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  • 23 mai 2012
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 11 ans.
    28 personnes sur 33 ont trouvé cette critique utile.
    Quand on te lit lioula on s'aperçoit d'une chose : tu n'as certainement pas joué à diablo 1 et 2.
    Entre Diablo 2 et Diablo 3, il y a un fossé, que dis-je, un gouffre.
    Premièrement, un jeu avec de beaux graphismes, ça ne fait pas obligatoirement un bon jeu.
    Il est beaucoup moins addictif que ces prédécesseurs du fait d'un leveling trop rapide : on est 50+ à la fin du mode cauchemar, le level max étant 60 c'est à dire 39 niveaux de moins que D2.
    L'arbre de talents de D3 est une pure merde, aucune synergie... Celui de D2 était bien mieux foutu mais apparemment trop compliqué pour les joueurs actuels.
    Le système de runes est comment dire... Ah oui, mal exploité et mal foutu comme le reste.
    L'AH est une aberration, même si cela constitue un rempart contre les voleurs et autres escrocs, je suis totalement contre.


    Diablo, qu'est ce que c'est ?

    C'est l'histoire d'une grande lignée de jeux, développés par Blizzard North.

    Les deux premier du noms, Diablo, Diablo II et Lord of Destruction rencontrent un énorme succès.
    Les points caractéristiques étant le principe du PMT Porte-Monstre-Trésor, le farm, l'ambiance glauque, le pur style hack & slash.

    Alors, où est le souci avec Diablo III ? Mis à part le fait que ce jeu est en développement depuis... Au bas mot, 8 ans, dont 4 passés après l'annonce du jeu ; ce jeu pose problème au niveau de la casualisation indéniable.

    Grâce à la nouvelle génération Activision Vivendi et compagnie, aussi connue sous le nom de "pompe à fric", nous avons obtenu après des années d'attente qui suivirent la fin de Diablo II et de Baal, un jeu qui au final n'a de Diablo que le nom et le boss de fin.

    Diablo II (celui qui m'est familier) , qu'est ce que c'est ? Tout d'abord une légende bourrée d'énigmes. Les pierre de Jordanie, les Über, Diablo qui marche sur le monde, la torche de flammes infernales, la fameuse gemme mystère, le niveau des vaches, les runes et mot runiques !
    Mais c'est aussi un gameplay formidable, avec des dizaines de façons de jouer son personnage comme on l'entend ! Des arbres de talents basés sur la synergie inter techniques, des points de statistiques choisi par le joueur afin d'obtenir le résultat souhaité.
    Il n'y avait "que" 5 classes (de base, à savoir Barbare, Amazone, Sorcière, Paladin et Nécromancien) , mais les builds trouvés par le joueur différaient à tel point qu'on pouvait croire qu'il y avait plus de 15 classes. Rien que chez le Paladin, on pouvait jouer Paladin "Hammer" où bien "Zeal". Nécromancien basé sur les invocs, où bien sur les spells, que sais-je encore... Il y avait aussi un tas de builds "Just for fun", comprenant des Barbares "Lapins Hurlants" qui stackaient le mana, et passaient leur temps à bondir et crier tout le long d'une partie, où encore le "Lampadin" qui lui ne prenait QUE de la portée lumineuse, si bien que, bien que ne servant à rien, il pouvait révéler le quadruple de map par rapport aux personnages normaux.

    Diablo II c'était le pouvoir de customiser sa classe, de jouer un perso unique où presque, d'avoir une flexibilité en jeu incroyable (les fameux raccourcis F1, F2,... utilisables à tout moments ! ) afin de switcher très vite de techniques, privilégiant ainsi le skill pour s'adapter au plus vite à chaque situation.

    Diablo III qu'est ce que c'est ?
    Eh bien c'est un jeu où le gameplay est quasi inexistant. Globalement, vous avez le choix entre clic gauche et droit, l'un générant où ne dépensant pas de ressource, l'autre en dépensant ; puis 4 skills bouche trous basés sur la survie ponctuelle où la mobilité, et qui possèdent un gros CD la plupart du temps.

    Mis à part ce fait, les skills ne sont interchangeables que par un menu, qui ne met pas le jeu en pause, et dans lequel on doit aller chercher chaque technique à sa place, puis choisir une rune, car bien sûr, le jeu ne sauvegarde pas de configurations de joueur, il faut donc tout refaire à chaque fois. Après avoir passé du temps à chercher ses techniques et ses runes, on remarque aussi que l'on doit attendre une dizaine de secondes avent que le sort ne devienne utilisable, et ce, afin d'empêcher les joueurs de stacker les buffs où autres.
    A côté, nous avons la joie de découvrir que pour aider Jean Kévin à jouer, et par la même occasion lui faire payer 60 euros, le jeu attribue automatiquement les points de statistique au joueur. C'est comme ça, tu n'as pas le choix. En gros tous les Sorciers ont les mêmes stats, tous les Barabares ont les mêmes stats,... Clone clone clone.

    Nous feront tout de même une impasse sur le fait que la statistique la plus utile du jeu soit le DPS de l'arme, quelle que soit la classe jouée, puisque de toute façon, une arme à une main est dans 100 % des cas plus utile qu'une arme à deux mains avec le même DPS, idem pour l'ambidextrie qui n'est là que pour décorer.

