Test de Warhammer 40 000: Space Marine 2 - Parce que rien ne dit "bonjour" comme un Bolter

Il aura fallu attendre pas moins de 13 années avant d'incarner à nouveau le Capitaine Titus. À une journée de l'accès anticipé, nous vous dévoilons nos impressions et ressentis autour du jeu.

Précédemment dans Space Marine

Le premier opus nous permettait d’incarner le capitaine des Ultramarines, Titus, dans un chapitre mettant en avant une invasion d’Orks et des forces du Chaos. Devant défaire ces deux menaces, les évènements font qu’une certaine suspicion naît au sein des hommes de Titus. À tel point qu’il finit questionné par l’Inquisition et laissant le joueur dans un certain flou quant au devenir du personnage.

Ce premier opus avait eu son petit succès tant au niveau de la qualité de la campagne que de l’ambiance générale ou encore du mode JcJ (bien qu’il y a encore à redire pas mal à ce niveau).

Dans cette suite, nous sommes projetés douze années dans le futur. Nous y retrouvons un Titus qui doit maintenant faire face à une nouvelle menace : les Tyrannides. Ce n’est plus un capitaine, mais un lieutenant et il faudra du temps avant de réellement comprendre ce qu’il s’est passé pendant douze années. Nous n’allons pas trop divulgâcher le contenu, car nous sommes ici sur une campagne assez courte (10-12h max) qui mérite clairement d’être vécue plutôt que découverte dans les lignes de ce test.

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Si, par contre, nous devions émettre un avis, c’est notamment autour de l’évolution de l’ambiance générale qui est à des années-lumière de celles du premier opus. Le moteur Saber3D nous offre ici des graphismes impressionnants permettant l’affichage de nombreuses unités, mais aussi d’environnements détaillés. Tout cela est saupoudré d’une ambiance beaucoup plus travaillée que vis-à-vis de son aîné. Nous avons ici de réelles scènes de batailles mettant en avant de nombreuses unités que ce soit au niveau des Ultramarines ou encore de l’Astra Militarum. 

Finalement, malgré un départ quelque peu mollasson, on finit vite par retrouver une ambiance époustouflante, violente et surtout sanglante ! À noter que la campagne est faisable en solo ou avec d’autres joueurs. L’IA n’est pas forcément au rendez-vous et quelques bugs ont été constatés durant le test. En effet, l’IA a tendance à avoir des commandes très claires sans pour autant les respecter. Par exemple, une fois à terre, un des personnages a la mission de vous relever tandis que l’autre combat. Il leur est impossible de switcher leur mission précommandée. De même où l’IA a tendance à ne pas exécuter les monstres (réaliser une action tuant automatiquement un monstre affaibli), préférant vous les laisser. 

L’univers n’est pas prêt pour tant de balles

Au niveau du gameplay, on reste sur un élément assez connu des aficionados de la licence W40k. Du bolter, du fusil à Plasma, de l’épée tronçonneuse ou encore du fusil laser… Vous avez tout un arsenal à votre disposition pour démonter paisiblement du tyrannide. La principale nouveauté vient du combat au corps à corps où celui-ci possède maintenant des combos ayant plusieurs fonctionnalités. Que ce soit dégager la garde d’un bouclier ou encore réussir une attaque en zone, tout est possible assez facilement. Il suffit généralement de réaliser un coup de corps à corps suivi de la même touche maintenue pour déclencher un effet.

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Il faut savoir que la plupart des armes se débloquent à mesure que vous avancez dans la campagne. Faites preuve de patience, les premières armes ne sont pas les plus passionnantes. Le gameplay est enrichi aussi avec des éléments du décor permettant de réaliser des explosions ou aussi l’arrivée de quelques mécaniques.

Outre la campagne, et de la même manière que pour son aîné, on retrouve un mode coopératif avec des opérations à réaliser en groupe de trois et un mode joueurs contre joueurs. Pour ce test, nous avons eu peu accès aux modes en ligne. Au niveau des opérations, le joueur peut choisir une classe (tactique, avant-garde, tireur d’élite…) qui dispose à la fois d’un équipement particulier, mais aussi d’une compétence ultime. Il y a actuellement six opérations disponibles ainsi que quatre modes de difficultés. On sait déjà qu’un nouveau mode de difficulté ainsi que de nouvelles opérations apparaitront avec les DLC gratuit. On notera aussi qu'un season pass cosmétique sera disponible pour les joueurs souhaitant investir quelques monnaies dans le jeu.  C’est le mode sur lequel vous passerez sans doute le plus d’heures pour débloquer toutes les récompenses/armes, mais aussi les différents arbres de talents de chaque classe.

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Parce qu’un bon tir vaut mieux qu’une longue discussion

Une de mes grosses inquiétudes concernant le jeu était au niveau de la technique, mais je dois dire qu’à ce niveau-là, je suis maintenant rassuré. La configuration utilisée pour le test (5800x3D, 6950XT) a tenu le coup. En mode ultra, il a fallu activer le FSR2 en mode qualité que pour garder 100-120 fps constant. En mode élevé, il est possible de désactiver le FSR2 pour avoir les mêmes FPS. Il est fort probable que pour les configs moins puissantes, le FSR2 (ou le DLSS chez Nvidia) viennent combler toutes vos attentes et que ça tourne comme sur des roulettes. Oubliez d’ailleurs le mode ultra qui ne comporte que peu de différences avec le mode élevé.

Concrètement, Space Marine 2 s’annonce comme une suite qui améliore grandement le matériau de base même s’il reprend certaines ficelles scénaristiques au niveau du personnage principal. L’univers n’est pas toujours non plus le plus aisé à prendre en main pour les personnes ne connaissant pas du tout W40k. Mais une fois que l’on se laisse transporter par l’histoire et surtout l’ambiance, quel pied !

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À noter qu’il existe actuellement plusieurs modes de difficultés et que le test a été réalisé sur la difficulté censée être l’expérience voulue par les développeurs. Mon conseil, c’est d'y jouer avec des amis en ligne plutôt qu’avec l’IA qui se révèle parfois très frustrante et rajoutant inutilement de la difficulté pour rien. Vous êtes un peu trop la cible des ennemis, car l’IA ne sait pas du tout prioriser ses décisions.

Finalement, pour les joueurs ayant apprécié le premier opus, il n’y a aucune raison de ne pas craquer pour cette suite. Pour les autres, je vous invite quand même à redécouvrir l’aîné pour éviter d’être trop perdu face aux premiers évènements de l’histoire. Warhammer 40 000: Space Marines 2 sera disponible en accès anticipé à partir du 5 septembre et à tout le monde à partir du 9 septembre. Il sera accessible sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et Windows à un prix avoisinant les 60 euros.

Test réalisé par Glaystal sur PC à partir de deux versions fournies par l'éditeur.

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