Aperçu d'Eriksholm : The Stolen Dream - Pas le jeu auquel on pensait, mais intéressant tout de même
Développé par le studio suédois River End Games, Eriksholm : The Stolen Dream avait attiré l'oeil lors de sa première présentation grâce à sa réalisation de qualité. Mais il avait aussi laissé le public de joueurs dans l'incertitude sur le genre de jeu auquel nous avions affaire. Voici un début de réponse après deux heures passées avec le jeu.

Un petit point sur l'histoire
Lorsque le jeu débute, nous faisons la connaissance d’Hanna, une jeune femme vivant avec son frère Herman dans la cité d’Eriksholm. Hanna se remet lentement d’une maladie qui se propage en ville et trouve son frère à son chevet à son réveil. Celui-ci la quitte pourtant très vite pour se rendre au travail. Mais le lendemain, ce n’est point Herman qui frappe à la porte, mais la police. Inquiète pour son frère, Hanna s’échappe et fait tout pour retrouver le disparu, même s’il faut pour cela renouer avec un passé qu’elle a laissé derrière elle.
Eriksholm, un jeu mal défini ?
Au fil des vidéos de gameplay du jeu, mon besoin de mettre le jeu dans une petite case oscillait entre le jeu d’aventure, le jeu d’infiltration ou même la stealth-strategy. Après ces deux heures passées sur cette preview, Eriksholm ressemble en fait à un jeu d’infiltration narratif en vue isométrique, bien qu’il propose de contrôler plusieurs personnages. Cette version du jeu proposait de découvrir le début de l’aventure ainsi qu’un chapitre plus avancé du scénario, où un compagnon s’est joint à la quête d’Hanna. La première heure de jeu est donc un tutoriel des bases du jeu. Hanna doit échapper aux forces de l’ordre qui la cherche et la moindre détection prolongée entraîne un game over immédiat. Il faut donc observer les patrouilles, repérer les sources de bruit et jouer avec tout ça pour planifier ses déplacements. On commence le jeu sans autres outils à notre disposition que l’environnement, ce qui transforme l’ensemble en partie de cache-cache, section déplacement entre deux cachettes dans le bon timing. La section plus avancée de cet aperçu ajoutait quelques menus outils : une sarbacane à fléchettes tranquillisantes pour Hanna et un outil de distraction pour l’autre personnage, qu’il fallait bien sûr combiner judicieusement pour avancer.
Une histoire de contrôle(s)
Le jeu peut se jouer au clavier et à la souris ou à la manette. Dans le premier cas, le jeu devient presque un point’n’click : vous cliquez pour déplacer Hanna, toutes les interactions avec l’environnement (grimper une échelle, sauter au-dessus d’un mur, etc) se font également à la souris. Le clavier sert lui principalement à déplacer la caméra, mais aussi pour modifier certaines actions de mouvement, comme la course, en combinaison avec un clic de souris. On sent toutefois assez vite les limites de ces contrôles. C’est forcément moins précis et plus lent qu’un contrôle direct du personnage. Et vu à quel point certains timings sont serrés lorsqu’on doit jongler avec deux personnages, cette lenteur peut être un problème. Le jeu semble donc plus confortable à la manette, malgré quelques affectations de contrôles un peu douteuses (le zoom de la caméra sur X et Y ?).
Quelques réserves
Contrairement à ce que l’on trouve dans d’autres jeux d’infiltration en vue isométrique, il n’y a ici aucun indicateur pour vous aider à planifier vos mouvements. Les cônes de vision des gardes par exemple n’apparaissent que lorsque ceux-ci vous détectent. Pas de mise en surbrillance des ennemis non plus, ce qui pourrait être un problème relatif. Le jeu bénéficie en effet de graphismes plutôt détaillés, et assez réussis, mais qui risquent parfois de nuire un peu à la lisibilité de l’ensemble. La mission finale de cet aperçu se déroulait ainsi de nuit et certains gardes ou chemins étaient peu visibles. À voir. J’ai également quelques réserves sur les possibilités offertes au joueur pour accomplir ses objectifs. Les quelques niveaux que j’ai pu parcourir m’ont ainsi semblés très linéaires, ce qui confirme l’orientation plus narrative du titre. Difficile de se prononcer sur la qualité de l’histoire en deux petites heures. On peut toutefois noter que les quelques cinématiques qui accompagnaient cette preview étaient de qualité, et les doublages, en anglais, semblent plutôt bon. À suivre donc.
Conclusion
Dans l’ensemble, j’ai donc trouvé Eriksholm : The Stolen Dream plutôt prometteur… à la condition de le prendre pour ce qu’il est. Soit un jeu d’infiltration à forte composante narrative qui n’a pas la complexité mécanique d’un Commandos-like auquel le mélange infiltration/équipe/vue iso pouvait faire penser. La sortie du jeu est prévue pour cette année sur PC, PlayStation et Xbox.
Aperçu réalisé par Grim sur PC à l'aide d'une version fournie par l'éditeur
Sur le même sujet :
Plateformes | PlayStation 5, Windows, Xbox Series X|S |
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Genres | Action-aventure, infiltration, steampunk |
Sortie |
2025 |
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