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  • 13 juil. 2013
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 10 ans.
    8 personnes sur 11 ont trouvé cette critique utile.
    Diablo 3 c'est quoi ?

    + Un jeu visuellement sympa et artistiquement réussi.
    - Mais graphiquement dépassé et pas du tout optimisé.
    Quand on est IG, c'est joli quand on est à la page de chargement et quand l'on voit son perso de près, ça pique les yeux.

    + L'histoire est vraiment le plus. Même si elle reste prévisible, elle est très bien construite. On a des cinématiques dignes d'un Pixar, des petits livres à lire un peu partout, des perso en ville qui racontent des anecdotes, des PnJ avec qui on peut lancer des discussions est en apprendre un peu plus sur l'histoire. On trouve des récits, livres and co un peu partout qui raconte des tragédies, l'histoire et tous narrés oralement avec différentes voix bien choisies. Un vrai régal pour les oreilles. Ca demandera quelques heures pour tout découvrir.
    - Le dernier acte n'a pas réellement d’anecdotes. On nous raconte plus les grades célestes.

    + Gameplay classique mais jouissif. On arrive, on pète tout, on fait voler des bras, des jambes, le mobilier y compris. Un grand panel de choix dans les sorts. Ils sont d'ailleurs tous viables. C'est une question de goût et d'optimisation/rentabilité. Il y a moyen de monter un perso à ses goûts, soit en finesse ou l'inverse, en machine à détruire ou en tank indestructible.
    - Un grand choix qui est malheureusement restreint pour celui qui compte garder ses bonus. A chaque élite tué, on gagne un bonus de gold/item. Si on change ses sorts, on perd ce bonus. Du coup la palette de sorts perd tout son sens. On ne peut pas définir son build selon la zone à moins d'y aller que pour le fun.

    + Sur la longévité. Un Hack'n'Slach ça dure jusqu'à la lassitude.
    - Durée de vie ridicule. On a même des hauts faits qui demandent de finir un acte en moins d'une heure (il y en a 4). C'est-à-dire que les dev's ont prévu un jeu finissable en moins de quatre heures. Ce qui est quand même effrayant. Le dernier acte, j'ai eu l'HF sans le faire exprès tellement il est court.
    L'AH réduit le défit et la fierté. L'aléatoire qui n'existe pas.
    Le PvP promis à la sortie qui a été implanté un an après et qui reste une petite zone sans règle à quatre joueurs. En gros c'est médiocre.
    Pour avoir payé une collector à 100€, j'ai été frustré.

    + bande son qui fait son rôle. Avec un bon casque il y a des bruitages bien précis, une ambiance présente. C'est agréable pendant le jeu.
    - Pas réellement de musique, l’oppression des 2 autres opus n'est plus.

    Pour la comparaison Diablo 3 est très loin du 2, je dirais que le 2 est très loin du 1er opus aussi.

    Pour finir, le jeu vaut-il le coup ? Non, il est sympa mais à tester comme ça. Mais il ne vaut pas le coup d'un achat actuellement à mon goût.
    Trop court, pas de PvP, pas d'aléatoire, du coup un jeu trop rébarbatif mais le faire une fois reste une bonne expérience.
    8 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 9 juin 2015
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 8 ans.
    14 personnes sur 18 ont trouvé cette critique utile.
    Bonjour à toutes et à tous ! Ici, votre humble serviteur Mr Goibniu !
    Joueur des précédents opus de la saga, c'est avec une immense joie que j'ai sauté sur le troisième et dernier opus sortie le 19 mai dernier et après après 98 heures de jeu réel en mode difficile, voici ma critique :

    1. Le gameplay :
    • Il a évolué depuis les deux précédents opus, nous avons désormais un jeu en monde ouvert et d'action ! Muni de deux épées (acier et argent) et d'une arbalète, vous devrez choisir avec soin la façon d'attaquer chaque ennemi rencontré ! Car oui, il vous faudra réfléchir,  vous n'engagerez pas une meute de loups de la même manière que vous attaqueriez un pauvre bandit ou même un nécrophage !  

    2. L'artisanat :
    • Au fur et à mesure de l'histoire, vous pourrez vous aider du système d'artisanat.  
    • Etant très peu receptif au craft en général je doit bien avouer que celui-çi est très bien ficelé !  
    • Si vous avez la politesse de voler tout ce que vous pouvez trouver au cours de votre voyage, vous n'aurez pratiquement jamais besoin de chercher vos ressources et même, si par tout hasard il vous manque quelques choses, vous aurez la possibilité de démanteler vos objets, pour récupérer des matières premières !   

    3. Les graphismes :  
    • The Witcher 3 est l'un (pour pas dire le) des plus beaux jeux de cette année (et depuis quelques années). . Le sens du détail est bien visible ! Avec ma petite GTX 760, le jeu est vraiment très beau et plutôt stable, comptez 45-50 fps en campagne contre 30-35 en ville, alors si vous possédez une carte plus puissante, nul doute que vous devriez apprécier la qualité du titre.

    4. La carte :
    • Nulle doute qu'elle est grande, hélas, le fait d'avoir mis la possibilité de pouvoir voyager rapidement réduit considérablement cette sensation de grandeur.

    5. L'histoire :
    • La trame principale de Tw3 se déroule quelques années après la fin de Tw2 et il faut dire qu'elle mérite des louages ! L'intrigue est terriblement bien ficeler, elle nous fait voyager et rêver en nous tenant en haleine jusqu'au bout ! Je ne parlerais même pas des quêtes secondaires qui, pour certaines, sont en fait liées à l'épopée principale ! De plus,  histoire sera unique par les choix que vous ferez. (chaque action résultera d'un impact immédiat - plus ou moins immédiat - sur celle-ci).  

