Test de Star Wars Episode I: Racer - Fast and Forcious

On continue le tour des portages des jeux Star Wars par Aspyr sur Switch avec Star Wars Episode I: Racer, sorti initialement en 1999 et qui avait récolté des critiques globalement positives et méritées, car l'ambiance Star Wars était au rendez-vous tout comme l'impression de vitesse. Alors, ça donne quoi après plus de 20 ans ?

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D'époque épique

Pour beaucoup, ce jeu était le seul intérêt de l'épisode 1 de la prélogie. Et si ce point peut se discuter, on ne peut pas nier qu'à côté du jeu "La menace fantôme", Star Wars Racer faisait plus que bonne figure.

Pour cette version sur Switch, il est important de garder en tête que ce n'est ni un remake ni un remaster, mais un portage. Donc comme pour Jedi Outcast, on retrouve des graphismes avec peu de polygones, mais bien lissés. Si cela peut faire bizarre sur les captures d'écran, une fois en course ça passe très bien. Le seul bémol se situe au niveau des décors très simplistes, mais malgré tout affligés d'un certain clipping. Alors oui, c'est un truc de l'époque, mais il aurait été appréciable de gérer cela mieux.

Par contre, du point de vue fluidité, c'est absolument parfait. On s'en rend d'autant plus compte quand on regarde les vidéos de gameplay sur Nintendo 64 ou Dreamcast. Seule la version PC des années plus tard et moddée peut se vanter de faire aussi bien.

Bien évidemment, le jeu est sublimé par les musiques de John Williams que seules les personnes de mauvais goût trouveront répétitives.

Pour piloter, des réflexes de Jedi, ça aide

Le jeu propose 25 circuits et tout autant de pilotes (dont certains à débloquer pour l'un et l'autre) sur 8 planètes différentes, chacune étant présentée par une petite cinématique qu'on l'on qualifiera pudiquement "d'époque".

Le mode de jeu principal est le mode tournoi dans lequel on choisit un pilote avant de concourir dans des championnats plus ou moins disputés. Si le tournoi amateur se gagne en jouant d'une main, l'invitational nous rend rapidement beaucoup plus humble et nous force à nous pencher sur les améliorations de notre véhicule de course.

En effet, chaque course rapporte un certain nombre de crédits selon la position à laquelle on termine, mais également la répartition des gains qu'on choisit. En amateur, je vous conseille d'ailleurs de choisir le "gagnant prend tout". Ces gains permettent alors d'acheter des composants chez Watto pour améliorer la vitesse, l'accélération, les réparations et bien d'autres choses.

Le gameplay en lui-même est absolument parfait, le pod répond bien aux commandes et peut s'incliner pour passer dans des endroits plus étroits, ce qui peut être très utiles surtout que les circuits comportent souvent différents chemins plus ou moins complexes et rapides. On dispose d'une accélération standard qui, une fois à vitesse maximale, peut être poussée au-delà des limites pour un temps compté avant que les moteurs ne prennent feu. La gestion de ces moteurs n'est d'ailleurs pas anodine vu que chaque choc ou abus d'accélération peut les abîmer et c'est dans ce genre de cas que la compétence de réparation devient bien utile. Sinon, on peut toujours laisser le tout exploser pour repartir à neuf, mais dans les niveaux de difficulté plus élevés, vos adversaires en profitent pour doubler.

On dispose de 4 vues différentes : 2 externes et 2 internes avec 2 degrés de zoom pour chaque. Chaque joueur y trouvera sa préférence. Si les vues externes donnent une meilleure vision d'ensemble, les vues internes sont les plus immersives et donnent la meilleure impression de vitesse.

C'est déjà bien...

Pour les autres modes de jeu, on trouve un contre-la-montre qui permet de tester et se tester en solitaire sur un circuit.
Et plus intéressant, un mode deux joueurs en écran partagé qui reste fluide et promet de l'amusement si votre adversaire est à peu près au même niveau que vous.

Avec ce Star Wars Episode I: Racer, Aspyr propose à nouveau un portage qui n'a pas d'autre ambition que d'être ce qu'il est. Si l'on peut regretter que le jeu ne fasse pas une séance de chirurgie esthétique, force est de constater que l'amusement reste intact et que les graphismes passent totalement au second plan quand on essaie d'optimiser son temps au tour.

En plus, tant que Nintendo ne nous fournira pas un F-Zero pour Switch, ce Star Wars Racer restera un excellent choix pour les adeptes de vitesse futuriste.

Testé par Aragnis sur Switch avec une version fournie par l'éditeur.

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Plateformes Nintendo Switch, Windows
Genres Course, fantasy, futuriste / science-fiction

Sortie 30 avril 1999 (Windows)
23 juin 2020 (France) (Nintendo Switch)

Aucun jolien ne joue à ce jeu, aucun n'y a joué.