Test de Knowledge is Power : Generations - un quizz en Definitive Edition ?

Un an après les excellents Qui es-tu ? et Knowledge is Power, Wish Studios revient avec Knowledge is Power : Generations. Le titre est-il à la hauteur de ses prédécesseurs ?

1.jpg

Time of my life

Si Generations conserve le concept de son prédécesseur, le titre restreint fortement les thématiques présentes. En effet, chaque session est découpée en trois parties. Tout d'abord, les joueurs doivent choisir une décennie : années 80, 90, 2000 ou 2010. Puis, ils doivent choisir un univers : films, télévision, musique ou pop culture. Enfin, un sous-thème leur est proposé ; celui-ci varie selon l'univers choisi.

Entre chacun de ces choix, les joueurs doivent répondre à une question, soit un total de trois questions. Répétez l'opération trois fois, ajoutez deux épreuves intermédiaires et un grand final : vous obtenez la recette de Knowledge is Power : Generations.

2.jpg

Contrairement au jeu sorti l'année dernière, Generations aborde donc des thématiques beaucoup plus spécifiques. Est-ce positif ? Cela dépendra de votre groupe d'amis. Si vos goûts sont similaires, cela peut augmenter l'intérêt du jeu. Si, au contraire, vous avez des goûts assez différents, cela peut se révéler frustrant. Imaginons par exemple qu'un seul de vos amis ait un intérêt pour les années 80 : il n'aura presque jamais de question relative à cette question, sauf s'il utilise un privilège pour imposer son choix, car sans cela la démocratie l'emportera toujours et dirigera le jeu vers d'autres décennies. Même chose s'il est le seul amateur de musique.

On regrette également ce choix de se focaliser sur les films, la télévision et la musique. Tout le reste (notamment les jeux vidéos, la littérature et le sport) est relégué dans la catégorie "pop culture". Il aurait à mon sens été plus intéressant de laisser le choix aux joueurs, en accordant une place équivalente à tous les domaines de la culture.

En revanche, Generations est un bon moyen d'intéresser un public peu motivé par les questions de culture générale. C'est donc un choix à double tranchant. À titre personnel, j'ai été moins convaincu par ces thématiques, mais cela a par exemple suffi à convaincre ma petite amie de jouer, alors qu'elle n'avait pas été intéressée par le jeu précédent.

Il est bugué ce jeu !

Les développeurs ne se sont pas contentés d'ajouter de nouvelles questions : ils ont repensé le jeu en profondeur. Commençons par le point le plus mineur : de nouveaux personnages sont disponibles. En outre, il y a aussi tout un panel de nouveaux pouvoirs, qui s'ajoutent à ceux du premier épisode.

Ces pouvoirs sont vraiment inspirés. Ils apportent des mécaniques différentes par rapport aux précédents et varient donc davantage l'expérience. En outre, on note l'existence de certains bonus affectant uniquement l'utilisateur, tel le 50/50. Des innovations intéressantes, que l'on apprécie grandement.

Il en est de même pour les épreuves intermédiaires. Dans le premier opus, il n'y en avait que deux, toujours placées au même endroit ; cela donnait un côté très routinier. Ici, il y en a plusieurs, qui sont utilisés en alternance : cela casse efficacement la monotonie des parties. Ces mini-jeux sont en outre très différents les uns les autres, améliorant sensiblement l'expérience de jeu.

For every kind of badass

On apprécie également les nombreuses options proposées, absentes du premier volet. Il est possible de choisir les pouvoirs que l'on désire utiliser, mais aussi d'adapter le mode de jeu. Ainsi, si vous désirez faire une partie rapide, vous le pouvez. De même, le jeu permet de n'effectuer que les épreuves intermédiaires ou, à l'inverse, de s'en passer et de se concentrer sur le quizz. Enfin, les points sont comptés différemment à deux joueurs : ils ne prennent pas en compte la première personne à avoir répondu, mais le temps mis pour répondre à la question. Si cela aurait été peu pertinent en groupe plus important, c'est un bon moyen de rendre le jeu à deux joueurs intéressant.

4.jpg

On apprécie beaucoup ces options, qui augmentent la durée de vie du jeu en permettant de supprimer quelques aspects que l'on n'aime guère ou tout simplement de varier les plaisirs. Un ajout bienvenu.

Knowledge is Power Ultimate Deluxe Edition

Par tous les aspects, Generations constitue une expérience sensiblement améliorée de Knowledge is Power. Le jeu fonctionne très bien et les ajouts effectués sont toujours pertinents. Néanmoins, cela amène presque à regretter que Generations soit un jeu indépendant et non une extension. En effet, comme indiqué, je préfère à titre personnel les questions du premier opus, mais les améliorations de ce second volet (nouveaux pouvoirs, nouvelles épreuves, possibilités de personnaliser sa partie) sont très qualitatives. J'aurais aimé un mix des deux, mais cela ne rend pas Knowledge is Power : Generations moins bon : il est juste destiné à un public un peu différent que son prédécesseur.

3.jpg

Test réalisé par Alandring à partir d'une version fournie par l'éditeur.

Réactions (6)

Afficher sur le forum

Aucun jolien ne joue à ce jeu, aucun n'y a joué.