    6. Le bestiaire :
    • Vous aimez avoir la possibilité de trancher différentes bébettes ? Pas moins de 79 créatures vous attendent de pied ferme ! (Sans compter les brebis, les lapins, les crabes, les oiseaux et autres bestioles non répertoriées).  [font='Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif] [/font]La flore est une réussite, avec sa part de réalisme :  un ours ne sera jamais dans des marais et un élémentaire de glace vit sur une zone de froid et non pas dans un climat tempéré ou aride.

    7. La personnalisation :
    • L'un des atouts de The Witcher 3, est sans doute le système de personnalisation de votre personnage. En plus de pouvoir avoir différentes armes et armures, vous pourrez améliorer votre Géralt grâce aux mutagènes et compétences ! Les potions, les armes et armures et les mutagènes forment un trio très important pour gagner des combats !

    8. La musique :
    • Et  pour accompagner tout ça, une magnifique bande sonore en parfaite harmonie avec le jeu.

    = Conclusion :
    Un chef-d'oeuvre ! CD Projekt a prouvé une fois de plus son talent ! Être en mesure d'absorber le joueur pour lui faire vivre une aventure fantastique à en perdre la notion du temps qui passe... c'est incroyable ! La Saga The Witcher est maintenant bouclée et elle se termine par un bijou de graphisme épatant, d'une histoire riche en rebondissements et d'un soucis du détail enivrant !
    Publié le 31 mai 2015 à 10:45, modifié le 9 juin 2015 à 18:21
    14 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 25 déc. 2009
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 14 ans.
    3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    Qui n'a jamais joué à Diablo 2 et peut être même à Diablo ?

    Même à l'aube de 2010, 10 ans plus tard, et avec le troisième opus en préparation, il arrive encore d'avoir cette nostalgie qui nous fait installer de nouveau ce jeu mythique et qui nous envoie dans de longues heures passées à traverser les actes pourtant connus et reconnus de cet univers.

    Diablo n'a jamais eu la prétention d'être graphiquement une bombe mais celle d'être jouable et fini. On ne lui enlèvera ni cet aspect ni la richesse de son univers de part la diversité des classes, des modes de jeu et des possibilités d'avancement.

    Ce jeu, un des premiers à moitié persistant, permets à la fois de s'amuser dans son coin ou en groupe, en tapant du monstre ou du joueur et en permettant un commerce vivant entre les joueurs, même encore aujourd'hui. Ce titre est bien au delà du temps et quiconque ne l'a jamais eu entre les mains se doit de mettre de côté son aversion pour la partie graphique et de l'essayer en attendant le troisième opus !
    Publié le 25 déc. 2009 à 02:57, modifié le 25 déc. 2009 à 05:19
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 1 sept. 2012
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 11 ans.
    13 personnes sur 18 ont trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de Harpo Harpo
    Ecrit peu après la 1. 0. 4
    Comme beaucoup, je suis effaré du côté bâclé et non fini d'un jeu qui est en développement depuis de si nombreuses années.

    Le côté HV et HVAR ne me dérangent que partiellement : l'HV, je m'y suis fait même si j'aurai préféré découvrir mon équipement moi-même en jeu et l'HVAR n'est pas incontournable et ne constitue qu'un raccourci.
    L'évolution des skills et du personnage me parait bien légère et les 100 niveaux paragon semblent plus un cache misère qu'autre chose. Aucune spécialisation possible, le craft est juste une vaste blague (à part pour la phase de pex). Mais encore une fois j'essaie de ne pas trop y prêter attention et j'attends le développement. Ils aiment visiblement prendre leur temps pour comprendre comment faire un jeu chez Blizzard South.

    Par contre, ce qui me gêne beaucoup plus c'est le manque de réflexion sur la difficulté et l'intérêt du jeu end game. Selon les affixes, les packs d'élites peuvent être incroyablement nuls ou complètement impossibles à tuer. Pour passer outre cela la seule vraie difficulté est d'accepter de jouer plus pour se stuffer. Le fameux "gear check" de chaque acte qui est, lui, bien frustrant.
    Ensuite les boss sont justes risibles. A part Gohm qui m'a bien saoulé avec son enrage, je n'ai jamais eu la moindre difficulté sur un boss :
    - Le boucher n'est qu'un dps check. Rien à faire que de le dps comme un bourrin et le tomber avant que la salle ne s'enflamme.
    - Belial : faut juste esquiver les météorites (et encore un dps check pour le tomber avant l'enrage)
    - Azmodan : euh... c'est un boss lui ?
    - Diablo : Là je me marre ! Quand j'ai fini l'acte 4 en inferno, je n'avais pas un super stuff et j'ai dû esquiver quasi tous les packs d'élites et run aux tp pour avancer les quêtes. Suite à ça, je suis allé voir Diablo et je l'ai tombé sans aucun souci. Le maître des enfers arrive à peine à la cheville d'un de ses champions...

    Et finalement, LE gros point noir pour moi de Diablo et sans doute l'adversaire le plus redoutable du jeu : le lag : x
    Pourquoi, mais pourquoi obliger les gens à se connecter et donc à laguer dans un jeu basé sur la réactivité ? Accessoirement le jeu est aussi basé sur le placement et les bugs sur le placement entre client et serveur sont nombreux (sur ton écran, tu apparais à un endroit mais en fait le serveur croit que tu es 2m plus loin... dans les flammes et tu meurs). Très franchement je dois bien 80 % de mes morts au lag et ça, c'est moche.
    Je ne reviens pas sur les diverses compétences bugguées, encore une fois 10 ans de développement ce n'est visiblement pas suffisant pour faire un jeu fini...
    Publié le 31 août 2012 à 05:52, modifié le 1 sept. 2012 à 03:57
    13 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 13 juin 2013
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 10 ans.
    6 personnes sur 7 ont trouvé cette critique utile.
    C'est complétement par hasard que je suis tombé sur ce jeu via le xbox live.

    J'aime bien le style survival horror, mais depuis quelques temps ont avait pas grand chose a se mettre sous la dent.

