Chronique du joueur itinérant - Point d'étape après 80h sur Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition

Après avoir terminé l'histoire originelle sur Wii U, je peux laisser la pression redescendre et faire le point sur cette aventure haletante vécue sur Xenoblade Chronicles X.

Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition

Après la vision du premier panorama sur Mira, je savais que ce monde allait me retenir plus que de raison. Ma dette en heures de sommeil a rarement été aussi élevée, mais j'ai enfin reposé la manette après avoir assuré l'avenir de l'espèce humaine. Toutefois, cette conclusion de la première version du jeu sortie sur la console Wii U n'est pas un fin, car cette édition sur Nintendo Switch joue les prolongations, malgré déjà 80 heures au compteur.

Certes, loin de moi l'idée d'optimiser le temps et j'en ai d'ailleurs perdu beaucoup sur des défis personnels ou tout simplement à profiter de la vue à bord de mon avion survolant les différents continents. J'ai ainsi préparé le terrain pour un 100%, en créant un lien fort avec chacun des compagnons rencontrés sur ma route. Je me suis perdu dans des considérations esthétiques pour la tenue de chacun, mettant de côté le maillot de bain et le tuba parmi les centaines de possibilités. J'ai eu bien du mal à conserver mon calme lors de la pire mission de l'univers, quand mon groupe tenait absolument à se jeter dans la lave lors d'un combat sur un piton rocheux au fond d'une grotte.

Mais le moment qui va perdurer dans le temps pour une éternité vidéoludique, c'est quand j'ai passé mon permis pour monter à bord d'un Skell. Il est sur la jaquette du jeu, au passage l'une des plus belles existantes, dans la bande-annonce, mais inaccessible pendant plusieurs dizaines d'heure. On découvre donc Mira à pied, certes en courant très vite, mais avec une myriade d'obstacles et d'ennemis bien trop dangereux à éconduire. Ce temps est pourtant précieux, car on prend conscience du soin avec lequel ce monde a été conçu, à des années-lumières du procédural. Ce monde dont on apprend chaque recoin va changer d'échelle au premier saut de son mecha. Et encore quelques heures plus tard, quand on équipe son engin d'un module de vol, on ne peut que s'ébahir du chemin parcouru.

Mais la suite du programme est encore longue. Tout juste après avoir sauvé l'Arche de vie, laissé dérouler les crédits du jeu et profité d'une splendide cinématique laissant deviner ce que serait Xenoblade Chronicles X avec un budget illimité, l'une des missions proposées dans la caserne me recommande d'être de niveau 80. Du haut de mon 55, je lève la tête pour mesurer la différence. Et avant de me lancer dans l'ultime chapitre ajouté avec cette Definitive Edition, je tiens également à régler les dernières missions laissées de côté, me venger de quelques monstres et surtout faire durer le plaisir.

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