Aperçu de Foundry - La révolution des voxels

Développé par Channel 3 Entertainment et édité par Paradox, Foundry est un simulateur d’usines gigantesques et de logistique sur des planètes extraterrestres. Le jeu est disponible depuis mai dernier en accès anticipé pour une sortie prévue à une date non déterminée. Foundry va donc se mesurer aux titres comme Factorio et surtout Satisfactory, qui va bientôt passer en version gold. Du coup, en quoi Foundry se démarque-t-il de ce dernier ?

Aperçu de Foundry - La révolution des voxels

Tout d’abord, Foundry est un jeu qui se veut entièrement pacifiste. Il ne faut pas prévoir une logistique de défense ou autre comme dans d’autres titres ; nos efforts sont vraiment portés sur le développement général. Ce qui distingue aussi Foundry, c’est que son monde est totalement créé en voxels (comme Minecraft, pour citer un exemple que tout le monde connaît), mais avec des graphismes tout à fait respectables, pas trop cubiques.

L’histoire commence avec une station spatiale détruite et un protocole de secours qui s’active avec l’envoi de robots à la surface de la planète, dont on fait partie. On incarne un de ces robots, qui évoluera à la première personne, et qui sera rapidement géré par une IA nommée Karl qui nous guidera dans les tâches à accomplir pour parvenir, au final, à réparer la station en orbite.

12 Desert

L’environnement dans lequel on évolue est généré aléatoirement et notre première tâche est évidemment l’extraction et la synthèse de minerais bruts. Très vite, on bâtira nos premières machines comme des fours, des entrepôts, des usines d’assemblage qui prennent, très vite, des proportions assez importantes et par conséquent apportent un lot de problèmes à résoudre, eux aussi de plus en plus conséquents.

On va vite devoir déménager des machines pour créer différentes zones de production, améliorer la logistique générale, et spécialiser des « quartiers » de nos usines pour un meilleur rendement. De nouvelles ressources arrivent aussi, comme le pétrole, qui alimentera un réseau électrique de plus en plus lourd. Et qui dit nouvelles ressources dit aussi nouveaux produits travaillés qui permettent d’agrandir encore la dimension de nos idées les plus folles.

Ce jeu est vraiment un jeu pour mégalos. Il faudra terraformer des zones entières pour assouvir vos besoins primaires de « plus, plus, plus », simplement pour avoir assez de place pour poser vos fondations. Puis après, on partira vers le haut et… vers le bas. Parfois, il faudra transporter les ressources sur plusieurs kilomètres, car les filons ne sont pas infinis et tout cela au grand désespoir des écologistes.

8 BiomesGreen
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Comme dit plus haut, le jeu est en voxels. De ce fait, le système d’architecture et de construction est aussi composé de cubes qu’on peut empiler. En réalité, on est ici dans un gros jeu de « Lego/Technic » et, par conséquent, dans un jeu qui devient très vite chronophage, tant on est concentré à améliorer le processus.

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Dans l’état actuel de l’accès anticipé, on a déjà droit à un arbre technologique assez développé. Pas aisée à prendre en main, la recherche se développe par des unités de recherche qu’on doit déjà produire au préalable, et alimenter la machine de recherche. Les recherches les plus avancées en demanderont beaucoup et demanderont du coup du temps. On est par contre souvent vite bloqué dans notre progression. Il faudra parfois avancer à tâtons, les fiches informatives étant assez sommaires.

Un mode multijoueur est disponible avec un système de sauvegarde qui copie le monde pour chaque joueur, permettant d’avancer de manière indépendante sur la construction.

Le jeu est fluide, même quand on avance dans la construction des différents bâtiments, mais actuellement la planète est totalement sans vie. À part la flore, il n’y a rien qui anime l’environnement dans lequel on évolue, à part le cycle jour-nuit et le vent. Du coup, tant visuellement qu’au niveau sonore, c’est trop calme. Bon, à part Karl qui cause beaucoup et la bande originale qui est vraiment de bonne qualité et participe à l’impression d’un jeu très calme et contemplatif.

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Par extension, ce jeu semble bien pensé pour jouer sur Steam Deck : pas lourd, pas très exigeant et qui permet au temps de passer plus vite, l'idéal dans les transports.

Sans le stress du combat, ce jeu est un jeu de détente pur, prévu pour un moment chill et pour ça, il se démarque des autres. Dans son contenu, il est déjà très complet même si clairement il y a des choses qui doivent évoluer avant sa sortie finale et il est difficile de ne pas le comparer à un Satisfactory qui sort bientôt en version gold après déjà plus de deux ans d’accès anticipé et d’évolution. Toutefois, les deux jeux n’ont, pour moi, pas la même approche, comme dit juste au-dessus. Les deux jeux peuvent coexister et je fais confiance à Paradox pour le suivi du titre. On suivra l’évolution du jeu de près !

 

Aperçu réalisé par Seiei avec une version fournie par l'éditeur

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Plateformes Windows
Genres Gestion, simulation, futuriste / science-fiction

Accès anticipé 3 mai 2024 (Windows)
Sortie Inconnue

Aucun jolien ne joue à ce jeu, aucun n'y a joué.