    Le jeu démarre sur les chapeaux de roue, en effet vous etes sur une berge au bord de l'eau un ami a vous se faisant sauvagement attaqué par une horde de zombies. Ni une ni deux c'est avec un gros bâton de bois que vous vous lancez a son secours ! Une bonne manière de se familiariser avec la méthode de combat.
    Vous avez la possibilité d'avoir deux armes utilisable, une arme a feu et une arme de corps a corps le choix est assez vaste.

    Donc votre amis secouru, vous voila bien perplexe devant les cadavres fraichement étêté a vos pieds, derriere vous s'etend une foret... et au loin un poste de rangers, chouette un abri : )
    ce sera votre premier camp...

    Le gros plus de ce jeu c'est qu'il est en open world a cheval entre Fallout et Far cry la carte est assez vaste et offre de belle sessions de recherche, car oui il va falloir survivre et pour ca il va falloir trouvé du matériel armes/munitions/nourriture et autres médicaments sont les éléments indispensable a votre survie.
    Rassurez vous, vous n’êtes pas seul ! des survivants, comme vous, se barricade comme il le peuvent en attendant de meilleures jours... mais comme dit le vieil adage, plus on est de fou et plus on rit.

    Et oui il va falloir cohabiter et partager, voire pour les moins habille d'entre eux, aller les sauvés.
    Votre base sera d'une part customisable, c'est a dire que vous pourrez y ajouter des elements indispensable a la survie en groupe, tel qu'une infirmerie, un dortoir une serre, une radio...
    Et vous voila partis pour de grandes sessions de recherches dans les maisons alentours, regler des conflit interne, definir des postes avancés aider des survivant en danger ou tout simplement aller chassé du zombies sont le genre d'occupations qui vous seront proposé. Le tout dans une atmosphère tendu tout le temps, votre base peut etre attaqués par de veritable horde de zombies, vos déplacements la nuit sont plus facilement détectable par les zombies, le bruit et la lumière les attires, toutes actions chevaleresque de votre part vous octroieras une bonne poignée de petits copains accourant vers vous la faim au ventre^^
    Pour être plus précis, lorsque vous fouillez un éléments dans une maison le début de la recherche emets un bruit si des zombies sont dans la zone du bruit, il avanceront vers la source, mais vous pouvez accélérez votre recher et dans ce cas faire beaucoup de bruit, la a coup sur vous allez devoir en découdre avant de filé. Des véhicules sont a votre disposition en ville un peu partout en fait ce qui vous permettras de jolis strike de zombies (d'ailleurs fauché une horde complète en un coup débloque un succès ^^). D'ailleurs, les zombies sont assez variés et représentent bien une population, hommes, femmes, gros maigres, des zombies GIGN lol, hurleur (zombies qui hurlent et attire les autres)

    Et j'ai gardé le meilleur pour la fin... ce que j'ai particulièrement aimé dans ce jeu c'est la mort du personnage... Elle est définitive ! Oui pas de respawn a la base avec le même gars, non si il meurt, il meurt et vous incarnerez un autre de vos survivants et bien sur il vous resteras toujours le lot de consolation en allant récupérer les effets personnels de votre personnage mort. Ca donne tout de suite un autre intérêt au jeu et croyez moi que la mort peut venir tres vite.
    Enfin il va falloir gérer tout l'aspect social de votre base, faire parfois des choix Corneliens, d'autre douloureux, et donc toute vos actions auront une influence sur le groupe, et maintenir un moral haut augmente la survie du groupe, toute vos actions pour le groupe vous rapporte des points de morals (qui sont valable une journée IG, d'où l’intérêt de toujours gérer ses ressources.

    Point de vue technique ; le jeu pèse seulement 1. 81Go que dalle quoi, je dis ça parce que oui il n'est cependant pas extraordinaire, voire même un peu pauvres (mêmes arbres mêmes maisons) mais reste vraiment jolie pour un jeux classé arcade il vaut bien plus jolis que des tas de jeux xbox.
    Mais soulignons tout de même des soucis d'aliasing, des textures donc pas très variées, la nuit est vraiment sombre et pas de possibilité de regler la luminosité (sur la version xbox)


    Voila je crois avoir fait le tour de ce jeu qui, a mon sens, est un mélange entre dead rising/left4dead pour le coté zombies, fallout pour la liberté d'actions (quoi qu'on peut pas tuer ses potes dans la base, uniquement en dehors ^^) et finalement un air de Secret world.

    Un super jeu qui mérite vraiment d’être connu surtout à cette époque où les gros titres type blockbuster nous offrent des jeux répétitifs plein de "bling bling".

    Je recommande !
    6 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 29 juil. 2009
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 14 ans.
    3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    Un jeu d'il y a 20 ans, que j'avais à moitié oublié resurgit sur pc. ^^

    Deux équipes s'affrontent sur un terrain avec les règles de bloodbowl (je suis pas puriste, mais c'est respecté).
    Bloodbowl, le football américain (le truc sur canal+ avec les commentaires de George Eddy ^^) mais là c'est version Warhammer.

    Les gros plus, ceux qui me font frémir :

    - jeu au tour par tour (le temps réel existe aussi mais jamais testé)
    - Xp des joueurs
    - mort permanente ^^
    - pvp (enfin en réseau le solo existe aussi avec un IA calamiteuse parait il)
    - stratégie (si si, entre deux bastons)
    - système de leagues privées, pour s'éclater entre amis et sortir de la league publique
    - enfin les règles de bloodbowl, simples et efficaces.

    Linterface en combat (en jeu pardon) est intuitive et pratique.
    C'est clair, le log est bien fait, et didactique (on comprends vite pourquoi on rate cette esquive a 5+).
    C'est joli, ça bouge bien, le son est sympa (j'adore celui des esquives, avec mes skinks *schlink*).
    Un serveur international, ca me plait aussi.

