Star Wars Battlefront 2 retravaille sa progression

Si elle n'est pas encore datée, une mise à jour est promise prochainement. Elle modifiera la progression des joueurs de manière substantielle. Premier changement : les niveaux ne seront plus liés aux cartes possédées, mais issus d'une progression linéaire. Concrètement, jouer une classe, un héros ou un véhicule rapportera des points d'expérience, permettant de monter de niveau après un certain seuil.

Conséquence de cela, les cartes ne pourront plus être achetées. Elles seront uniquement débloquées en montant de niveau : lors de chaque level up, le joueur obtiendra un point lui permettant de débloquer une carte ou d'en améliorer une autre ; les derniers stades d'amélioration nécessiteront cependant un certain niveau de personnage. Précisons par ailleurs que cette progression de niveau sera l'unique moyen de débloquer ces cartes : elles ne seront pas disponibles à l'achat, ni avec des crédits en jeu ni avec de l'argent réel.

Quid des lootboxes, alors ? Celles-ci ne contiendront plus de cartes des étoiles et ne pourront plus être achetées. En revanche, il sera toujours possible d'en obtenir, comme récompense de connexion hebdomadaire ou en accomplissant certains défis. Elles offriront uniquement des crédits et des objets visuels, comme des emotes et des poses de victoire.

Les crédits ne servant plus à acheter des caisses de butin, ils auront une autre utilité : débloquer des apparences pour les classes, les véhicules et les héros. Celles-ci pourront également être achetées avec de l'argent réel, mais les achats se feront à l'unité ; le hasard ne rentrera pas en compte dans l'équation. Ces apparences arriveront en jeu à partir du mois d'avril.

Au final, Electronic Arts passe de cancre à élève modèle. Oui, cette mise à jour marque le retour des micro-transactions, mais celles-ci seront uniquement cosmétiques et n'auront aucun impact sur le gameplay. Mieux, aucune caisse ne sera vendue ; les joueurs pourront choisir ce qu'ils désirent acquérir. Il reste à voir quel sera le prix en crédit et en argent réel pour ces apparences, mais l'éditeur semble vouloir se racheter une conduite. Cela montre que l'adage de Coluche n'a jamais été aussi vrai : il suffit aux consommateurs de ne plus acheter pour que le produit ne se vende plus.