Avis de tempêtes dans Sea of Thieves

Sea of Thieves place le joueur dans la peau d'un pirate, aux commandes de son navire et à la tête d'un équipage, et dans ce cadre, le studio Rare s'est fixé pour ambition de créer des « expériences mémorables » chez le joueur. En conséquence, c'est assez logiquement que les océans de l'univers de jeu peuvent être balayés par de violentes tempêtes et que ces tempêtes se veulent suffisamment impressionnantes pour marquer les esprits des équipages.
Chez Rare, pour atteindre cet objectif, la conception des tempêtes a donc été confiée à deux équipes distinctes : l'équipe artistique pour concevoir une esthétique qui impressionne et l'équipe de design pour qu'elles influencent drastiquement le gameplay. C'est ce que le développeur détaille dans le dernier journal de développement vidéo en date.

Dans Sea of Thieves, les tempêtes sont gérés de façon dynamique : elles surviennent aléatoirement et sont régies de façon cohérente. Concrètement, le vent se lève (les bourrasques sont symbolisées à l'écran de sorte que les capitaines aguerris puissent « lire » le sens du vent et les évolutions climatiques), et le vent influence l'orientation de la pluie et des vagues. Les équipages subissent alors des trombes d'eau (pour être dans l'ambiance) et il devient particulièrement difficile de piloter son navire, une « véritable coque de noix dans la tempête ». La barre résiste davantage et le bateau est soumis à l'inertie de vagues déchainées, au point qu'il est complexe de garder son cap.
Par ailleurs, en cas de tempêtes la cale du bateau se remplie progressivement d'eau et il faudra donc écoper pour éviter de sombrer -- c'est une nouveauté réclamée par les alpha-testeurs et que le développeur a donc intégré au jeu. Et pour faire bonne mesure, la foudre peut également frapper le navire, voire l'équipage, et leur infliger des dommages plus ou moins sévères.
On le comprend, une tempête n'est donc jamais anodine dans Sea of Thieve (on peut y perdre son navire) et les capitaines avisés devraient réfléchir à deux fois avant d'aller au-devant du gros temps.