    En jeu, on stresse, peste, rigole et pleure selon events (td, interception, blessures... ).
    Les parties ne se ressemblent pas, certaines sont de pur poutrage, mais la réflexion prime si on veux gagne. surtout avec les équipes fragiles ^^.
    La durée d'un match, ça va de 20 min a deux heures, ça dépend de la durée des tours, définie a l'avance (40 sec/t= 20 min - 2 min/t=1 heure - 4 min/t=2 heures).

    Les équipes évoluent (xp/joueurs) et les joueurs peuvent se spécialiser.
    Enfin l'équipe évolue mais pas toujours en bien... les morts sont bien la, les blessures invalidantes aussi.
    Bref faut pas s'attacher a son skink lvl 5 y va forcement disparaitre.
    Faut pas couiner non plus si ton équipe passe du rang (valeur de l'équipe, utile pour se défier dans la même catégorie) 2000 a 1500... au passage le systeme de rang est bien fait, tu peux defier + fort que toi, ça reste équilibré.

    Moins important mais sympa, il y'a quelques skins pour personnaliser tes joueurs, on peut changer le nom, bref du basique sympa. les skins évoluent en fct du lvl des joueurs ou de leurs aptitudes (le chaos qui a l'aptitude trois bras, bah il aura son troisième bras, celui qui a pestilence, aura son aura sur le terrain)

    Les défauts, si y'en a, mais pas durant les matchs :

    - l'interface de chat, malgré de nouveaux salon par langue, c'est un flood perpétuel très rapide de lfg...
    - le mode d'invitation, la aussi y'a soucis. y'a pas de défis à l'aveugle, faut flooder son lfg ou repérer des coachs dispo, mais c'est pas pratique (ou est l'invite ala souris ? ). dommage.
    - le nombre d'équipes par compte est lui aussi (pour le moment) limité.

    Enfin rien de répulsif non plus, l'essentiel reste les matchs, heureusement, et la c'est plus que réussit. : )

    Au final, le jeu "pc en réseau" c'est une bonne alternative aux mmo, pour ceux qui aiment jouer en tour par tour ET pvp. Les passionnes de BB retrouverons les règles LRB 5.
    Publié le 26 juil. 2009 à 16:50, modifié le 29 juil. 2009 à 18:17
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 19 mars 2014
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 10 ans.
    5 personnes sur 6 ont trouvé cette critique utile.
    Les points positifs :
    Jeu très dynamique. Les Titans, sauts contre les murs et au-dessus des toits sont sympas.

    Points négatifs :
    - Le son : on dirait un son mono et pas stéréo (quand un joueur situé à notre droite nous tire dessus, le son provient d'en face).
    Il n'y a aucune profondeur de champ : un tir effectué à 20 cm de ton oreille sera au même volume qu'un tir situé à plus de 10m.

    De plus, en mode campagne, on ne peut pas retirer complètement la musique, et il y a une voix-off qui ne s'arrête jamais de parler... résultat : on n'entend pas les bruits de pas, ce qui est dommage puisqu'un ennemi arrivant par derrière peut tuer d'un seul coup.
    Autre erreur technique : il y a un problème d'occultation du son (même après l'avoir correctement réglé dans l'interface) c'est à dire qu'il manque des sons : c'est tout de même dommage de ne pas entendre un gars qui nous tire dessus sous prétexte qu'il est situé à plus de 20 mètres ! Dans ce cas de figure, on meurt sans se rendre compte que quelqu'un nous tirait dessus (la barre de vie est quasi invisible et notre personnage ne fait même pas un cri de douleur pour indiquer une blessure).

    Pour pallier ce manque de lisibilité, il y a bien de temps à autres un triangle prévu pour indiquer la direction d'un tir ennemi, sauf que dans un triangle équilatéral, il y a trois sommets, on est sensé suivre lequel ? Jouez à Hawken s'il vous plait messieurs les développeurs et vous verrez un indicateur de direction de tir correct ou bien, utilisez le bon vieux cône 3D...

    - Pas (ou très peu ? ) de bonus de dégâts en fonction de la précision : on tire une pleine rafale exactement entre les deux yeux d'un gars qui arrive, lui, il donne juste un coup de pied : c'est celui qui reçoit le coup de pied qui meurt sur le coup... ou alors, toujours après avoir visé entre les deux yeux d'un gars, on se fait one-shooter parce que lui... il tire juste une fois en effleurant la semelle de notre botte gauche (comme après la mort, on a le flash back de l'action du point de vue de celui qui a tiré, on en a la preuve).

    - Un FPS avec des niveaux débloquant des capacités de plus en plus puissantes ? Ce n'est pas l'idée que je me fais d'un jeu joueur contre joueur, surtout dans un FPS. Je suis nostalgique des Quake Wars et autres qui n'avaient que faire des déblocages et des niveaux : tout est débloqué dès le départ pour chaque profession, seul le skill compte. Ici, non seulement un débutant sera perdu, mais en plus, désavantagé matériellement.

    - Enfin, pourquoi ne pas avoir implémenté un mode offline ou solo pour s'entraîner ? En effet, rien que le réglage de la sensibilité de la souris est un casse tête (le mode d'accélération de la souris est beaucoup trop violent même avec la sensibilité minimale). Un mode offline comme dans la plupart des FPS me paraît indispensable, là, l'ennuyant "mode" entraînement ne permet même pas de tester les différents items avant de les utiliser en PvP...

    En résumé, j'ai bien conscience que la note est basse pour un jeu aussi bien fait dans sa mécanique de base, sauf que l'absence de prise en compte de la précision pour le calcul des dégâts est absurde (elle avantage grandement les armes capables de one-shot-sur-le-bout-de-la-semelle) , la médiocrité du son est une erreur technique, c'est aussi le seul jeu où j'ai un problème de synchro verticale, très perturbant (qui empire quand j'utilise le mode "synchro verticale"). Beaucoup de joueurs se plaignent également des déséquilibres. Personnellement, je passe à autre chose...

