Gamescom 2022 - Miasma Chronicles, l'héritier de Mutant Year Zero

Dans un futur plus ou moins lointain, le monde a été ravagé par un essence nommée « Miasme » et qui a profondément altéré la Terre et détruit des civilisations entières. Cette essence continue de planer partout et l’humanité à dû s’y faire et survit comme elle peut dans les vestiges de ce qui fut autrefois notre société.

On y incarne Elvis, un jeune homme qui est arrivé à Sedentary étant bébé avec sa mère. Mais celle-ci l’a abandonné quelques années plus tard, la laissant sous la bonne garde d’un robot, Diggs, considéré comme son grand frère. Sa mère lui a laissé un héritage pour le moins étrange : un gant qui s’avère être capable de contrôler le Miasme.

Les développeurs de Miasma Chronicles l’ont créé suite au succès controversé de Mutant Year Zero, leur précédent jeu. Pas parce que celui-ci était mauvais, pas du tout. Simplement parce qu’il a plu a un public qui n’était pas le public cible : les amateurs de jeux de rôle et non les joueurs de jeu de stratégie tactique.

D’un point de vue extérieur, étant rôliste dans l’âme, ça me paraissait évident que Mutant Year Zero allait plaire pour son approche RPG, vu que c’est un jeu de rôle, du coup ça m’étonne un peu que leur service marketing ne l’ait pas anticipé, mais soit.

En tout cas, c’est avec ce recul là qu’est venu Miasma Chronicles : plaire aux amateurs de jeu de rôle, avec un jeu qui offre une narration plus forte, une quête du héros et de son frère : retrouver leur mère.

De plus, le monde est assez proche de Mutant Year Zero, vu que le Miasme a transformé la nature, la faune et la flore en monstres.

La démo qu’on a pu jouer nous présentait le début de l’aventure. Le gameplay est très facile à prendre en main, surtout pour les habitués de jeux tactiques ; elle n’apporte pas trop de surprises. On arrive vite à Sedentary, une petite ville dans le Kentucky, où les humains ont réussi à survivre. On peut y faire des rencontres, acheter de l’équipement, recevoir de nouvelles quêtes. On n’a pas su aller bien loin, évidemment, vu le temps imparti, mais le jeu était plutôt sympa niveau expérience de jeu.

Il y a des cinématiques pour ponctuer l’aventure et les dialogues sont doublés. On nous annonce plus de 30 heures pour en voir le bout. Malgré un game design qui pourrait tendre vers une orientation « japanisante » du jeu de rôle, je trouve qu’on en est assez loin dans la réalité. Le ton est assez sérieux et noir, pour ce que j’ai pu en voir. Au delà d'Elvis et de Diggs, d'autres personnages seraient potentiellement jouables, mais par choix des développeurs, ce sont les deux frères qui seront mis en avant pour accentuer le côté histoire du jeu.

Le Maire de Sendetary, qui devrait rejoindre nos héros

Il sera possible de voyager au-delà de Sedentary et du Kentucky, donc les environnements seront divers et variés.

Pour pouvoir s’y essayer, il faudra néanmoins attendre 2023, et une sortie sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series X|S.