Aperçu de Mega Man Zero/ZX Legacy Collection

Chacun des six jeux suit la formule des jeux Mega Man (8 stages, 8 boss, assaut de la forteresse du méchant, rematch contre les boss, boss final avec 2 ou 3 formes dont au moins une aussi grande que l'écran), avec quelques variations d'un jeu à l'autre.

Zero 1, en particulier, montre peu d'initiative : niveaux courts et parfois recyclés, boss ardus, phases de plates-formes frustrantes ; si à sa sortie les pubs le qualifiaient de "brutal", un autre adjectif lui va tout aussi bien : minimaliste. En effet, le jeu doit pouvoir se terminer en une après-midi : il y a presque rien à faire en dehors du scénario.

Cela peut en partie s'expliquer par le fait que c'était à la fois le second jeu du studio sur GBA et le premier jeu avec la franchise. Heureusement, les opus suivants corrigent le tir.

Étonnamment, c'est aussi le seul jeu de la série Zero avec un hub central (le QG) et des niveaux interconnectés (le niveau du Désert est en haut à gauche, le niveau du Métro en bas à droite, etc. -quoiqu'on puisse y voir une justification dans l'histoire-), les autres jeux revenant à des niveaux complétement indépendants.

ZX, lui, commence par la sélection du personnage: garçon ou fille, ce qui n'a quasiment aucune incidence sur le scénario. Passé le stage d'introduction, le jeu se comporte presque comme un Metroidvania : grande carte de niveaux interconnectés, avec des clés de couleurs et/ou de nouvelles compétences (ex : le double saut) à acquérir pour accéder à de nouvelles zones. Le scénario, quant à lui, progresse via des missions à récupérer aux chambres de téléportation/sauvegarde.

Techniquement, le portage est très propre: la première chose qui marque, en lançant un jeu, est absence presque totale de temps de chargement. Il y a bien un délai à l'affichage de l'écran-titre, mais il est dû à l'animation du titre, et il est possible de sauter au menu principal en appuyant sur un bouton. Agrandir à une résolution moderne un jeu développé à l'origine pour une console portable (240 par 160 pour la Game Boy Advance, 256 par 192 pour la DS) amène un effet pixel art qu'il est possible de lisser via un filtre.

Les jeux DS semblent plus fins et plus détaillés que ceux sur GBA: bien plus que ce que leurs résolutions de base, finalement pas si éloignées que ça, ne le laissent supposer.

Chaque jeux offre le choix entre une version traduite (en anglais pour les Zeros ; au choix entre français/anglais/espagnol/allemand/italien pour les ZX) ou la version originale japonaise.

En conclusion, la compilation s'adresse à un public connaissant déjà la franchise Mega Man, ainsi qu'à tous ceux qui voudraient essayer une série de jeux de plates-formes exigeants.

Aperçu réalisé par Alenn Tax à partir d'une version fournie par l'éditeur.