    PS : J'ai réinstallé UT3 pour comparer la jouabilité... ouf : la souris redevient précise, pas besoin de regarder un triangle qui pointe trois directions pour deviner d'où viennent les tirs (les sons et les effets visuels suffisent) , pas de fil de chaussette en guise de barre de vie... on respire quoi.
    Publié le 15 mars 2014 à 15:21, modifié le 19 mars 2014 à 00:35
    5 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 31 oct. 2008
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 15 ans.
    5 personnes sur 5 ont trouvé cette critique utile.
    WolfTeam est un MMO et un FPS gratuit qui m'a beaucoup surpris. Le contrôle et la sensation sont basiquement très proches de ceux de Counter-Strike : Source mais son niveau de customisation des equipements et son gameplay fusil/combat rapproché rappellent GunZ.

    WolfTeam est un FPS/TPS crée par l'équipe de Softnyx (aussi auteurs du célébre MMO Gunbound et de Rakion) où les joueurs peuvent combattre aux armes à feu ou bien se métamorphoser en un loup-garou qui bénéficie d'une plus grande agilité et d'une quantité de vie plus importante pour tuer plus facilement en combat rapproché.

    WolfTeam nécessite tout de même une adresse particulière pour être le meilleur tueur de toutes les parties. Ceux qui ont déjà l'expérience de CS n'auront pas de difficulté tandis que les débutant prendront un peu plus de temps pour s'y faire. En effet, le réalisme provenant des sensations de maniement des armes est très similaire à celui de CS. Il y a notamment le recul du fusil ainsi que sa grande précision lors de ses quelques premières balles mais aussi l'éparpillement et la divergence de celles-ci lorsqu'on maintient la gâchette. On peut noter également la vie relativement courte des personnages qui meurent au bout d'un maximum d'environ 5 balles encaissées sur le corps qui a coutume de rendre Counter-Strike un jeu très dynamique et réaliste et qui, ici, ne manquera pas de reproduire le même effet. Bien entendu, les tirs dans la tête ne prennent pas plus de deux balles, faute de casque.

    Etant moi-même joueur et habitué de Counter-Strike, je me suis senti tout de suite à l'aise lors des premières parties. Il faut noter cependant que la précision des fusils est tout de même plus grande que celle de Counter-Strike ce qui rend le jeu, d'un autre côté, beaucoup plus accessible.

    Cela dit, on peut constater avec un peu de recul que WolfTeam présente des aspects de gameplay assimilables à ceux de GunZ. Il présente un panel d'armement très customisable avec pour seul inconvénient, une période utilisable des objets achetés de 1, 10, 30 ou 90 jours avec un prix qui varie selon la période. On peut définir au total 4 sets d'équipements contenant chacun un fusil principal, un pistolet en arme secondaire et deux grenades différentes, choisissables selon votre nombre de points accumulé en tuant des adversaires durant la partie. On peut par exemple, placer un set avec un fusil à lunette, un autre avec un fusil automatique, et un autre avec un fusil à pompe. On peut notamment choisir les fusils pour leur diverses caractéristiques (précision, puissance, recul, nombre de balles, cadence de tir etc. ) mais aussi acheter des améliorations qui par exemple, diminuent le recul et la précision au détriment du poid et de la puissance de feu en ce qui concerne le silencieux, ou bien ajoutent un petit zoom ou une visée laser à l'arme. C'est cet aspect personnalisable des armes et du mode de jeu personnel du joueur qui rappelle tout d'abord GunZ.

    Dans WolfTeam, le point original est cette capacité du personnage à pouvoir se transformer en un loup-garou féroce en un clin d'oeil. La vue passe alors en troisième personne. Celui-ci n'est capable que de frapper au corps à corps dans un angle de 180° devant lui mais bénéficie d'un bonus de 20 % de vitesse supplémentaire ainsi que 100 points de vie additionnels (en plus des 200 de l'humain) régénérables grâce aux hurlements. Il est aussi capable de courir sur les murs, d'effectuer des sauts plus élevés et ne perd pas de vie en tombant des hauteurs. Grâce à tout cela, le loup-garou gagne un avantage considérable au corps à corps et peut tuer chaque adversaire en seulement deux coups de griffe. En résumé, en loup-garou, le joueur peut se déplacer beaucoup plus aisément et a l'avantage au corps à corps. Cela rappelle beaucoup GunZ qui différencie beaucoup les déplacements et le combat lorsqu'équipé d'armes à feu ou lorsque les sabres sont dégainés.

    Le dernier point notable concerne les différents modes de gameplay, à savoir les modes Deathmatch, Destruction, Conquest, Ex-Conquest et Wolf-Conquest. Le mode Deathmatch oppose 2 equipes qui doivent s'entretuer pour gagner des points et l'équipe qui gagne le plus de point a la fin de la partie ou atteint le score fixé remporte la partie.
    Le mode destruction est exactement similaire à celui de Counter-Strike : une équipe doit planter et faire exploser une bombe dans la zone A ou B pour gagner et l'autre doit la désamorcer pour gagner ; si l'une des deux équipes élimine tous ses adversaires avant que la bombe soit plantée, elle remporte la partie.
    Le mode Conquest rappelle le mode Territory Control de Exteel où il faut s'emparer de la base principale de l'ennemi tout en prenant éventuellement les petites bases du milieu pour renaître plus prêt de l'ennemi, mais ressemble plus au mode Domination de Unreal où il faut s'emparer de toutes les bases adjacentes les unes aux autres jusqu'a avoir une des bases adjacentes de la base primaire de l'ennemi afin de pouvoir lui infliger des dommages et la détruire. Dans WolfTeam, le mode Conquest consiste à s'emparer de toutes les 5 bases à la fois ou de détenir plus que l'équipe adverse à la fin de la partie. Le mode Ex-Conquest différencie les choix entre le les sets d'équipements et les loup-garous mutants qui ont différentes capacités (tel que le camouflage, la vitesse, la puissance, la vitalité et la capacité à pouvoir se protéger des tirs devant soit. On choisit soit les uns soit les autres. Le mode Wolf-Conquest quand à lui, sépare les humains et les loup-garous en deux équipes.

