Test Animal Crossing : New Horizons - À fond les clochettes
En vente sur Nintendo Switch depuis le 20 mars, Animal Crossing : New Horizons est le dernier né de la populaire licence Animal Crossing née en 2001 sur Nintendo 64, mais arrivée en Occident avec sa version GameCube sortie en 2002. Voilà donc presque 20 ans maintenant que des millions de joueurs se ruent sur chaque nouvel épisode et les premiers chiffres semblent montrer que ce New Horizon bat tous les records. Est-ce justifié ? À 1000% ! Ou presque.
C’est notre projet !
Sept ans après l’épisode New Leaf sur 3DS, la licence Animal Crossing revient vers nous pour une version Switch nommée New Horizons, qui a la grande responsabilité de conserver ce qui fait le charme et le succès de cette série, tout en profitant des dernières technologies afin d’accompagner la licence et ses joueurs vers un système plus moderne, plus adapté aux attentes actuelles. Le souci est que Nintendo prend souvent son temps pour faire évoluer ses licences, beaucoup de temps, et il est souvent très en retard quand il s’agit du jeu en ligne ou de certaines mécaniques de jeu. Pourtant, c’est bien sur ces points que ce nouvel Animal Crossing devait se distinguer de ses aînés tout en évitant de chambouler les fans.
Comme dans les précédents épisodes, le jeu débute par une petite introduction, qui vous met rapidement dans le bain sauf que cette fois, pas de questionnaire qui vous impose, au moins temporairement, une apparence aléatoire. Non, avec New Horizons, on passe aux choses sérieuses et on laisse enfin le joueur maître de la création de son personnage. Si l’on reste très loin des standards actuels au niveau des détails modifiables, la création de personnage reste la plus complète de la série des Animal Crossing. Plus de choix dans les coupes de cheveux ainsi que concernant la forme des yeux ; on peut même changer la couleur de peau, ce qui est aussi une nouveauté pour un épisode principal. Apparence de votre avatar choisie, il est temps de passer à la suite.
Autres nouveautés, vous pouvez décider de l’hémisphère où vous vivez, afin d’adapter la gestion des saisons, mais aussi la topographie de la carte de votre future zone de jeu. Passé ce point, vous embarquez à bord d’un avion direction le premier grand bouleversement de ce New Horizons : une île déserte. Exit le petit village déjà peuplé de quelques animaux anthropomorphiques hystériques qui vous accueillent à bras ouverts. Ici, c’est Koh-Lanta, mais sous tranxène, faudrait pas abuser non plus. Vous arrivez donc sur cette île déserte en compagnie de l’éternel Tom Nook assisté de ses compères Méli et Mélo, qui vous aident dans votre aventure, ainsi que deux autres habitants piochés au hasard dans la galerie de personnages hauts en couleur que compte l’univers Animal Crossing. Pour vous aider à progresser, Tom Nook se fait un plaisir de vous fournir tout un tas d’applications pour votre smartphone, parce que oui, même dans l’univers d’Animal Crossing ils ont des smartphones derniers cris, et vous passez votre temps à l’utiliser, car c'est par lui que la plupart des ajouts de cet épisode s'expriment. S’en suit une autre nouveauté : vous pouvez décider non seulement de l’endroit où vous plantez votre tente, mais aussi de celles des deux autres habitants et c'est également vrai pour les résidents qui s'installent ultérieurement. Pratique lorsque l’on a à cœur de contrôler l’aspect visuel de l’île. Bien entendu, cette tente n’est que temporaire et vous pouvez rapidement construire votre petite maison sous réserve de payer le petit prêt immobilier qui va avec ; faudrait pas non plus oublier qu’Animal Crossing, c’est aussi un jeu où l’argent (les clochettes) fait la loi et ce n'est pas la spéculation sur la vente des navets qui prouvera le contraire.
