GAMESCOM 2023 - Kingdom : Eighties - des néons, du synthé et des BMX

Comme je l’avais dit durant mes récapitulatifs de journée à la Gamescom, je vais présenter les titres visités un peu plus en détail durant les jours qui viennent en essayant de garder un certain ordre chronologique.

La première visite était donc Kingdom : Eighties, de Fury Studios. C'est le dernier opus de la série Kingdom dont j’avais testé l’opus précédent, Kingdom : Two Crowns ici : https://www.jeuxonline.info/actualite/55738/test-kingdom-two-crowns-vrai-nolstalneuf). Je vous invite à le relire, car si nous n’avons pas testé le nouvel opus, le gameplay est dans la continuité.

Nous avons rencontré son game director, Gordon Van Dyke, pour nous parler un peu de son titre et des inspirations de son sujet.

Kingdom : Eighties, comme ses prédécesseurs, est une aventure solo mêlant micro-stratégie et gestion de base dans un univers en 2D horizontal. Cependant, après avoir exploré de multiples époques historiques passées et lointaines, la licence a décidé d'opérer un changement en se tournant vers une époque plus contemporaine, à savoir les années 80.

Ce choix audacieux de ramener le gameplay familier de la série vers une période si reconnaissable est un hommage vivant à l'ère de la pop culture, des néons éclatants et des souvenirs emblématiques. Les développeurs, en tant qu'enfants des années 80 et 90, ont puisé dans leurs propres expériences pour créer un monde fidèle à l'esprit de cette décennie.

L'élément central du jeu, le "mall" ou centre commercial, était l'épicentre de la culture des années 80, un lieu de rassemblement, de divertissement et de shopping. Les personnages, notamment les héros à BMX et les acolytes aux talents variés, incarnent l'énergie et l'aventure caractéristiques de cette période.

On incarne le "leader" qui défend sa ville et sa famille des "Greed". Accompagné par le "Champion", le "Bricoleur" et le "Magicien", et en recrutant les enfants du quartier qui deviendront des soldats et des bâtisseurs (entre enfants, l'exploitation ça n'existe pas, c'est une sainte mission), il faudra s'organiser pour préparer les défenses qui seront mises à l'épreuve la nuit venue.

L'atmosphère du jeu, marquée par le mélange des influences des Goonies et de Stranger Things, s'exprime également à travers le style visuel unique de la série. Les graphismes pixelisés prennent vie avec une touche de néon, plongeant les joueurs dans une expérience visuelle et auditive captivante grâce à la bande originale synthwave d'Andreas Hald.

Ça fait plaisir de voir un game director tellement enthousiaste dans un jeu qui, pour lui, était un projet qu'on a qu'une fois dans sa vie : permettre à nos souvenirs de revivre par le biais de notre passion et notre travail.

Kingdom : Eighties est une célébration bien exécutée des années 80, combinant habilement des éléments familiers de la série avec une nouvelle époque, offrant ainsi aux joueurs une opportunité unique de revisiter cette décennie emblématique à travers le prisme du gameplay de Kingdom.

La mission est réussie.