    A cela on ajoute la destruction de l'idée novatrice de remplacement des runes de Diablo II à savoir les Runes de couleur (écarlate, Indigo,... ) qui donnaient chacune un effet différent à une technique, qui possédaient des dizaines de niveaux de qualité (comme les gemmes) et qui devaient être farmées.
    Comme ça risquait de déplaire à Jean Kévin, on a fait plus simple, on débloque une rune automatiquement à certains levels, comme ça le petit casual n’a rien à faire et sera content, un automatisme de plus, des fois que ce soit trop complexe et boudé par le 15-18 de JVC.

    Mis à part ça Diablo III, c'est surtout le tout nouveau mode Inferno, mode soi disant extrême. Mode qui, d'après les dires de Blizzard, est extrêmement difficile, Jay Wilson est mort sur des mobs, OMG go nerf.
    Ce fameux mode inferno aura résisté 3 jours et demi à la guilde Méthod, qui, bien que n'étant pas représentative du commun des mortels, montre bien qu'en farmant comme un chinois, ça passe easy.
    En gros le mode Inferno, c'est le nom qui sonne D@rk pour dire "Mode Kitting". Les boss ont 30 millions de pv, c'est trop hardcore, mais bon, à côté on a du rez illimité, et des boss 100 % prévisibles. La stratégie est donc d'aller courir en rond pendant 20 minutes, et au final de tuer le boss en ayant pris trois coups. Pour ce qui est des packs de mobs, du slow du CC, du marathon et trololol. Même pas besoin d'avoir du DPS, les boss n'ont PAS de timer ni d'enrager (comme dans WoW, si le groupe n'a pas assez de dégâts, le boss enrage et c'est terminé). Seule exception à la règle, le premier boss de l'acte 1, puisque la salle comporte des plaques qui s'enflamment de plus en plus au fil du temps, donc si trop peu de DPS, toute la salle est en flammes, mais c'est la seule exception, les autres boss pouvant être kite pendant 1 heure si le cœur vous en dit.

    J'ai failli oublier l'avancée technologique majeure toute droit sortie de l'usine à pognon Activision, l'hôtel des ventes à argent réel, histoire de bien plumer les kikoos qui veulent une armure brillante, et qui au passage, sont prêts à verser jusqu'à 250 euros pour ça. Bien sûr Blizzard touche une commission sur chaque vente, et bien sûr, si vous voulez faire plusieurs ventes par mois, il faudra vous même payer.

    Voilà, au final Diablo III est une usine à persos clonés sans aucune possibilité de se démarquer des autres, avec les mêmes skills, les mêmes stats et le même stuff (au final).
    Vous allez donc passer des dizaines d'heures à refaire exactement la même chose que durant les 6 heures que vous avez passées à clean le mode normal, tout ça pour un clone.

    Je suis très heureux d'avoir attendu 10 ans pour ça, vraiment.

    P. S Vive le monde des Poneys où tout est rose bonbon et vert fluo et qui n'a strictement rien à ! @#$ % ^ dans diablo. Mis à part ça Blizzard a décidé de supprimer les familiers qui ramassent les golds parce que ça ne collait pas à l'univers Diablo, mais des Licornes @Monpetitponey qui batifolent dans un monde de nuages qui sourient et d'arc en ciel, ça colle tout de suite mieux.
    28 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 4 mars 2012
    /!\ Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 12 ans.
    6 personnes sur 6 ont trouvé cette critique utile.
    Par botcul
    Salut,
    Voilà cela fait quelques jours que je me suis perdu dans l'univers de Blacklight... je viens donc vous donner quelques impressions. : )

    Adepte du jeux de tirs à la première personne en tout genre (Duke Nukem, Doom, Quake, ArmaII, Battlefield, CoD et j'en passe... ) , je découvre le coté futuriste du genre, et oui vous me direz ce n'est pas le premier jeu à exploiter ça (genre Halo) , mais j'étais assez réticent à m'y aventurer.

    La création du perso est basique (homme ou femme puis pseudo) donc pour les fans de la chirurgie esthétique, c'est loupé. Notre perso est accoutré comme un cosmonaute, on ne voit donc pas son visage, ni aucune partie du corps.

    Passé cette étape, on se retrouve dans une interface assez bien foutue (malgré les quelques bugs rencontrés dus à la bêta) , intuitive et entièrement en français. Un petit tutoriel rapide nous fait le tours des fonctionnalités du jeu.

    Nous voilà donc dans le vif du sujet. Concernant la personnalisation, on va pouvoir acheter des pièces d'armures (casque, gilet, bottes) qui vont nous donner des bonus de course, d'endurance, de santé et VRA.
    Ensuite l’équipement où tout un tas de matos est disponible, des grenades en tous genres, des mines, une barricade, cape de camouflage, des leurres, machettes et même un marteau de combat. : o

    Vient ensuite le matériel du dépôt utilisable uniquement en partie : des bornes sont dispersées dans chaque map et on peut y acheter des bonus comme une sulfateuse, un lance flamme, des tourelles automatiques, lance roquettes de toutes sortes de lances grenades, une frappe aérienne et un robot plutôt sympa quant il n'est pas en face de vous (seul bémol, on perd l'objet une fois tué, m'enfin heureusement on va dire vu la puissance des machins). Pour pouvoir les acheter, il suffira de jouer au mieux car ce sont les points gagnés en tuant ou avec des actions héroïques qui vous permettront de les avoir.