    WolfTeam est un MMO très prometteur sachant qu'il y a déjà beaucoup de serveurs différenciés selon les pays. A la fois dynamique, original et customisable (on notera cependant qu'il est impossible de customiser l'apparence de son personnage hormis ses armes et qu'on ne peut pas le munir d'équipements particuliers tel que des gants différents ou une armure, ce qui permet au moins d'équilibrer les joueurs sur ce point). Il n'est pas graphiquement beau comparé aux jeux actuels mais tourne bien même sur de vieilles machines sans être affreusement laid. Ses différents modes de jeu tous différents les uns des autres sauront tenir haleine aux joueurs qui se lassent vite des gameplays peu variés ou trop répétitifs.
    Publié le 4 août 2008 à 04:39, modifié le 31 oct. 2008 à 11:49
    5 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 26 nov. 2013
    /!\ Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 10 ans.
    3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de Dinshiin Dinshiin
    Le jeu est à un stade de développement où il est encore difficile de dire si il sera monstrueusement bien ou un peu banal.

    Pour le moment, tout ce que j'ai pu voir et essayé et particulièrement intéressant. Le mode création est vraiment sympa et permet de s'amuser de longues heures. Il permet de prendre en main le jeu et les différents éléments qui vont faire de vous un bon ou un médiocre ingénieur de l'espace. J'ai vraiment pris mon pied à pousser le jeu dans ses derniers retranchement, mettre à l'épreuve la physique.

    Tiens, la physique, parlons en ! Il est vraiment impressionnant de voir les vaisseaux se disloquer en cas de choc. De voir votre croiseur se ratatiner contre une astéroïde ou encore de perdre une partie de votre puissance parce que vous avez perdu une partie de vos générateur lors du dernier appontage. Bref, pour le moment c'est de LEGO dans l'espace.

    On peut aussi dire que les développeurs impliquent les joueurs dans le développement et restent à l'écoute de la communauté. Ils bossent vraiment bien vu la taille de l'équipe.

    J'ai donc envie de dire qu'a ce stade du développement, les développeurs ont toutes les cartes en main pour sortir un jeu avec de l'avenir. Il reste donc à attendre et voir ce qu'il font de ce petit bijou.
    Publié le 26 nov. 2013 à 11:41, modifié le 26 nov. 2013 à 11:41
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 25 avril 2020
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    RiME plonge le joueur dans un univers enchanteur à la direction artistique particulièrement chaude et colorée. L'aventure débute sur une plage ensoleillée, sans indication aucune, et avec comme seule compagnie le bruit des vagues. En effet, le jeu cherche à faire la part belle à l'exploration et, à l'exception de quelques effets de style visant à guider le joueur vers la résolution de la quête principale, il entend laisser celui-ci complètement libre. Le gameplay est propre et fluide, notamment les phases d'escalades qui se révèlent être très plaisantes, mais ne présentent que très peu de possibilités. C'est bien par l'exploration et la résolution des énigmes qui parsèment l'histoire que le joueur trouvera plaisir à jouer.  

    Mais, au-delà d'un jeu, Tequila Works nous propose une oeuvre poétique sur un sujet ne prêtant pourtant pas à l'amusement : la perte d'un proche et le deuil qui en découle. Chaque niveau représente une étape du deuil, et donne l'occasion aux développeurs de les mettre en scène par le biais de la poésie et d'images fantasmagoriques. Et si au départ cet aspect nous échappe totalement, il prendra vite tout son sens et se révèle plutôt bien traité. En cela, RiME est un jeu profondément triste et mélancolique où le combat intérieur du protagoniste ne transperça pas les coeurs d'aciers, mais n'était pas loin de me faire verser une petite larme. 

    Malgré tous ces bons points, RiME n'est pas exempt de défaut. La répétitivité de certaines actions, le relatif vide du monde dans lequel nous évoluons, et surtout la très courte durée de vie viennent gâcher un jeu qui avait tout pour être vraiment très bon. D'aucuns diront que le jeu n'est qu'une coquille vide, et à ceux-là je réponds par la présente critique.
    Publié le 25 avril 2020 à 05:23, modifié le 25 avril 2020 à 05:28
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 14 mai 2020
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 3 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Dès les premiers instants, l'humour très singulier du jeu vient chatouiller nos zygomatiques. Les textes, les vidéos et le bestiaire participent à ce méli-mélo absurde, auquel un doublage entièrement québécois donne du relief. Si ce n'est pas le genre de réveil auquel l'on s'attendrait en émergeant d'un crash sur une planète inconnue, il permet de prendre bon train la journée qui commence.

    Dès lors -- si l'on apprécie l'humour --, on entame l'aventure gaiement et avec hâte d'en découvrir plus. La technique est au rendez-vous, et témoigne de l'expérience de ces vétérans du jeu vidéo à l'initiative de la création de ce jeune studio. L'Unreal Engine 4 est maîtrisé : c'est beau, c'est coloré, c'est fluide. Et c'est surtout sans (presque) aucun bug. Ainsi, la découverte de l'univers laisse place à une véritable envie d'en comprendre l'histoire, et la soif d'améliorations de notre personnage qui commence à s'emparer de nous n'aura d'égal que l'exploration nécessaire à sa réalisation. En effet, les ressources disséminées dans le monde récompenseront vos expéditions autant que votre audace, et permettront d'obtenir de nouvelles améliorations. Le temps d'une incartade, l'on s'y abandonne tout entier, oubliant presque notre récent crash et la raison de notre présence en ces lieux.