Et encore plus cette fois puisque Nintendo a intégré une nouvelle monnaie : les Miles. Elle a pour but de vous pousser à accomplir chaque jour de nouveaux petits défis comme parler à vos voisins, pêcher un certain nombre de poissons, arroser des fleurs, planter des arbres, décorer votre maison ou même changer de vêtements. Tout est prétexte pour vous faire gagner quelques centaines de miles. Mais à quoi sert donc cette monnaie ? Eh bien, elle vous donne accès à un magasin spécial accessible au DAC au bureau des résidents. Dans ce magasin, vous pouvez acheter quelques recettes spéciales, vos améliorations d’inventaire, des objets uniques et puis c’est à peu près tout. Il faut bien l’avouer, son utilité est limitée, mais elle sert surtout de prétexte pour pousser le joueur à accumuler plein de petites actions qui l’aident à entretenir son île.
Après avoir assimilé tout ça, il est temps de commencer le long périple pour remplir les caisses et faire de votre nouveau lieu de vie un havre de paix pour tous ceux qui souhaiteront vous rejoindre dans ce projet d’aménagement de l’île. Commerçants, nouveaux habitants, voyageurs temporaires : vous rencontrez du monde lors de vos sessions et plus que jamais, vous avez plein de choses à faire.
Do It Yourself
Le début se résume comme toujours à ramasser des fruits, pêcher des poissons, attraper des insectes et autres classiques de la licence, mais vous remarquez très rapidement qu’une autre activité occupe beaucoup de place dans cet épisode : l’artisanat. Si Tom Nook vous aide à faire vos premiers pas, il a aussi pour habitude de vous laisser toutes les responsabilités sur le dos et cela implique de devoir fabriquer à peu près tout ce qui est nécessaire au bon fonctionnement de l’île et au bien-être de ses habitants. Pour cela, vous devez ramasser les divers matériaux que vous offre l’île comme le bois, la pierre, le fer, les mauvaises herbes et autres brindilles ainsi que récupérer des recettes d’artisanat, soit auprès des autres personnages soit dans les magasins. Lorsque vous avez tout le nécessaire, direction un établi pour fabriquer l’objet désiré et roulez jeunesse ! Outils, mobilier d’intérieur, d’extérieur, et tout un tas d’objets décoratifs ou utilitaires : vous ppouvez confectionner des dizaines d’objets en tout genre pour personnaliser votre maison, mais aussi votre île. L’artisanat est très facile à prendre en main, même s’il est dommage de ne pas pouvoir procéder à la fabrication de plusieurs exemplaires d’un même objet en une seule fois sans avoir besoin de recommencer tout le processus pour chacun d'entre eux. Quoi qu’il en soit, vous passez beaucoup de temps à fabriquer de quoi vous équiper, décorer, mais aussi offrir des cadeaux à vos voisins pour améliorer vos relations.
Autre grande nouveauté, vous pouvez personnaliser vos meubles et vos vêtements grâce à une application de votre téléphone. Via celle-ci, vous pouvez créer des motifs que vous pouvez ensuite appliquer sur une bonne partie de vos objets et vêtements. Vêtements qui sont toujours aussi nombreux afin de satisfaire vos désirs de fashion victim s’assumant totalement. Mais ce n’est pas tout ! En plus de pouvoir créer vos propres motifs, vous pouvez aussi en télécharger et ça, ce n’est pas rien vu que la plupart d’entre nous ne possède pas le talent artistique nécessaire à la création de motifs un minimum utilisables sans devoir fermer les yeux. Ainsi, vous pouvez utiliser une borne se trouvant dans le magasin de vêtements, que vous débloquez au bout d’un certain temps, afin de feuilleter les créations des autres joueurs et récupérer celles qui vous plaisent. Vous pouvez aussi utiliser l’application Nintendo Switch Online (disponible sur Android et iOS) afin de récupérer les créations disséminées un peu partout sur le net via des QR codes. Ces créations sont ensuite récupérables en jeu via le NookLink accessible dans les paramètres au lancement du jeu, ce qui n'est pas très pratique, mais ça a au moins le mérite d'exister. Enfin une utilisation intéressante du online, même si ça demande toujours trop d’actions juste pour récupérer un motif.
Dernier ajout et pas des moindre, vous pouvez modifier le terrain de l’île grâce à une énième application de votre téléphone. Ainsi, il vous est permis de modifier les textures du sol, pour créer des chemins, des places ou tout ce que vous souhaitez appliquer grâce aux motifs, mais vous pouvez aussi et surtout transformer le terrain en créant ou en détruisant des falaises ou encore en changeant les cours d’eau. À cela, vous pouvez ajouter la possibilité, en passant par Tom Nook, de construire des ponts et des rampes à peu près où vous voulez et vous obtenez tous les ingrédients pour obtenir votre île unique.
