Test d'Ori and the Blind Forest : Definitive Edition

Le 11 mars 2015 débarquait sur Xbox One une perle indé du nom d’Ori and the Blind Forest. À l’heure où les DLC sont légions, Moon Studios a préféré une stratégie différente : nous offrir un an plus tard la « definitive édition » du jeu. Pour la modique somme de 20€ (5€ si vous possédez le jeu de base) laissez-vous plonger dans le monde merveilleux et onirique d’Ori ; parcourez les différents recoins de la forêt de Nibel avec de nombreux pouvoir afin de pouvoir qui vous permettront de réussir les nombreuses épreuves qui vous attendent.

Retourner dans la forêt se fait sans déplaisir ; c’est avec une hâte profonde que nous retournons dans cette poétique aventure en compagnie de cette charmante boule de poil.

 Dès l'introduction, nous sommes plongés dans l'univers onirique d'Ori, ce petit animal très mignon, et de son monde aux graphismes superbes. La musique ainsi que la voix du narrateur nous transportent tout de suite dans cette forêt qui se transforme tour à tour en monde lugubre ou en monde féerique.
La petite créature, qui a l'air sortie d'un film de Miyazaki, se trouve un compagnon puis, après un plot twist qui fait pleurer les plus émotifs d'entre nous (oui, on peut pleurer à chaudes larmes après seulement cinq minutes de jeu !), part à la recherche de son foyer et se donne pour mission de sauver ainsi la forêt.
Le temps de ce prologue nous suffit pour accrocher et à l'histoire et à l'ambiance, qui sans être révolutionnaires sont d'une grande qualité.

Ori et Naru qui se font des papouilles  

De nouvelles zones

D'habitude, les definitive editions ne nous gratifient que d'updates graphiques, mais celle d'Ori offre du contenu par rapport à l'histoire originale
Pour ne pas obliger les habitués à refaire intégralement le jeu, la première zone inédite, le Terrier de Noiracine, se débloque en environ une heure. Cette zone assez courte, mais néanmoins ardue, nous permet de faire la lumière sur le passé de la mère adoptive d’Ori : Naru.

Cette nouvelle zone se déroule dans le noir complet ; notre héros doit naviguer dans l'ombre en portant des orbes, permettant de faire apparaître des plateformes cachées qui deviennent visibles temporairement.
L’orbe limite la mobilité du personnage, ce qui nous expose à un danger accru, notamment dû à la présence d'ennemis et d'autres menaces.
Lors de votre première visite du Terrier de Noiracine, vous ne pourrez pas l'explorer entièrement ; de nouvelles portions de cette zone seront accessibles lorsqu’Ori débloquera de nouvelles capacités.

Metroid, me voilà

De nouvelles capacités

En effet, comme n'importe quel metroidvania, notre Ori gagne de nouvelles capacités durant le jeu. Certaines d'entre elles nous offrent de nouveaux pouvoirs de combats, d'autre nous permettent d'atteindre des zones qui nous étaient inaccessibles.
 
Dans cette édition, deux nouveaux pouvoirs s'offrent à nous : le sprint et l'éclat de lumière. Au début le sprint est limité au sol, puis monnayant quelques points d’expériences il sera possible de faire également des sprints en l'air.
L'éclat de lumière est un projectile explosif à tirer devant soi, mais qui peut aussi être utilisé pour atteindre des interrupteurs spéciaux, exploser des ennemis lointains ou créer des points pour se projeter plus haut.

Le jeu est beau, très beau.

Nouvelles difficultés et voyage rapide

La difficulté du jeu d'origine a dû provoquer des nombreuses crises de nerfs et cassages de manette ou de clavier ; la definitive edition résout ce problème en ajoutant un mode facile.
Ce nouveau mode de difficulté change le jeu de nombreuses façons, comme la réduction de la santé des ennemis ou l’ajout des checkpoints dans les zones difficiles.

À l’inverse, les hardcores gamers pourront essayer le mode une vie. Durant ce mode, vous ne serez pas en mesure de sauvegarder votre partie et lorsqu’Ori meurt, votre partie s’arrête.
Enfin, la definitive edition permet de voyager rapidement entre n'importe quels puits d'esprits que vous avez découverts.
 
La question mérite d’être posée : les ajouts de cette definitive edition sont-ils à la hauteur du prix demandé ? Pour y répondre, résumons-les. Pour commencer, Ori dispose de deux nouveaux pouvoirs qui n’étaient pas disponibles dans la version de base. Cette nouveauté amène également deux zones inédites, des cinématiques qui nous expliquent plus en profondeurs le lien qui unit Ori et Naru (personnage fort important dans l’histoire). Ultime ajout, les puits aux esprits permettent le déplacement instantané entre les différents niveaux et une sauvegarde de notre partie.
 

Bref, pour ceux qui ont déjà eu la chance de mettre la main sur le titre, il s’agit d’un ajout non négligeable. Pour les autres, tout cela ajoute une touche appréciable qui représente beaucoup plus qu’une simple mise à jour.
 

Où c'est qu'on và ?

Conclusion

Ori and the blind forest definitive edition améliore encore ce qui était déjà excellent au départ. Les ajouts sont intéressants et font de ce jeu une œuvre que la majorité des gens vont apprécier et garder en mémoire durant des années. Si vous n’avez pas encore sauté le pas, cette nouvelle version vous offrira une expérience encore améliorée. Si vous avez déjà exploré tous les recoins du jeu, les quelques euros demandés pour accéder à cette édition se justifient certainement en regard des ajouts proposés. Dans les deux cas, il n’y a donc pas de raison de passer votre chemin si le genre vous intéresse !

Test réalisé par Maiky. à partir d'une version fournie par l'éditeur.

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Plateformes Windows, Xbox One
Genres Plateformes, fantasy

Sortie 11 mars 2015 (Monde) (Windows)
11 mars 2016 (Monde) (Xbox One)

3 joliens y jouent, 4 y ont joué.