    Pareil pour les armes : toutes une panoplie de trucs dangereux, fusil auto, semi auto, mitraillettes, mitrailleuses légères, sniper, fusil a pompe. Chaque pièce est améliorable (canon, crosse, chargeur, lunette, camouflage, et on peut même accrocher un grigri : ).

    Quelques options sont uniquement payantes via argent réel mais on peut vraiment y arriver sans débourser un sous. Après chaque partie, on gagne des PJ en fonction de son score. Ces PJ vont nous servir pour acheter du meilleur équipement. La patience est donc de mise pour économiser ces fameux PJ.

    Le système de spawn est original mais intéressant car on repop à coté de nos coéquipiers, ça peut changer la donne de la partie.

    Le truc intéressant, ce sont les modes de jeu proposés, Deathmatch, deathmatch par équipe, Domination (contrôle de points différents sur la map) , RoI de la colline (mon préféré, consiste à prendre le contrôle d'une balise et des suivantes) , le bien connus Control the flag (prise de drapeau).

    Bonne chose aussi, l’équipe de dev se concentre sur l’évolution du jeu, donc du contenu nouveau sera ajouté régulièrement.

    Voilà, ce jeu mérite d'être essayé, en espérant voir une communauté fr grandissante.
    (Mon pseudo ingame : Botcul - hihihi).
    6 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 23 mai 2012
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 11 ans.
    14 personnes sur 16 ont trouvé cette critique utile.
    Après une bonne semaine de jeu où j'ai d'abord apprécié le jeu, j'ai fini par changer d'avis. Pour les curieux, j'ai monté un féticheur, jusqu'à l'acte 2 en inferno.
    Je n'aime pas Diablo 3. J'ai passé des années, comme beaucoup ici, à attendre ce jeu, j'avais de grands espoirs et j'ai fait tout ce que j'ai pu pour l'aimer.

    Mon constat aujourd'hui :
    - la gestion de la difficulté dans le jeu est affreuse, vu que les élites/champions sont des monstres de type aléatoire avec des bonus (4 en inferno) aléatoires. On peut se taper un groupe de zombies élites qui n'ont aucun pouvoir de déplacement et qui ne constituera aucunement un challenge, comme on peut croiser des monstres qui se téléportent et nous one-shot (malgré 200 résistances et 40. 000 pv).
    Le mode normal est un passage obligatoire pour chaque reroll malgré qu'il soit inintéressant au possible, on n'a pas envie de passer 10-15 heures à se faire chier à chaque fois, mais on y est forcé. Pourquoi si peu de difficulté en normal ?

    - le niveau maximum ne présente aucun vrai intérêt : vous souvenez-vous du niveau 99 sur Diablo 2 ? L'avez-vous jamais atteint ? Personnellement, non. Le fait que j'ai toujours la possibilité de monter en niveau constituait un but permanent. Désormais, on atteint le niveau 60 en 40 heures de jeu et derrière, tuer des monstres de base n'apporte rien ou presque. Il ne s'agit plus que de farmer des packs d'élites et de champions.

    - le tout-online est une vraie horreur : si jusqu'alors je n'ai jamais vraiment été dérangé par les DRM dans les jeux, la gestion des serveurs chez Blizzard est absolument dégueulasse. Autrement dit, ça lag. Impossible pour moi de m'attaquer au mode hardcore qui m'intéressait tant. Impossible également de jouer confortablement en softcore.

    - le jeu entier tourne autour de l’hôtel des ventes : oui, ce n'est pas un scoop, mais ce n'est qu'en jouant au-delà du niveau 50, lorsque la difficulté ET la puissance des équipements commencent à grimper de façon très raide. Forcément, on se sent obligé de suivre niveau équipement, donc on se tourne vers l'AH. Les loots de légendaires/sets (peut-on looter les sets ? ) sont extrêmement rares, un peu trop. Je pense qu'ils cherchent à forcer les joueurs à utiliser à un moment ou un autre l’hôtel des ventes, en particulier au vu de la venue prochaine du RMAH (argent réel).

    - le gameplay n'est pas aussi fun que prévu : je le trouve plutôt lent (comparé à celui de TL2 par exemple) , assez rigide dans le sens où l'on ne peut pas vraiment personnaliser son build. Ne me racontez pas de conneries sur les runes et les sorts. Quand je regarde les autres joueurs en partie publique, je constate que l'on finit presque tous avec le (s) même (s) build (s).

    Bref, j'y retournerai peut-être à l'avenir, quand ils auront stabilisés leurs serveurs, pour essayer le mode hardcore.
    Publié le 23 mai 2012 à 12:32, modifié le 23 mai 2012 à 12:34
    14 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 2 oct. 2015
    /!\ Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 8 ans.
    5 personnes sur 5 ont trouvé cette critique utile.
    Alors qu'est ce que Space Engineers ?
    Ce jeu, créé par Keen Software en septembre 2013 et arrivé sur Steam en octobre 2014, vous propose de jouer les spationautes.
    Il s'agit d'un jeu type bac à sable dans lequel vous allez pouvoir créer, comme bon vous semble, des vaisseaux petits ou gros, ainsi que des bases spatiales pour ensuite les utiliser en solo ou en multijoueurs.