Au final, cet aspect créatif prend beaucoup de place au sein de ce nouvel épisode, tellement de place qu’il est même au centre de bien des événements afin de faire évoluer l’île et de faire venir de nouveaux personnages.
À la pêche aux moules, moules, moules…
Même si les jeux Animal Crossing vous laissent libres de faire à peu près ce que vous voulez, il vous est aussi demandé de remplir quelques missions afin d’améliorer le confort de l’île et favoriser la venue de nouveaux personnages. Par exemple, Méli et Mélo vous demandent de récupérer des matériaux pour ouvrir un magasin. Ce magasin vous donne accès à plus d’objets, mais fait aussi venir Layette, un autre personnage bien connu des joueurs de la licence. De même, Tom Hook vous demande de lui ramener des insectes et autres poissons pour les répertorier et au bout d’un moment, un conservateur, lui aussi bien connu des joueurs, vient sur l’île et propose d’ouvrir un musée. Il y a tout un tas de missions de ce genre qui font évoluer votre île au fil du temps, mais aussi quelques petites quêtes annexes pour gagner des recettes, des objets de décoration, des vêtements ou encore des clochettes. Rien de bien passionnant, mais c’est toujours bon à prendre. De toute façon, ce ne sont pas les activités qui manquent pour occuper votre temps.
Parce que bon, l’artisanat, les quêtes et compagnie, c’est bien beau, mais ce qui intéresse vraiment le joueur d’Animal Crossing, c’est de pouvoir arroser ses fleurs après avoir pêché un carassin tout en imaginant déjà comment il pourra arranger ses arbres fruitiers afin d’optimiser l’espace de manière esthétique. Car oui, Animal Crossing : New Horizons reste un jeu de gestion où l’on est libre de nos actions, un mini sandbox en somme où vous pouvez modeler votre île selon vos désirs dans les limites des règles du jeu, bien entendu. Ces règles ont tout de même été assouplies pour faciliter la vie des joueurs et leur permettre de s’affranchir de certaines limitations des précédentes versions. Par exemple, si vous souhaitiez organiser les arbres de votre zone de jeu, il vous fallait d’abord couper tous les arbres présents, retirer toutes les souches, puis replanter des pousses et attendre que cela donne des arbres adultes. Dans New Horizons, ce n’est plus nécessaire. Il suffit de manger des fruits, qui donnent maintenant un surplus de force, et de retirer simplement les arbres à la pelle pour les mettre dans votre inventaire (que vous pouvez étendre à 40 emplacements) et ainsi le replanter où vous voulez. Cela peut paraître peu de chose, mais c’est en réalité un énorme gain de confort surtout lorsque l’on commence à s’intéresser à l’aménagement de l’île. Autre petite nouveauté, les restrictions sur le placement des objets en extérieur ont été réduites afin d’avoir plus de latitude sur la décoration et il est maintenant possible de coller un objet à une maison, pratique pour y placer un salon de jardin ou un étendoir à linge etc.
