Apercu de Sherlock Holmes : The Awakened - Pas de repos pour les braves

Sorti initialement en 2006 et remastérisé en 2008, Sherlock Holmes : The Awakened a maintenant droit à un remake. Derrière celui-ci, le bien connu studio Ukrainien Frogwares qui sortait fin 2021 Sherlock Holmes: Chapter One. Nous avons eu l’occasion de poser un œil sur leur travail durant une petite heure et voici notre ressenti !

On reprend les mêmes et on recommence

Pour les joueurs ayant fait leurs armes sur Sherlock Holmes : Chapter One, vous ne serez clairement pas dépaysés. Frogwares reprend ici de nombreux éléments du gameplay pour les réinjecter dans The Awakened. À tel point que l’on pourrait parfois avoir l’impression d’être dans un préquelle/séquelle. Mais ne vous y trompez pas, The Awakened possède bien son univers à part et son aspect surnaturel inspiré du mythe de Cthulhu.

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Dans cet aperçu, nous nous sommes retrouvés plongés directement dans le chapitre 3 qui se déroule dans un hôpital psychiatrique des plus louches. Sherlock se fait passer pour une célébrité ayant perdu la boule, il devient alors un « client » de choix pour les étranges expériences des médecins. Toutefois, l’objectif est bien entendu de découvrir ce qu’il se trame et vous ne tarderez pas à vous échapper de votre cellule afin de mener l’enquête.

On touche très peu au surnaturel dans cet aperçu qui fait plus office de démo technique et de gameplay que de nous mettre réellement dans l’histoire. Nous découvrons alors le système d’enquêtes, la recherche d’indices et les tentatives pour justement comprendre ce qui se déroule autour de nous. Pour ce faire, et comme expliqué précédemment, on retrouve de nombreuses mécaniques de Chapter One comme le Palais Mental ou les déguisements par exemple.

Le Palais Mental vous permet d’associer un ensemble d’indices pour mettre au point des solutions et avancer dans votre investigation. De ce fait, il est extrêmement important de chercher dans les moindres recoins l’éventuel indice qui viendra vous débloquer de votre situation. Ce n’est d’ailleurs pas toujours si simple, car, même dans la démo, j’ai dû chercher parfois 5 minutes à droite et à gauche avant de trouver la suite d’indices me permettant d’avancer et de reconstituer des scènes. Il faut parfois abuser des sens de Sherlock Holmes (les gâchettes vous permettant de faire une reconnaissance des éléments autour de vous, un peu à la Assassin’s Creed) pour justement éviter de passer à côté de quelque chose. 

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Graphiquement, le jeu profite de l’Unreal Engine qui fait clairement le travail (surtout si on compare aux versions d’il y a 15 ans), mais qui, à notre époque, reste dans norme. Ni trop beau, ni trop moche, juste agréable avec ses défauts et ses qualités. Toutefois, j’ai particulièrement aimé l’attention mise sur les plans de caméra et notamment dans les cinématiques. Les plans sont réfléchis, les jeux de lumière bien pensés et cela apporte une mise en scène particulièrement agréable.

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Techniquement, cet aperçu est bien plus solide que ne l’était Chapter One, mais nous n’avons pas non plus un monde aussi vaste à gérer. Le jeu tourne sans difficulté (58003DX, 3070) dans ses réglages maximums et est assez fluide. À voir ce qu’il en sera du produit final et surtout des zones dans lesquelles nous serons, mais c’est plutôt prometteur.

Mon ressenti

Il est clair que le choix de l’aperçu est plutôt bien pensé de la part du studio. Un hôpital psychiatrique un peu glauque, c’est souvent assez vendeur comme argument. Je regrette un peu qu’on ne fasse qu’explorer du bout des doigts l’aspect surnaturel et qu’on ne soit que dans une simple histoire déjà connue, mais je ne doute pas que les éléments se mettront en place par la suite.

Clairement, on sent toute l’expérience du studio au niveau du gameplay qui apparaît très solide d’entrée de jeu. Les mécaniques sont simples, mais efficaces. Ce que j’ai un peu plus regretté dans cette démo, c’est le manque de diversité dans les possibilités. On est sur une route et en dévier n’est pas vraiment possible ; j’aurais aimé avoir plusieurs choix quitte à en assumer les conséquences derrière. Je n’ai pas eu l’impression que j’étais en fuite dans un hôpital, mais plutôt en balade.

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Pas toujours évident de juger d’un jeu en à peine une heure de jeu. Toutefois, c’était suffisant pour piquer ma curiosité et me dire que Sherlock Holmes : The Awakened avait quelque chose d’intéressant à proposer. Nous ne serons sans doute pas sur le jeu de l’année, mais sur un jeu intéressant à découvrir entre les grosses sorties de l’année. Le jeu est normalement prévu pour ce premier trimestre 2023 et si l’envie vous prend, une démo est d’ores et déjà disponible sur Steam.

Pour finir ce billet, je tiens bien entendu à envoyer de nombreuses pensées positives au studio Frogwares qui, malgré la guerre qui se déroule actuellement autour d’eux, continue de faire ce qu’ils savent faire de mieux.  F.

Cet aperçu a été réalisé sur PC par Glaystal via une clé fournie par l’éditeur.

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