    Le plus ? Les constructions se déforment et explosent ! La gestion des dégâts est vraiment bluffante (mes premières heures de jeu se sont bornées à me crasher sur les astéroïdes, ou à m'encastrer dans d'autres constructions pour le plaisir...) .
    Contrairement à Minecraft, Space Engineers est plus poussé graphiquement (il est d'ailleurs passé en Direct X11 dernièrement) . La gestion des lumières ainsi que les reflets métalliques est bien faite.
    Les joueurs débutants auront la joie de découvrir les scénarios mis en place récemment pour apprivoiser les différentes fonctions car ce jeu s'étoffe sans cesse jusqu'à devenir vraiment complexe par moment. Cependant, rien ne vous oblige à vous lancer dans toutes ces choses pour profiter du jeu. Certains se contenteront de créer des petits vaisseau pour jouer en PvP sur les serveurs, d'autres se lanceront dans des constructions pharaoniques en groupe ou en solo (Il y a d'ailleurs de nombreux vaisseaux disponibles sur le workshop de Steam dont certains sont vraiment magnifiques et très fonctionnels et complexes) .

    Ce jeu est en early access, ce qui veut dire qu'il n'est pas terminé mais déjà disponible sur Steam. Malgré tout, le jeu est déjà bien complet avec un mode créatif et simulation en solo et multijoueurs. Les développeurs sont très présents et des mises à jours tombent tous les jeudis soirs (prochainement, les planètes feront leurs apparition avec gravité et atmosphère pour certaines) , sans oublier les joueurs eux mêmes qui proposent de nombreux mods sur le workshop de Steam.

    Quels sont les différents modes ?
    Le mode créatif vous permet de créer sans aucune contrainte (pas de perte d'énergie de votre combinaison spatiale, ni de manque d'oxygène... et donc de mort) .
    Le mode simulation devient plus intéressant car votre combinaison va se décharger, ce qui vous obligera à surveiller votre jauge pour ne pas finir à la dérive dans l'espace. Parallèlement à cela, vous avez aussi la jauge d'oxygène à surveiller, sans quoi votre mort sera encore plus rapide...
    Pour finir, vous devrez faire attention à ne pas tomber de trop haut (lorsque vous serez dans une zone avec gravité) ou à foncer trop vite dans des obstacles (votre combi n'est pas antichoc...) . Ensuite, vous serez limité en port de charges, contrairement au mode créatif ou les blocs apparaîtront tout faits, et vous devrez utiliser les outils pour fabriquer vos blocs (ce qui pompera un peu plus votre réserve d'énergie) si toutefois vous avez les pièces détachées nécessaires.
    Si vous avez la fibre créative et aimez la SF, ce jeu vous conviendra surement.
    5 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 23 janv. 2015
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    5 personnes sur 5 ont trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de Haesik Haesik
    Difficile de ne pas tomber accroc à ce jeu "pokémonesque" qui pourrait passer inaperçu au milieu de la myriade de passe-temps de plus ou moins bonne qualité qui traînent sur nos smartphones. Si vous le voulez, vous pourrez passer des heures à entraîner vos monstres pour réaliser l'équipe de vos rêves afin de maîtriser le end-game (le combat contre les équipes d'autres joueurs). La diversité des monstres et les runes indispensables qui permettent de les améliorer laissent la place belle à l'optimisation et au theorycrafting.  
    Le jeu est stable, avare en bugs, tandis que les graphismes sont plaisants tout en étant accessibles pour toutes les machines. Les développeurs sont très actifs et ajoutent régulièrement de nouvelles zones et de nouveaux monstres en plus de créer très régulièrement des events permettant de gagner divers objets aidant à la progression du jeu.  À cela, on ajoute une communauté toujours plus importante qui fournie nombre de guides en tous genres. Il existe bien un cashshop mais les prix sont des plus prohibitifs laissant la grande majorité des joueurs sur un pied d'égalité.

    Coté négatif, il est nécessaire d'évoquer une traduction largement perfectible mais qui permettra sans problème de jouer. Finalement, le jeu reste un jeu asiatique basé sur le farming intense qui pourra en lasser certains, même si un mod de combat automatique efface quelque peu cet aspect.

    Impossible de ne pas parler du caractère hasardeux de l’obtention des monstres qui pourra vous priver de la bestioles de vos rêves indéfiniment pendant que votre voisin en obtiendra trois exemplaires après quelques heures de jeu. Frustrant,  certes, mais cela fait une partie du charme du jeu tout en étant compensé par le reste.


    Bref, un bon moyen de passer le temps de manière durable et plaisante.
    5 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 20 nov. 2010
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 13 ans.
    6 personnes sur 6 ont trouvé cette critique utile.
    NWN2 promettait beaucoup et la communauté plaçait beaucoup d'espoir dans ce jeu vu le succès de NWN1.

    Malheureusement, l'éditeur demande beaucoup trop de ressources et plusieurs bugs n'ont pas encore été corrigés à ce jour.

    Concernant les campagnes officielles, elles sont largement au dessus de celles de NWN1 mais il faut reconnaître qu'il faut parfois du temps pour bien entrer dedans, notamment avec le tutoriel de celle de NWN2 (sans les extensions) , mais elles valent malgré tout la peine d'être faites.