Il existe plein d’autres petites modifications qui simplifient la vie ou qui renforcent l'immersion, mais c’est encore trop peu quand on voit le reste du gameplay. Oui, Animal Crossing est un jeu sur lequel on prend son temps, un jeu chill comme diraient certains, qui se joue en temps réel en prenant l’heure de la console comme repère temporel (il est toujours possible de tricher en changeant la date soit dit en passant). Malgré tout, on peut quand même regretter que Nintendo n’ait pas ressenti le besoin d’améliorer l’ergonomie de son jeu pour le rendre moins archaïque. Toutes les actions sont irraisonnablement répétitives et ça en devient très vite frustrant. Vous voulez acheter plusieurs objets d’une liste ? C’est impossible en seule fois, vous devez faire tout le processus de vente pour chaque objet : parler au vendeur pour avoir accès à la liste, choisir l’objet, le valider, confirmer l’achat et confirmer que l’on veut acheter autre chose pour afficher à nouveau la liste. Excellent moyen de frustrer les joueurs. Et c’est pareil pour tout ! J’en parlais plus tôt dans le test, si vous voulez confectionner plusieurs objets sur l’établi d’artisanat, vous devez aussi les fabriquer un par un en faisant à chaque fois tout le processus. Pareil avec le musée lorsque vous donner des fossiles à examiner au conservateur. Ce dernier se lance toujours dans une longue tirade à vous donner envie de le déplumer et vous ne pouvez pas la passer, au mieux l’accélérer. Ces dialogues qui se répètent encore et encore et qui s'affichent à chaque petite action peuvent très rapidement rendre nerveux. Même lorsque Nintendo souhaite faciliter la vie des joueurs, il arrive à faire en sorte de les irriter comme avec la roue des outils, super pratique pour passer de la pelle au filet rapidement, sauf qu’il faut acheter cette option au magasin, ce qui n’a aucun sens. Autant il est normal d’acheter des emplacements d’inventaire, de nouvelles recettes d’artisanat, des vêtements, des meubles ou des graines de fleurs, autant cela devient vraiment étrange de demander aux joueurs d’acheter une amélioration d’ergonomie, qui devrait être accessible dès le départ. C'est tout bonnement incompréhensible.
Si on pouvait espérer que cet épisode Switch ferait l’effort de se moderniser pour faciliter la vie des joueurs sans pour autant dénaturer ce qui fait le charme de la licence, il faut bien admettre que le résultat est mitigé. Oui, Nintendo a fait des efforts en apportant plein de modifications pratiques, mais il a laissé le plus frustrant, qui aurait mérité un bon rajeunissement. Aucun doute que certains joueurs ne sont pas gênés par ces soucis, mais lorsque l’on cherche à ouvrir le jeu à un public toujours plus large, il n’est pas idiot de faire un pas vers la modernité. Passer rapidement les textes qui se répètent inlassablement n’aurait strictement aucun impact négatif, mais simplifierait la vie de toute le monde. Sélectionner plusieurs objets à acheter dans la liste ne ferait que faciliter la vie des joueurs et le pire, c’est que l’on peut vendre plusieurs objets d'un coup, mais pas en acheter plusieurs, un comble. C’est vraiment dommage, surtout avec tous les efforts qui ont été faits à côté.
Viens chez moi, j’habite sur une île
S’il y a bien un autre point sur lequel ce New Horizons était attendu, c’était certainement son mode en ligne. Nécessitant obligatoirement l’abonnement au Nintendo Switch Online pour être utilisé, on pouvait s’attendre à de gros efforts et beaucoup de nouveautés, mais le résultat est là aussi décevant.
Comme sur New Leaf, vous pouvez visiter les îles de vos amis, jusqu’à huit joueurs en même temps, et la seule véritable nouveauté est le fait de pouvoir limiter l’utilisation des outils aux personnes ayant le statut de « meilleur ami », ce qui permet d’éviter que certains joueurs transforment votre paradis en enfer. Vous pouvez aussi vous échanger des objets, que ce soit par courrier ou directement en face à face en les déposant au sol du moment que les joueurs ont là encore le fameux statut « meilleur ami », mais cela reste limité à certains types et ne concernent pas les insectes et les poissons par exemple.
Il y a aussi les motifs à partager comme expliqué plus haut, mais ça reste assez peu, il faut bien l’admettre.
Un point sur lequel New Horizons s’améliore est le multijoueur local. Pouvant être joué jusqu’à quatre sur une même console, il semblait être le prétexte parfait pour de chouettes soirées entre amis. Sauf qu’encore une fois, il était illusoire de croire que tout serait parfait. Au-delà du fait que la caméra reste fixée sur le joueur leader, ce qui n'est pas évident pour les autres qui ne peuvent que suivre sous peine de disparaître de l'écran et d'être téléportés vers le leader, le véritable problème vient du fait que vos compagnons ne peuvent pas faire grand chose. Et ce n’est pas une exagération, ils ne peuvent même pas parler aux différents résidents. Même les ressources récupérées ne peuvent être conservées puisqu’elles sont directement envoyées à la caisse de recyclage du bureau des résidents, ce qui en limite l’intérêt. C’est toujours du contenu supplémentaire, mais il aurait vraiment mérité plus d’attention de la part de Nintendo.
