Visite Daedalic - Iratus: Lord of the Dead

Le 6 mars dernier, nous avons pu nous rendre dans les studios de Daedalic, à Hambourg, pour une présentation de leurs prochains jeux ; non seulement ceux qu’ils éditent, mais aussi leurs productions internes. L’embargo se lève sur une série de leurs projets ! Direction la seconde présentation.

Le second titre qu’on a pu voir et essayer est Iratus – Lord of the Dead, développé par Unfrozen.

Comme vous pouvez le voir dans la bande annonce ci-dessus, on incarne un ancien nécromancien qui avait été défait 1000 ans auparavant. Réveillé par des fanatiques, Iratus tente une nouvelle fois d’imposer son hégémonie sur le monde des vivants. Scénario extrêmement classique donc, si ce n’est qu’on joue cette fois les méchants de l’histoire.

On trouve déjà sur le Net quelques Let’s Play qui montrent le gameplay général et vous devinerez sûrement très vite l’inspiration générale du jeu : Darkest Dungeon. On ne peut pas parler de ce titre sans évoquer sa référence, mais ça serait réducteur de se dire que ce n’est qu’une imitation, car les mécaniques de jeu semblent pousser les possibilités beaucoup plus loin que dans son précurseur.

On incarne donc un nécromancien qui peut créer des sbires grâce à du matériel récupéré lors des différentes missions. Il a accès à une variété assez étendue de créatures, allant du simple squelette à la momie en passant par la liche et l’amas d’os. Un bestiaire intéressant dont chacun possède ses propres avantages et inconvénients. Vous pourrez composer jusqu’à trois équipes de quatre sbires que vous pouvez envoyer dans le donjon pour y éliminer les aventuriers qui y sont descendus afin d'étouffer votre ambition dans l’œuf.

Lors des parties combat du titre, vos quatre sbires sont alignés les uns derrière les autres, avec des capacités disponibles selon leur position dans cette file, à l’instar de DD. Néanmoins, la différence est que vous pouvez intervenir durant les combats avec vos pouvoirs et capacités propres. D’ailleurs, précision : quand vous entrez dans le donjon, vous pouvez choisir son niveau de difficulté, qui sera évidemment proportionnel aux récompenses glanées durant son exploration.

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Et là, déjà, on constate une grosse différence, car si vos sbires doivent être préservés pour évoluer grâce à leur expérience,Iratus aussi doit gagner en puissance et vous devrez donc réfléchir à vos priorités. Vous pouvez améliorer et équiper vos sbires ou privilégier dans un premier temps Iratus. Les premiers proposent de choisir entre deux branches de développement à chaque niveau tandis que notre héros dispose d'un arbre de talents divisé en quatre branches : Alchimie, Magie, Colère et Destruction. Vos sbires évoluent d’ailleurs en symbiose (relative) avec votre personnage, car il est par exemple possible de consacrer une de leurs actions à la régénération des points de mana de votre nécromancien.

Néanmoins ne vous attachez pas à vos sbires. En tant que bon nécromancien, ce ne sont pour vous que des créatures remplaçables et une mécanique du jeu le souligne bien, car il faut en sacrifier pour pouvoir construire des bâtiments qui vous rapporteront des bonus sur le long terme, par exemple un pourcentage d’expérience supplémentaire à chaque fin de mission, etc.

Au fur et à mesure que vous éliminez vos ennemis, vous pouvez aussi récupérer leurs cerveaux et les greffer à vos sbires pour les rendre plus forts et plus expérimentés.

Je ne pourrais pas vraiment décrire les mécaniques du jeu dans le détail, car j’ai été submergé par les possibilités des sorts et des pouvoirs, par les caractéristiques à prendre en jeu ainsi que par les de capacités et les sorts utilisables si on accumule vos personnages et Iratus. À ce niveau-là, c’est beaucoup plus complexe que Darkest Dungeon. Est-ce une bonne chose ? L’avenir nous le dira, mais la simplicité est une force de sa source d’inspiration et j’ai peur que cette vague de possibilités ne nuise au fond du jeu et à son dynamisme, car sur la forme, c’est similaire.

 

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Cette actualité est issue d'une présentation effectuée lors d'un voyage presse dans les bureaux de Daedalic, à Hambourg. Pour voir tous les articles liés à cette thématique, rendez-vous à cette adresse.

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