    Ensuite, ce jeux est fort de nombreuses classes et classes de prestige et d'un vaste choix de races, ce qui offre beaucoup plus de liberté dans la création des personnages qui peuvent être plus personnalisé qu'avec NWN1.

    Dans les campagnes, l'artisanat prend enfin de l'importance et permet de se fabriquer des objets beaucoup plus intéressant que ceux que l'on trouve dans les coffres.

    La gestion des compagnons est très pratique, ils peuvent dans certains cas être incarné en lieu et place de notre personnage. Cependant, leurs IA fait parfois défaut, comme lancé un sort de niveau 9 pour un tout petit monstre.

    Ce jeu mérite malgré tout d'être testé.
    Publié le 27 oct. 2009 à 13:01, modifié le 20 nov. 2010 à 20:15
    6 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 15 juil. 2016
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 7 ans.
    4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.
    Fan des Total WAR et touché par la publicité, j'ai acheté Total War Warhammer (qui n'est pas donné, ceci dit) ...

    Total War Warhammer,  c'est take my money pour 20 heures de plaisir :

    Le jeu est vide, la campagne est sans intérêts (même en mode très difficile ou légendaire) , il n'y a même pas de sous-titres francophones (ou autres)  et ne pensez pas avoir des grands sièges contre l'IA. (ils sont au mieux simplistes, au pire,  inexistants) .

    Pour les habitués, on finit par ne même plus prendre part aux batailles et à utiliser la résolution automatique pour enchaîner les tours en boucle.

    Si toi aussi tu as aimé la tactique des anciens Total War, tu seras bien déçu.

    Au final, tu spams le mode multijoueur (qui lag sérieusement) , avec des leaves en pleine partie pour avoir des batailles sans stratégie, centrées sur des unités monstrueuses (grosses unités au corps à corps : on fonce dans le tas et wp) . J'ai même vu des hôtes-joueurs les interdire en multi, c'est dire... xD

    Unités que tu retrouves dans leurs vidéos publicitaires pour t'annoncer de nouvelles races jouables via des patchs... payants, bien sûr.

    Ah oui, précisons que tu dois avoir la même version que les autres joueurs si tu veux jouer avec eux... On comprendra volontiers où ça nous mène.

    Rends toi service et passe ton chemin.
    Publié le 15 juil. 2016 à 10:53, modifié le 15 juil. 2016 à 10:55
    4 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 16 juin 2010
    /!\ Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 13 ans.
    7 personnes sur 7 ont trouvé cette critique utile.
    Par Mohrak
    Bonjour.

    Dans l’ensemble, les critiques de Guesty sont très pertinentes et je suis d’accord avec cette vue du jeu.

    Concernant le PVE, par contre, je pense qu'il a sa place dans l'univers de ce jeu. Etant plus fan des livres Warhammer 40k, je trouve qu'il y a de nombreuses possibilités des quêtes solo et en groupes.

    Je me permets de rappeler que, par exemple, les Spaces Marines de l'ère M41 ne sont pas "nés" surhommes comme lors de l'hérésie d'Horus, mais au contraire sont de simples hommes ayant prouvé leur courage aux combats et choisis par les Elus de l'Empereur. Après, ils ont différentes quêtes et épreuves pour montrer leur bravoure et monter en grade avant même d'avoir l'honneur de servir sur un vrai champ de bataille (références ; Saga de Ragnar Crinière Noire. ed Bibliothèque interdite).

    Donc, on peut très bien imaginer une création d'un simple humain au niveau 1 (du coté imperium, bien sur) et au fur et à mesure des niveau, en fonction des choix des quêtes diverses, on peut l'orienter sur la Garde impériale, les chapitres Astartes, et mêmes des hérétiques... les choix des quêtes montant l'une ou l'autre des réputations.

    Pour conclure, j’attends beaucoup de ce MMO, trop peut-être... l'avenir le dira.
    7 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 17 janv. 2016
    /!\ Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 8 ans.
    4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.
    Par sabaton
    L'Aube des aigles, c'est un jeu via navigateurs, d'avion, de tank, de navire.
    Mais attention, ce n'est pas World of Machin, War Thunder ou Steel Oceans. C'est un jeu de stratégie avec de grandes options tactiques.

    Les joueurs y incarnent des personnages qui évolueront au cours du jeu (caractéristiques, compétences, spécialisations, grades, réputation) .
    Mais attention, ce n'est ni un JdR, ni un MMORPG, ce n'est donc pas la partie centrale du jeu.

    Le jeu reprend le thème de la seconde guerre mondiale. Le matériel est historique et évolue au cours du jeu. Les alliances respectent le cours de l'histoire. Mais le cheminement de la guerre et des batailles dépendra des choix des joueurs et de leur capacités à communiquer et se coordonner entre eux. Ce n'est donc pas un jeu solo où l'on joue dans son coin pour "killer" ou "scorer".

    L'Aube des Aigles est un jeu de stratégie multijoueur. Un MoW, pour Multiplayer Online Wargamme

    La richesse du jeu, c'est sa documentation. Le matériel y est décrit avec soin et précision. Le joueur a accès à un large choix de matériel et chaque nation à ses propres véhicules. C'est le jeu qui propose je pense le plus de matériel possible
    Les options de jeu sont nombreuses et il faudrait un livret pour les décrire toute.