Par contre, et là c'est davantage un souci pour les familles, il est impossible d'avoir plusieurs îles différentes avec votre exemplaire du jeu sur votre console. Même si vous utilisez un autre compte, le jeu vous forcera à jouer sur l'île déjà créée. Si vous espériez laisser vos enfants jouer en ayant chacun leur île, vous allez devoir faire une croix dessus et ça c'est vraiment dommage et difficilement explicable.
Oh Marie si tu savais, la sale tête que tu te tapais
Si graphiquement Animal Crossing : New Horizons ne brille pas, il reste un énorme pas en avant face à la version New Leaf sur 3DS, bien plus limitée techniquement et pouvant piquer les yeux. Les personnages sont jolis, l’aliasing ne choque pas et l’ensemble est très cohérent au point qu'il ravira les fans de la série. On aurait peut-être aimé un poil plus, mais c’est déjà pas mal et vu la manière dont le jeu arrive à engloutir la batterie de la Switch comme un enfant peut dévorer des bonbons, c’est sûrement bien mieux comme ça. Possible qu’une mise à jour améliorera ce problème, mais flirter avec les 30% de batterie par heure en mode nomade, c’est inconcevable pour un jeu ayant une telle prestation technique. Même Xenoblade Chronicles 2 ou Zelda: Breath of the Wild sont moins énergivores et ils sont autrement plus impressionnants.
Dernier point gênant : les temps de chargement. Ils sont partout et surtout ils sont longs, donc si jamais vous jouez souvent au jeu, évitez autant que possible de quitter votre partie parce que chaque lancement est juste bon à vous arracher les cheveux. Même la sauvegarde manuelle se fait son trip perso à prendre un coup trois secondes et un autre pas loin d'une minute sans aucune raison. Pour un jeu de 2020 sur Switch, c'est quand même problématique.
Musicalement, on reste en terre connue grâce à des thèmes enjoués et colorés composé par un groupe de compositeurs parmi lesquels on retrouve Yasuaki Iwata, Yumi Takahashi, Shinobu Nagata, Sayako Doi et Masato Ohashi. Rien de vraiment mémorable, c’est du mignon en total accord avec l’univers et ça fait parfaitement le job. De plus, on retrouve à nouveau la superstar Kéké Laglisse, qui nous offre quelques nouvelles chansons dont il a le secret.
Par ici la monnaie
Après avoir lu ce test, vous pensez sûrement que cet Animal Crossing : New Horizons m’a déplu et d’une certaine manière, vous n’auriez pas totalement tort. Après 7 ans d’attente et une sortie sur une console bien moins limitée, j’espérais naïvement que Nintendo pousserait encore plus loin le concept. Malgré tout, le jeu remplit son contrat et vu son succès commercial, nul doute qu’il satisfait déjà des millions de personnes. Toujours aussi mignon, toujours aussi bon enfant et agréable à jouer par petites sessions, ce New Horizons apporte quelques nouveautés bienvenues qui encouragent la créativité des joueurs. J'aurais aimé que Nintendo fasse davantage d’efforts sur l’ergonomie et le mode en ligne, mais le jeu est déjà très riche en l’état et il vous occupera sans souci pendant des mois au fil des saisons et des différents événements que l’éditeur nous réserve (d’ailleurs, c’est le retour d’Albin le lapin fou de Pâques en ce moment).
Est-ce qu’il vaut les 59,99€ demandés par Nintendo ? Assurément si vous aimez vous créer vos propres objectifs tout en vous détendant en compagnie d’animaux anthropomorphiques légèrement étranges. Par contre, ne vous attendez surtout pas à une sorte de Starview Valley façon Nintendo ; vous seriez très loin du compte. Ce dernier est bien plus riche, mais demande aussi un investissement plus important qu’Animal Crossing où tout vous pousse à prendre votre temps et à simplement apprécier passer 30 minutes par jours à arracher les mauvaises herbes et arroser vos fleurs.
Test réalisé sur Nintendo Switch par Lianai à partir d'une copie fournie par l'éditeur.
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Plateformes | Nintendo Switch |
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Genres | Simulation, fantasy |
Sortie |
20 mars 2020 (Monde) |
1 jolien y joue, 2 y ont joué.
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