Aperçu d'Exogate Initiative - Je ne m'appelle pas Kirk... mais Skywalker

Je ne vais pas vous le cacher, ma série préférée, c’est Stargate. Alors, quand j’ai vu passer Exogate Initiative, qui en est très clairement inspiré, j’ai sauté dessus. Moi aussi, je voulais être un « Général Hammond du Texas » et mener mes recherches par delà la porte des étoiles.

Exogate Initiative est encore en accès anticipé, donc ici ce n’est qu’un premier aperçu de ce que le jeu proposera à terme. Il s’agit d’un jeu de gestion de base spatiale développé par Xeno Bits et disponible depuis le 18 avril dernier.

On est à la tête d’un centre souterrain où se trouve un portail permettant d’explorer des planètes dans des systèmes lointains. Comme les classiques du genre, nous devons creuser de nouvelles pièces pour faire tourner le centre, recruter des explorateurs, scientifiques d’abord, mais rapidement il faut des universitaires et des… soldats. Car l’exploration des systèmes lointains n'est pas toujours pacifique : d’autres espèces peuplent l’espace lointain et si je n’ai pas trouvé des go’aulds, de vilains cafards géants m’ont vite posé quelques soucis.

Mais n’allons pas trop vite en besogne.

Au début, nous commençons par créer des salles et rechercher un équilibre pour que nos employés puissent s’épanouir. Chacun d’entre eux a des besoins spécifiques qu’il faut surveiller, mais je ne vais pas trop m’attarder là-dessus, car tout n’est pas encore équilibré et implanté à ce niveau, on voit dans les descriptions qu’il y a des possibilités qui arriveront sûrement en cours d’avancée de l’accès anticipé.

Cependant, ce début donne déjà un bon aperçu de la mécanique générale : les différentes pièces que vous installez participent à un équilibre et à des besoins qui s’accentuent au fur et à mesure de votre avancée tant dans votre gestion que dans votre exploration.

Chaque pièce coûte évidemment de l’argent. Actuellement, le seul moyen pour en gagner est par l’écriture de brevets technologiques que vos scientifiques établissent au fur et à mesure de leurs découvertes. Si dans un premier temps c’est suffisant, car on a aussi des financements gouvernementaux et divers donateurs externes, on est très vite dans le rouge si on ne surveille pas, car les donations sont limitées dans le temps. Passée la date, il faut vous autofinancer. D’autres méthodes de financements sont aussi possibles avec la recherche de métaux rares ou inconnu sur des planètes explorées, en manufacturant de nouveaux alliages très demandés.

Les différentes pièces possibles sont très variées : une cantine, des ateliers avec des outils spécifiques à la traite d’informations de vos recherches, ou des machines permettant d’analyser et de conserver des échantillons ramenés de vos expéditions, des armureries, des salles de détentes, des infirmeries, des dortoirs… le choix est vaste.

Une fois les premiers besoins de vos aventuriers en herbes remplis, il est temps de s’intéresser à l’autre pan du jeu : l’exploration des mondes qui sont liés à votre portail. Cet aspect de jeu est très (trop) simple pour le moment. Vous connecter à un monde lointain vous coûte une quantité d’énergie qu’il vous faut produire dans votre base. Une fois une planète connectée au réseau, vous pouvez y envoyer une de vos équipes l’explorer, ce qu’ils font s’ils sont tous opérationnels. Une fois sur place, vos équipes prennent contact avec vous pour avoir des directives plus précises en cas d’évènements imprévus ce qui, vous vous en doutez, arrive souvent quand on explore des mondes totalement inconnus.

Ces échanges verbaux avec vos équipes donnent une certaine trame narrative au jeu qui est bienvenu. Et vos choix ont des conséquences sur votre partie.

Chaque équipe est composée de 3 membres. À vous de voir comment vous voulez les composer en piochant dans les différentes classes disponibles. Certains choix pourraient vous poser problème. Si vous avez découvert un être biologique et que vous n’avez pas de scientifiques dans l’équipe, ils pourraient passer à côté de quelque chose d’important. L’inverse est aussi vrai : des scientifiques seuls ne peuvent affronter une menace hostile sur une planète lointaine et devront rentrer dare-dare avant qu’ils y laissent leurs peaux. Je n’ai pas eu de morts dans mes parties, pour le moment… mais j’ai eu des blessés à long terme, ce qui pose un gros problème logistique général. Ils sont en convalescence donc bloquent les expéditions de leur équipe, ne peuvent travailler dans la base et… ben oui, ils coûtent toujours un salaire.

Du coup, mon conseil : n’évoluez pas trop vite. Prenez votre temps, n’enchaînez pas trop vite les expéditions et n’augmentez pas trop le nombre d’équipe. Sinon banqueroute assurée ce qui signifie un joli game over. Mais comme dit précédemment, d’autres menaces pèsent sur votre partie. Les formes de vies extraterrestres peuvent être hostiles et même venir vous causer des dégâts dans votre base si vous n’avez pas de contre-mesures d’invasion via le portail. Il y a un système de diplomatie présente dans le titre (là aussi, cela mérite encore de l’attention de la part des développeurs).

Vous devez donc armer vos gars, les équiper. Vos recherches de nouveaux minéraux vous permettent à terme de produire des exosquelettes pour lutter contre des aliens puissants, les « squabs » (ce sont ceux que j’ai rencontrés à chaque partie pour le moment). Tout est bien pensé et interconnecté, vous ne pouvez pas vraiment délaisser un pan du jeu pour vous concentrer sur un autre, ils sont tous importants.

Tout cela passe évidemment par un arbre de recherche assez simpliste, mais qu’il faut analyser pour voir vos priorités de recherches. Encore une fois, un scientifique qui fait des recherches n’est pas disponible pour des missions à travers le portail donc, encore une fois, je le répète : prenez votre temps et n’hésitez pas a réaliser une tâche après l’autre et pas tout de front.

Le jeu est facile à prendre en main, pour un habitué du genre, tant les mécanismes sont logiques. Toutefois, au moment où j’écris ces lignes, il n’y a pas encore de tutoriel digne de ce nom dans le jeu.

Sur la feuille de route, visible sur la page Steam du jeu, on peut voir que les idées ne manquent pas : recruter un extra-terrestre dans votre équipe, une gestion 4X plus étendue, de nouvelles classes, de nouveaux envahisseurs ainsi que d’autres surprises. Je referai un test à sa sortie finale, mais en état actuel il est déjà très sympa à prendre en main.

Aperçu réalisé sur PC par Seiei grâce à une version fournie par le développeur.