    C'est ce qui en fait aussi son défaut. Le temps d'apprentissage est long et la formation n'est pas forcement progressive. Le joueur est vite mis dans le bain et peut se retrouver très vite perdu sous la masse d'informations à retenir et les importants choix d'actions possibles. D'autant que selon le type de personnage (pilote ou officier) , certaines notions n'ont pas la même importance (XP, Moral, échelle des valeurs, coûts des actions) . Heureusement la communauté est présente et aide les nouveaux a appréhender le jeu. Cela compense en effet les règles peu centralisées et dispersées. Mais l'aide de jeu en ligne existe et permet quand même d'appréhender un concept et de s'en sortir.

    L'ambiance est détendue. La communication se fait par forum et un serveur Mumble. Le roleplay existe mais ne représente pas une facette importante du jeu, tout comme l'animation du site. La documentation photographique est aussi un point fort du jeu et permet de créer une ambiance historique malgré l'absence de technologie 3D et de vidéo HD

    Pour conclure, l'Aube des Aigles est un jeu complet et détaillé qui demande du temps et de l'investissement et qui n'avance pas si les joueurs ne prennent pas d'initiatives. Mais chacun peut trouver sa place en fonction de ses attentes et ses capacités d'implication et de connexion.
    4 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 22 mai 2010
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 13 ans.
    5 personnes sur 5 ont trouvé cette critique utile.
    Mount and Blade: Warband n’est pas un MMO, pourtant le jeu est imprégné par le style plus que la plupart des MMO actuels : un monde ouvert, une diversité d’actions incroyable, un monde impitoyable où la diplomatie, les alliances, la traitrise et enfin la guerre sont omniprésents.

    Un jeu de rôle/action/stratégique innovant et réaliste, ici pas de magie, pas de nain ni de troll, juste des humains au Moyen-Âge, une période de la race humaine trouble, mais tellement plus intense et réel.
    On commence la partie en simple mercenaire avec quelques compagnons, dont des héros et votre avatar que vous verrez évoluer dans le jeu comme dans n’importe quel jeu de rôle, vous pourrez le spécialiser dans un domaine (médecine, ingénierie, combattant, rôdeur, etc. ).

    Au fil des aventures, vous aurez la possibilité de devenir vassal d’un roi, posséder des terres, vous marier, créer des alliances et peut-être un jour devenir roi.
    Attention aux jeunes aventuriers qui veulent bruler les étapes, le destin peut être cruel pour eux et leur royaume fantoche peut très bien se transformer en tombe.
    Un jeu qui est devenu culte et qui possède une communauté imposante et active, cette communauté qui fournit bon nombre de mod, des fois supérieurs au jeu original.
    Un jeu qui possède une partie multiplayer ou des centaines (222 joueurs max sur certains serveurs) de joueurs s’affrontent dans des combats sanglants, vous avez des captures de flag, des batailles, des matches à mort et bien d’autres.
    Mais attention, un fou furieux avec une hache à deux mains risque de faire plus de dégâts dans son camp que dans celui adverse, ici on parle de réalisme, un archer doit tenir compte de la flèche parabolique, plus des déplacements de la cible. Une période d’adaptation s’impose, mais c’est à la porté de tous.

    Un jeu à tester pour les amoureux des jeux vidéo, pour éviter de passer sur un jeu qui risque de marquer l’histoire du jeu vidéo.
    5 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 23 sept. 2013
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 10 ans.
    3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    Dans le registre du beat'em all, Foul Play mise sur le spectacle. L'originalité du titre de Mediatonic est de faire monter le joueur, seul ou en binôme, sur les planches d'un spectacle dont il est la vedette. Les monstres sont des figurants costumés, les décors se montent et se démontent avec le technicien à l'oeuvre tandis que les acclamations du public, mesurées avec un applaudimètre, font figure de barre de vie. L'histoire fantasque du Baron Dashforth va ainsi se poursuivre durant cinq scènes durant l'époque Victorienne.

    Visuellement en 2D, le jeu évolue avec un défilement horizontal avec la possibilité de se déplacer dans la profondeur. Résolument plat, on retiendra la patte graphique cartoon que l'on aimera ou non. Les petits détails vont néanmoins lui donner un certain cachet, comme la canne pour récupérer les monstres figurants une fois vaincus ou les éléments des décors qui nous attaquent, portés par des accessoiristes vêtus de noir.

    Le gameplay de Foul Play repose sur les enchainements de coups ou combos à réaliser pour retenir l'attention des spectateurs. La scène parfaite consiste à achever tous les ennemis avec un enchainement continu, sans encaisser de coup. Il faudra donc user de l'esquive et du blocage, bien aidé par l'indication visuelle au-dessus de l'ennemi préfigurant de l'attaque. Plus le combo est important, plus la salle sera chauffée et enthousiaste, entrainant crescendo des lancés de chapeau et des acclamations, pour contribuer à une ambiance sonore travaillée.