    Mais celle-ci sera rappelée par un schéma qui se dessine malgré tout assez vite. Si tout ce qui est visible à l'écran est atteignable, il faudra néanmoins attendre d'obtenir la bonne amélioration pour y accéder, et ainsi repasser maintes fois sur nos pas. Affronter plus que de raison des monstres peu demandeurs de compétences vidéo-ludiques pour être vaincus, dont même les trois bosses du jeu ressemblent plus à de rigolos « sacs-à-pv » qu'à de véritables ennemis surpuissants, et utiliser très souvent les mêmes techniques. Aussi, malgré la vaste étendue qui s'offre à nous, l'expérience se rétrécit et ressemble peu à peu à un large couloir. Heureusement, nous sommes désormais assez évolués pour aller terminer l'histoire, qui peut se clore de deux manières suivant votre courage, et ainsi terminer l'aventure.

    Au final, Journey To The Savage Planet pourrait se définir comme l'oeuvre d'une rencontre ; comme le fruit interdit de la fécondation des studios québécois de Typhoon Studios par un trip sous LSD. Ce genre de jeu qui pourra vous faire passer par de nombreux états, jusqu'à terminer par l'indigestion si consommé sans modération.
    Publié le 13 mai 2020 à 22:09, modifié le 14 mai 2020 à 12:53
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 5 févr. 2021
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 3 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Les jeux de « puzzle-énigme » sont l'un de passe-temps favoris de votre humble serviteur. Et c'est avant tout par sa proposition narrative ambitieuse et sa direction artistique (aussi luxuriante que fortement connotée en symboles) que le titre du jeune studio Out of the Blue parvint à attirer mon attention. A l'heure où les territoires terrestres encore inexplorés se réduisent comme peau de chagrin, Call of the Sea propose en effet de raviver ce souvenir collectif d'un temps perdu : celui des grandes expéditions du 19ème siècle, empreintes de danger, d'héroïsme et de mysticisme. Comment, dès lors, résister à l'appel de pareil voyage ?

    Manette en main, ledit voyage commence par nous plonger dans la peau d'une dénommée Nora, jeune professeure partie dans le Pacifique à la recherche de son époux disparu lors d'une expédition. Aussi vite que les plages ensoleillées s'estompent au profit d'un univers plus sombre, les raisons de cette expédition se précisent : découvrir la mystérieuse maladie dont souffre sa femme. Plus étrange encore, notre intrigante protagoniste se retrouve assaillie de cauchemars lovecraftiens mettant en scène les vestiges d'une civilisation perdue, faits de monstre et de temples à la gloire de dieux inconnus, et d'une substance noire à l'aspect dérangeant. Autant de thèmes qui jettent l'ancre dans notre imaginaire et s'attachent à retenir notre attention avec tout le génie dont les scénaristes disposent. Sans jamais, toutefois, basculer dans le « survival-horror » ou le macabre.

    Plus prosaïquement, ces grands mystères se matérialisent sur six chapitres. Chacun d'eux comprenant son lot de petits puzzles, eux-mêmes imbriqués dans une plus grande énigme, dont la résolution trouvera une résonnance toute particulière avec la quête de Nora. En faisant la part belle à l'exploration, le jeu propose autant d'apprécier une relation amoureuse que l'on découvre au rythme de nos pérégrinations que de collectionner d'importants indices servant à la résolution des puzzles. Et à l'inverse d'un nombre -trop - important de jeux, l'exploration se révèle véritable agréablement : si les objets ne sont pas cachés avec une malice démoniaque, ils servent en outre bien moins à prolonger la durée de vie du titre qu'à enrichir l'histoire et à transformer nos présentiments en certitudes.

    Bien que la direction artistique aux influences « steampunk » se révèle soignée, on peut néanmoins regretter que les plans fixes ne parviennent jamais entièrement à capturer toute la beauté des paysages. Même en tournant la tête plus que de raison, il faudra parfois se contenter d'une beauté suggérée, cachée derrière un FOV trop proche à mon goût. Si l'on excepte ce dernier point, Call of the Sea réussit son mélange des genres et son enchevêtrement intelligent sur plusieurs niveaux, entre son scénario riche en mystères et ses énigmes liées les unes aux autres, pour finalement nous mener jusqu'à un choix cornélien où la logique laisse place aux émotions. Un comble pour un jeu d'énigmes, non ?
    Publié le 5 févr. 2021 à 00:25, modifié le 5 févr. 2021 à 00:29
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 2 oct. 2010
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 13 ans.
    25 personnes sur 37 ont trouvé cette critique utile.
    Il y a pas mal de choses à dire sur ce jeu, alors allons-y !

    Pour commencer, LoL est très facile à prendre en main. On évolue le plupart du temps avec (et contre) des joueurs de notre niveau, ce qui, au début, facilite l'intégration et évite un dégout trop rapide. De plus, les parties d'entrainements permettent de tester et... de s'entrainer (contre des bots ou des joueurs) sans que cela n'entre en compte dans les statistiques, ce qui rend tout le monde bien moins agressif et plus amical ! Pour finir, les héros ne sont pour la plupart pas bien difficiles à jouer et il existe de nombreux guides (par exemples sur les forums JOL, mais aussi sur d'autres fansites/forums, une petite recherche sur un moteur de recherche suffit à en trouver un certain nombre) pour vous aider à les équiper et à trouver une tactique adéquate pour chacun d'entre eux.

    Lancer un partie prend 3-4 minutes maximum et les parties en elles-mêmes durent en moyenne ½ heure – ¾ d'heure, pas obligé donc de passer énormément de temps dessus pour pouvoir s'amuser.

    L'équilibrage est bon, il y a plus de 50 héros (casters, tanks, supports, etc. ) qui se complètent bien sans qu'il y ait de classe réellement inférieure. Et ce, en early et en late game (même s'il y a, c'est vrai, un héros-cheat en quasi permanence – mais jamais bien longtemps le même. C'est d'ailleurs, à mon humble avis, le lot de tous les jeux).

