Skull & Bones : « la production bat son plein avec une nouvelle vision »

Depuis près de trois ans, Skull and Bones se fait particulièrement discret et la sortie du jeu de pirates d’Ubisoft Singapour a déjà été repoussée à plusieurs reprises (elle était initialement attendue pour fin 2018). Pour autant, le mois dernier, des indiscrétions laissaient entendre que le jeu avait fait l’objet d’une refonte, dans la foulée de la réorganisation de son équipe de développement (pour apporter un « regard neuf ») avec Elisabeth Pellen à sa tête.

Dans une note publiée sur le site officiel, la même Elisabeth Pellen confirme ces indiscrétions. Certes Skull & Bones ne sera pas présenté dans le cadre de l’Ubisoft Forward prévu ce soir à 21h, mais « la production du jeu de bat son plein avec une nouvelle vision ». La directrice de la création ne précise pas la teneur de cette « vision » (on se souvient que les indiscrétions évoquaient un Skull & Bones reposant sur un univers persistant et des mécaniques de jeu à la fois coopératives et narratives), mais elle précise les raisons du retard pris dans le développement.

Le développeur a manifestement de hautes ambitions pour Skull & Bones, qui impliquent des défis supplémentaires et ces « difficultés nécessitent un délai pour le jeu » : la directrice évoque des « questions cruciales » auxquelles il a fallu trouver des réponses comme « comment moderniser les classiques du pirate fantasy ? Comment garantir une expérience plus immersive et viscérale ? Ou encore comment insuffler des moments mémorables en jeu ? »
Le studio a pris le temps d’apporter des réponses à ces questions et le développement va donc manifestement maintenant bon train, dans les bureaux de Berlin, Chengdu, Kiev, Paris et des Philippines d’Ubisoft.

Si Elisabeth Pellen n’en dit pas tellement plus, elle fixe néanmoins un rendez-vous à « l’année prochaine » pour un retour sur le devant de la scène et une présentation plus complète de cette nouvelle mouture du jeu de pirates. On retiendra donc que si le projet se fait (toujours) discret, il reste néanmoins bel et bien d’actualité.