    Pourtant, c'est plutôt des tomates que l'on aimerait lancer. L'action est bien trop décomposée, empêchant de s'emballer comme on peut l'attendre d'un beat'em all. D'une lenteur effroyable, tant dans le maniement du personnage que l'enchainement de l'action, on a l'impression d'être piégé dans un spectacle qui n'en finira jamais. Sans impression de puissance ou de punch, ce qui est le comble d'un beat'em all, poursuivre l'aventure peut relever du calvaire, sentiment néanmoins atténué en coopératif avec un autre joueur. La facilité du titre est elle aussi déconcertante et cela demandera beaucoup d'efforts pour perdre une partie. On peut chercher un peu de difficulté du coté des défis à remplir, pour un jeu que l'on termine en environ trois heures, sans vraiment l'envie de recommencer.

    En guise de conclusion, il faut considérer Foul Play comme un spectacle unique. La mise en scène est correcte mais l'action n'est pas au rendez-vous, transformant la représentation en une longue et douloureuse aventure vidéoludique.
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 11 août 2010
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 13 ans.
    9 personnes sur 12 ont trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de DaZe DaZe
    J'ai démarré Starcraft 2 il y a seulement trois jours.
    Mon premier bilan est le suivant :

    L'histoire semble se dérouler dans la foulée du premier épisode sorti en 1998.
    On retrouve les trois races, mais ce premier opus ne comporte que la Campagne Terran (25+1 missions). Les autres races restent jouables en partie libre ou en multi.

    Les cartes sont splendides, animées, et très colorées (sans être trop criardes) de dimension raisonnable sans jamais être immenses.

    Les unités sont variées, avec quelques nouveautés appréciables que vous découvrirez au fil de la Campagne Terran.

    En termes de difficulté, les premières missions sont simples et ne devraient pas poser de problème aux JOLiens en mode normal. Le mode BRUTAL est lui assez violent !

    Le point majeur est le multi (1Vs1 ou 2Vs2)
    Je démarre juste ce coté, donc à prendre avec des pincettes.
    Le multi est organisé en ligues.
    Au début vous démarrez dans la ligue débutant et ensuite en fonction de vos Victoires et des adversaires que vous affrontez vous montez de ligue.
    Comme dans le premier opus le PvP est compliqué, car tout va très vite. On est pas la pour faire la meilleure colonie, organisée et boostée à mort. On est juste là pour en finir avec l'adversaire.

    Quelques informations :
    Jeu en réseau LAN impossible
    Connexion internet obligatoire pour activer le jeu
    Avec un DELL Inspiron15 (Core I5 + ATI 5470) le jeu rame un tout petit peu en Qualité moyenne.

    Un superbe jeu selon moi, pour revivre la nostalgie d'il y a 12 ans et pour un mode multi qui existera encore dans 10 ans selon moi.

    DaZe
    9 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 23 nov. 2010
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 13 ans.
    4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de zitzit zitzit
    Je vais parler ici de l'édition Légendaire. Je n'ai jamais joué à la première édition.

    Les points positifs :
    - le respect des règles du jeu de plateau (édition 6) , fidèles, même si certaines sont encore un peu buggées, les amateurs du jeu d'origine s'y retrouveront.
    - le nombre d'équipe : une vingtaine au total. Tout le monde y trouvera son compte. C'est ainsi qu'aurait du sortir la première édition.
    - l'ambiance sonore et visuelle. Sans être incroyables, les commentaires des deux commentateurs sont amusants et l'aspect rend hommage aux figurines Games Workshop.
    - le mode Blitz, bien que non testé en profondeur, apporte un petit plus aux règles de bases en permettant d'équiper les joueurs et de les customiser. Un plus agréable et plutôt cohérent.
    - le mode Temps réel, c'est bien qu'il existe pour les gens qui aiment cliquer frénétiquement, mais ça reste pour moi une aberration dans ce genre de jeu.

    Les points négatifs :
    - l'interface : Comment est-ce possible de faire une interface aussi bordélique ? ! Que ce soit pour gérer une ligue, défier un ami, chatter, tout est laborieux et mal foutu, des boutons en haut, en bas, au milieu, voire même des boutons dans des boutons (spéciale dédicace au petit parchemin sur le bouton rechercher pour rechercher un ami, ce dernier étant en fait un bouton "rafraichir"). On est perdus sous la tonne d'infos, un système d'infobulles aurait été bien vu sur les différents éléments obscurs de l'interface, même si visuellement c'est correct.
    - l'optimisation : sans être catastrophique, le jeu se permet de ramer alors qu'il ne propose pas non plus des milliards de polygones et des effets à la one-again.
    - l'accessibilité : connaissant les règles du jeu de plateau, j'ai eu peu de mal à m'y remettre, mais en me mettant à la place d'un débutant, l'apprentissage est rugueux : le tutorial est superficiel, il faudra obligatoirement passer par le livre de règles pour profiter du jeu et comprendre pourquoi le troll a pas réussi a courir trois cases ou pourquoi mon blitzeur ne peut pas tomber ce pauvre gobelin...
    - l'intelligence artificielle : certes elle a le mérite d'exister (je n'aurais pas trouvé honteux que le solo n'existe pas) , mais elle joue en cage avec toutes les races. Aucun intérêt sauf pour se faire la main au début.