    Il y a malgré tout quelques défauts. Par exemple le manque de maps (2 actuellement, avec la sortie d'une 3ème de prévue) et les problèmes de serveurs (un peu trop souvent « busy » ou « unavailable » à mon goût).

    Je pense aussi au sempiternel problème de la communauté. Les graphismes étant «  simple  » et le jeu F2P (ce qui est un gros avantage, mais attire des défauts) , c'est une communauté tout à fait hétéroclite qui compose ce jeu. Il y a donc des gens bien, normaux, mais aussi - hélas - d'éternels râleurs/emmerdeurs. Et, comme partout et pour tout, ce sont ces derniers qui se font le plus remarquer. Toutefois - et quelques irréductibles mis à part - ce genre de personnes se calment s'ils sont seuls et ignorés. Il ne tient donc qu'à vous de ne pas rentrer dans leur jeu et de rester sympa et ouvert !

    Au final, c'est au minimum un très bon jeu pour casuals gamers, qui permet de passer le temps en s'amusant !
    Publié le 2 oct. 2010 à 15:56, modifié le 2 oct. 2010 à 16:07
    25 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 23 janv. 2015
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de Arsh Arsh
    Summoners War est pour moi une pépite du jeu sur tablettes/smartphones.
    Simple dès la première approche, on se prend vite au jeu : faire évoluer ses monstres invoqués, ramasser de la mana pour en invoquer plus et renforcer les monstres déjà acquis, chasser pour trouver les meilleures runes possibles. Bref, un sentiment constant de progression et de choix qui amène la volonté d'optimiser ses équipes pour raser le contenu et les joueurs en arène afin de se frayer un chemin dans le classement.

    On notera que [le développeur] Com2Us met très régulièrement des events dans le jeu qui donnent vraiment du pep's et des objectifs aux joueurs, avec des récompenses très utiles. C'est un point qui m'a marqué, car du coup, je ne me lasse absolument pas du jeu.

    Le mode Pay to Win du jeu est vraiment très cher. Je conseille vivement de jouer en Free to play. De mon point de vue, je n'ai jamais ressenti le besoin de mettre des $ pour avancer. En optimisant, on arrive à jouer assez souvent (parfois trop ! ) et la progression se sent.


    Le bémol (le point que je n'ai pas mis) , c'est la RNG qui peut parfois rendre le jeu frustrant... surtout si on a des connaissances qui jouent aussi et qui ont une moule d'enfer =)
    Mais l'intérêt du jeu, je trouve, c'est aussi de voir ce qu'on est capable de faire avec ce que RNGésus nous donne ! ^^
    4 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 18 oct. 2018
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par conrad-c
    S'il existe de nos jours des centaines de jeux de qualité et exploitant les ordinateurs moyen de gamme et ceux de haut de gamme, seul Kingdom Come offre un réalisme aussi poussé. Lorsque la nuit tombe, toutes les phases d'éclairage sont respectées, jusqu'à la nuit la plus sombre en cas de temps mauvais. Le matin, également, vous avez des levers de soleil à couper le souffle. Ce réalisme est aussi présent dans les éclairages intérieurs, les flammes, les fumées ou les flambeaux qui altèrent la zone autour de la flamme. Le réalisme est également respecté avec une gestion des combats très poussée qui réclame un apprentissage constant et progressif pour devenir un combattant expert. Chaque arme a également sa phase d'apprentissage, même monter à cheval requiert des compétences.

    Si la première version 1.2 fut truffée de bugs, elle restait très jouable et l'on présageait facilement une réussite. Avec la dernière mise à jour en 1.7, qui ajoute la possibilité de se confronter dans un tournois à des soldats en armure, le jeu est devenu encore plus fluide et plus beau. Dans le même moment, Warhorse sortait son deuxième DLC des aventures amoureuses du courtois Seigneur Hans Capon, après nous avoir offert un DLC sur la reconstruction complète d'un village par le héros du jeu.

    Au niveau du scénario, il n'y a pas grand-chose à dire, c'est extrêmement touffu avec des missions principales comme s'il en pleuvait, tout comme la profusion de missions secondaires ou même d'activités fort nombreuses. Il est d'ailleurs impossible de réaliser toutes les missions du jeu en une partie. Pour ma part j'ai déjà fait six parties complètes et je découvre encore des missions à faire (les donneurs de quête sont très nombreux) !
    L'originalité de ce jeu tient dans le réalisme des extérieurs et intérieurs, mais surtout dans l'aspect culturel, avec une immersion dans le moyen-âge en Bohème incomparable. Respect de l'histoire, didacticiels très bien documentés. Le crochetage des coffres, même si cela s'avère ardu au départ, est une trouvaille inédite à ce jour. Il est vrai que pour crocheter des coffres très difficiles il faudra avoir un niveau bestial, mais n'est-ce pas tout l'intérêt d'un jeu que d'offrir une durée de vie aussi énorme. Avec près de 600 heures, j'entame de nouvelles parties avec le même esprit de découverte qu'à la première heure, tant le système est ouvert et complexe. Jeu qui pourra se jouer en mode hardcore avec un minimum de deux handicaps, mais pour pimenter l'affaire vous pouvez choisir de les prendre tous. Pour une découverte, je conseille quand même de ne jouer qu'en mode normal, l'apprentissage de la philosophie du jeu est suffisamment déroutant comme cela pour qui vient des jeux linéaires à la sauce heroic fantasy où les flèches atteignent leurs cibles l'arc à peine saisi dans les mains et où les combats se résument à des roulades et des coups automatisés.
    Dans ce jeu la multiplicité des situations est respectée, une aventure peut se solder différemment, les PNJ ont des vies crédibles selon leurs modes de vie ou leur expérience de vie. Une bonne stratégie de jeu est réclamée au joueur et l'erreur se paie cash. Il existe tout de même une potion qui permet de réparer ces erreurs, mais le prix à payer est élevé.
    Publié le 17 oct. 2018 à 21:33, modifié le 18 oct. 2018 à 15:19
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
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