Gamescom 2022 - Homeworld, 20 ans de patience

Clairement un de ceux que j’attendais le plus, étant fan de la série Homeworld depuis la sortie du premier opus il y a déjà plus de 20 ans.

Mais avant d’attaquer Homeworld 3, on a eu une rapide mise en bouche avec l’arrivée très prochaine de Homeworld Mobile,en automne. Le jeu combinera l’aspect « real-time strategy » avec un soupçon de RPG.

L’action se déroulera 15 après les évènements de Homeworld 2 et on pourra en profiter sur iOS et Android.

Mais passons à Homeworld 3.

Le jeu, prévu pour la première moitié de 2023, est développé par Blackbird Interactive et édité par Gearbox Publishing. Il situe son action une centaine d’années après les deux premiers opus.

La plupart des développeurs qui sont chez Blackbird Interactive sont des anciens de chez Relic et ont donc travaillé directement sur les deux premiers épisodes. Et je crois avoir entendu au moins cinq fois le « on a réussi a créer avec ce troisième épisode ce qu’on n’avait pas les moyens techniques de créer à l’époque ».

Car oui, clairement le jeu est très ambitieux et profite de 20 ans de progression. L’environnement du jeu est beaucoup plus ambitieux qu’auparavant sur tous les aspects. La zone de combat n’est maintenant plus une zone vide, elle est au contraire occupée par de nombreux objets spatiaux que ce soit des astéroïdes, des débris, des vaisseaux, des phénomènes spatiaux comme des tempêtes de particules, etc. La zone en est remplie et chacun de ces éléments sera à prendre en compte pour les couverts, la vision des unités, etc.

Le nouveau vaisseau Amiral

Par exemple, dans une mission que j’ai pu jouer, à un moment on doit redémarrer un portail de téléportation. La machine, issue d’une technologie inconnue, est immense, nos vaisseaux étant réellement des fourmis à côté, même le vaisseau amiral. Des pirates bombardiers protégeaient une zone, m’empêchant d’y entrer pour réactiver le portail en question. Y aller de front était possible, mais moyennant de sacrées pertes, ma première tentative de 15 chasseurs s’étant soldée par un échec cuisant, ceux-ci n’étant pas très bien coordonnés (ma faute, je découvrais le processus de déplacement). J’ai relancé une production de chasseurs et ce coup-ci, j’ai utilisé les éléments de décors à mon avantage. J’avais remarqué qu’un couloir était accessible par une partie détruite du portail et menait directement en dessous des deux vaisseaux bombardiers. Je m’y suis engouffré et j’ai pu leur tomber dessus par surprise, réduisant les bombardiers en débris en quelques secondes.

Le design général, l’UI aussi s’est bien amélioré. Claire, il est assez aisé à prendre en main, car rappelons qu’Homeworld n’est pas un RTS facile d’accès. Mais un sacré effort a été fait de ce point de vue là pour le rendre userfriendly.

L’évolution des techniques a aussi permis, pour un souci de réalisme, d’avoir une véritable balistique dans le jeu : des tirs peuvent toucher, infliger des dégâts à des parties du vaisseau, etc. alors qu'auparavant, c’était simplement l’équivalent d’un « lancer de dés » pour voir si ça touchait ou non.

Évidemment, les graphismes aussi sont extraordinaires. Les effets de lumières des vaisseaux, de l’environnement ainsi que les reflets sont bien présents et rendent le jeu encore plus agréable à jouer.

J’ai pu tester deux missions nommées « Facility 315 » et « Kasura Oasis », début d’une nouvelle campagne épique qui se déroule donc 100 ans après les évènements du premier, après que Karan S’Jet découvre un ancien réseau de portes hyperspatiales, lançant un âge d’or du commerce et de l’exploration galactique. Une menace, connue sous le nom de l’Anomalie, a commencé à engloutir des planètes et des portes de saut et Imogen S’Jet, le successeur de Karan, est la seule personne qui puisse résoudre le mystère qui enveloppe cette menace pour la galaxie.

Il y aura aussi un mode PVP en 1v1, FFA ou par équipe, comme tout bon RTS, mais on a aussi appris que Homeworld 3 aurait un mode rogue-like coopératif, mais ils n’ont pas encore pu nous montrer ça, nous promettant qu’on en saurait plus bientôt.

Bref, du tout bon.