    Bref si vous êtes un habitué de Blood Bowl, n'hésitez pas, le coeur du jeu est bien là, fidèle et robuste. Par contre si vous débutez, préparez vous à potasser le livre de règles, à prendre des roustes et à rager. Le mieux est de commencer avec quelqu'un qui vous accompagnera dans l'apprentissage. Sachez aussi qu'on apprécie mieux ce jeu quand on joue pour jouer et non pas pour gagner à tout prix.
    4 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 18 juil. 2021
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 2 ans.
    3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    1972, dans une prison américaine. A Way Out nous fait suivre le récit de Leo et Vincent, deux personnages que l'on croirait extirpés d'un film de gangsters des années 70, que chaque joueur aura le choix d'incarner au fil de l'aventure. Les deux taulards vont se rencontrer totalement par hasard et se découvrir un but commun : s'évader. En raison de cette rencontre fortuite et de l'espoir naissant qui en découle, nos deux protagonistes vont partager leurs ressources propres afin de tenter de s'extirper de cette cage aux barreaux d'aciers.

    C'est à un certain Josef Farès que l'on doit le scénario et la réalisation d'A Way Out. Déjà à l'oeuvre dans Brothers: A Tale of Two Sons, le leitmotiv du monsieur se dessine clairement lorsqu'on regarde ses oeuvres passées et celles à venir : le jeu en coopération. Dès lors, il n'est pas étonnant de découvrir que A Way Out ne déroge pas à la règle et propose de jouer à une campagne uniquement en coopération (locale ou en ligne) . Mieux. L'écran splitté dynamique et omniprésent revêt une importance particulière pour l'expérience coopérative. En permettant d'apprécier en permanence les actions de son partenaire et de lui venir en aide si nécessaire, A Way Out nous plonge pleinement dans cette aventure. Plus prosaïquement, nos réflexions participent autant que nos actions à notre but commun, et l'on se surprend à vivre l'évasion comme si nous y étions.

    Cette immersion, renforcée par l'amitié naissante entre les deux protagonistes, une musique certes discrète mais servant bien l'action et un rythme évitant l'ennui, font du titre une excellente expérience narrative, et une habile proposition coopérative. Bien que n'offrant que peu de liberté dans les actions, la force des transitions et les plans très cinématographiques l'emportent à mon sens sur le dirigisme du titre pour faire de A Way Out bien plus qu'un jeu vidéo : une oeuvre qui mélange à merveille les genres pour devenir vectrice d'émotions. Un must-have à découvrir avant la prochaine itération de Josef Farès et du studio Hazelight à venir : It Takes Two.
    Publié le 31 déc. 2020 à 16:04, modifié le 18 juil. 2021 à 14:12
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 23 juin 2012
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 11 ans.
    25 personnes sur 34 ont trouvé cette critique utile.
    Huit ans pour ça ?
    Allez, les quelques points positifs :
    - Belles animatiques
    - Graphismes soignés à défaut d'être éblouissants
    - Système "compétences + runes" qui permet de tester plein de builds
    - Progression jusqu'à la fin du mode Enfer : on s'amuse, il y a un peu de challenge, du fun et quelques combats sympas même si c'est très très court.

    Maintenant les points négatifs :
    - Pas de personnalisation du personnage, 5 classes, 2 têtes par classe (femme/homme) et basta !
    - Système "compétences + runes" qui engendre une multitude de clones
    - Contenu hyper court, à faire 3 fois en boucle pour débloquer le mode Armageddon
    - Mode normal soporifique, casual very welcome
    - Vue ISO 3D dépassée, confine à la nostalgie... Aucune innovation !
    - Déplacement des personnages lent, pas de saut ni d'esquive (sauf compétences dédiées). Dommage.
    - Serveurs parfois indisponibles, quand même moins que lors du lancement du jeu, désastreux.
    - Lag & roll back fréquents (j'ai une machine puissante et un bon accès internet)
    - Pas de mode off-line, obligation de joueur en ligne. Pffff... Mesquin !
    - Mode Hardcore vous mettant à la merci d'un mauvais coup de lag.
    - Mode Armageddon servant d'entonnoir pour vous amener à l'Hôtel des Ventes, et si possible à l'Hôtel des Ventes en Euro : bonjour le système pay-to-win, assumé d'ailleurs avec un cynisme déconcertant.
    - Mode Armageddon ne proposant qu'une seule et unique problématique : avez-vous le bon matériel ? Le reste (vos compétences, votre talent de joueur, votre stratégie) ne sert STRICTEMENT à RIEN si vous n'avez pas le bon matos. Juste pitoyable...
    - A la fin, puisque tous les personnages sont les mêmes (aucune personnalisation de compétence possible) , le votre se résume à un empilement de matériel. Narcissique et masturbatoire : regarde ! C’est moi qui aie la plus grosse !
    - Le plaisir de jouer est totalement sacrifié au profit de la viabilité de l'HV : faut que ça crache des thunes !

    Blizzard nous prend vraiment pour des demeurés !
    De mon côté, c'est simple, "desinstall" et bye bye !
    Je vais tester Torchlight 2 qui à l'air d'être fait, lui, par des passionnés.
    Je regrette bien de m'être fait enfler (mettre le "i" où il faut) de 60 euros.
    Ce n'est pas sain de souhaiter le pire à quelqu'un ou à quelque chose mais je ne peux m'empêcher d’espérer que ce « truc » ne se plante !
    25 personnes ont trouvé cette critique utile.
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