de rien tant que vous ne faites pas tout péter. Vous pouvez même assommer l’un d’entre eux à quelques mètres d’un de ses camarades sans qu’il ne bouge le petit doigt. Cependant, cela ne signifie pas que le jeu est très facile pour autant. Il arrive que l'IA se réveille et lorsque c'est le cas, tout peut vite partir en cacahuètes. Alarme, appel de renforts, tir à vue, vous passez du clown qui peut faire à peu près tout et n'importe quoi sans grande conséquence à l'ennemi public numéro un. Dans certains cas, comme lors de missions, une telle situation peut se terminer en game over façon Metal Gear Solid.
Mais il reste encore un point à traiter : l’espace. Car oui, comme dit au début du test, Star Wars Outlaws possède aussi son vaisseau placé au cœur de l’intrigue. Ici, pas de Millenium Condor, mais le Trailblazer, un vaisseau volé au terrible Sliro. En son sein, vous pouvez modifier votre blaster, parler aux squatteurs et surtout décider de quitter la planète et là débute un tout nouveau gameplay. Une fois sortis de l’atmosphère, qui sert de temps de chargement, vous vous retrouvez en mode vol spatial dans une zone plus ou moins grande dans laquelle vous pouvez trouver des cargaisons abandonnées, accomplir quelques quêtes simplistes et surtout vous bastonner à coups de lasers et missiles contre les vaisseaux de l’empire, des syndicats et autres pirates de l’espace et c’est probablement la partie la plus fun du jeu, même si elle devient vite répétitive. Le maniement du Trailblazer est plutôt réussi et très arcade afin d’être rapide et facile à maîtriser, car si l’espace est fun, il reste assez mineur sur l'ensemble du jeu et ça aussi c’est bien dommage.
Concernant le système de progression, Kay possède plusieurs outils pour améliorer son efficacité. Tout d’abord, son équipement. Au-delà de changer son apparence, bottes, pantalons et hauts peuvent aussi lui conférer des bonus divers en plus des trois accessoires qu’elle peut équiper. Son blaster est lui aussi améliorable via des objets à trouver ou acheter afin de le rendre plus efficace avec une vitesse de tir accrue, des dégâts plus importants etc. Enfin, et c’est la partie la plus importante, elle peut faire la rencontre de personnages, à débloquez en général via une quête, lui permettant d'apprendre de nouvelles capacités actives ou passives après avoir validé certaines tâches et ce aussi bien pour l'infiltration, le combat, le speeder, l'exploration, etc. Cela a l'avantage de compléter la simplicité du gameplay de base, mais malheureusement une bonne partie n'a que peu d'utilité ou est très situationnelle.
Quant à Nix, vous pouvez lui affubler une compétence passive grâce à la nourriture. Lors de vos pérégrinations à travers la galaxie, vous allez passer devant des étales vous monnayant la dégustation de plats à travers des QTE nuls et inutiles. Une fois le plat terminé, celui-ci devient accessible à Nix et lui octroie une capacité. Ensuite, à vous de choisir entre les différents plats déjà débloqués selon vos préférences.
Pour finir, le speeder et le vaisseau peuvent être améliorés auprès de mécaniciens disponibles dans toutes les villes du jeu. Vitesse et accélération du speeder, type d’armes, dégâts et protection du Trailblazer, toutes ces améliorations ont un coût et il vous faudra trouver des pièces parfois rares pour débloquer les derniers niveaux.
Prends ta dose de claques
S’il y a un point sur lequel Star Wars Outlaws est difficilement attaquable, c’est bien sa technique. Tout comme pour Avatar: Frontiers of Pandora, les développeurs et artistes de Massive Entertainment ont fait un boulot incroyable afin de reproduire le plus fidèlement possible l’univers de Star Wars. Visuellement, le jeu est magnifique et offre des panoramas de toute beauté. Ce n’est peut-être pas aussi vivant que l’immensité de la forêt d’Avatar, mais difficile de rester de marbre devant certains décors. Quant aux performances de la version PC, il n’y a pas grand-chose à redire. C’est stable, bien optimisé et de nombreuses options permettent d’ajuster la qualité en fonction de votre configuration. D’ailleurs, tout comme pour Avatar, il est possible de débloquer un mode graphique supplémentaire via un argument à ajouter au lancement du jeu via le launcher d’Ubisoft (allez dans votre bibliothèque de jeux, trouvez Star Wars Outlaws, faites « Gérer » puis « Propriétés » et dans « Ajouter des arguments de lancement » ajoutez -unlockmaxsettings). Cela débloque le mode Hors la loi, qui pousse encore plus loin les limites graphiques jeu, mais ne pensez même pas à l’utiliser si vous ne possédez pas une configuration haut de gamme avec au moins une 7900 XTX d’AMD ou une RTX 4080 de Nvidia. On notera tout de même quelques rares bugs de chargement de textures qu'un simple chargement de sauvegarde peut régler ou, au pire, un redémarrage du jeu.
Quant à la partie sonore, là encore le sound design n’est peut-être pas à la hauteur de celui d’Avatar, mais tous les sons iconiques de Star Wars sont présents et la bande son, que l’on doit à Wilbert Roget, réussit à conserver la patte John Williams sans tomber dans la redite et avec en plus une petite touche personnelle. Cela dit, ce n’est pas étonnant puisque ce même Wilbert avait déjà œuvré sur Star Wars The Old Republic, le MMORPG de Bioware.
Conclusion
Pour résumer, Star Wars Outlaws subit un peu les mêmes défauts qu’avait rencontré Avatar: Frontiers of Pandora. Magnifique, très respectueux de la licence, mais au gameplay daté et vite redondant malgré la grande quantité d’activités annexes disponibles. Et ce n’est pas le scénario qui sauve l’honneur, avec une héroïne tête à claques et une intrigue qui peine vraiment à démarrer. Il n’y a guère que les interactions avec Nix qui réveillent un peu et les quelques rares passages dans l’espace, assez fun et parfois impressionnants, surtout autour de Kijimi.
En définitive, un jeu qui avait toutes les cartes pour être exceptionnel, mais qui restera un AAA moyen, plutôt oubliable que son univers réussi ne peut porter à lui seul. Si vous cherchez un bon jeu d’infiltration, dirigez-vous plutôt vers Metal Gear Solid V, qui fait bien mieux le boulot, et en jeux d’action aventure, là vous avez de quoi faire ne serait-ce qu'avec Jedi Order et Jedi: Survivor pour rester sur la licence Star Wars, et ce malgré leurs soucis techniques pourtant frustrants.
Le jeu est disponible sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC pour 69,99€.
Test réalisé par Lianai à partir d'une version PC fournie par l'éditeur.
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Plateformes | PlayStation 5, Windows, Xbox Series X|S |
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Genres | AAA, action-aventure, futuriste / science-fiction |
Sortie |
30 août 2024 |
Aucun jolien ne joue à ce jeu, aucun n'y a joué.
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23 septembre 2024
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Réactions (111)
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