Aperçu de trois jeux Nacons montrés à la Gamecom

Gangs of Sherwood

On vous en avait parlé il y a quelques mois à l'occasion de la Big Ben Week : il s'agit d'un genre de Vermintinde avec un coté Devil May Cry ; on était ressorti assez satisfait de la présentation. Cette fois-ci, les personnages de Marianne et Petit Jean étaient jouables. C'est le grand bonhomme qui a été choisi pour cette session de jeu à deux joueurs, dans un niveau du milieu de la campagne, en mode normal. Le gaillard est un genre de tank, qui sans grande finesse assène des coups avec son avant bras mécanique. La particularité étant que ce dernier génère de la chaleur, représentée par une jauge qui se remplit en maintenant la pression sur la touche attaque. Il faut la garder assez longtemps pour augmenter les dégâts, mais pas trop pour ne pas perdre la charge. Une autre jauge, plus durable, augmente avec les attaques et procure aussi des bonus. Évidemment, vous êtes vulnérable lorsque vous chargez votre attaque : il faut donc avoir une bonne gestion de timing. Les sensations de jeu étaient toujours sympathiques, le gameplay action assez pêchu, mais sans être bourrin. Le niveau découvert offrait quelques ennemis dotés de mécaniques supplémentaires, comme ceux donnant un bonus de dégâts à leur alliés, à faire tomber en priorité donc, ou des engins qui protègent les ennemis de la salle, là aussi une cible prioritaire. Le Boss de fin était un genre de gros mécha qui a semblé un peu trop facile (par rapport à celui testé lors de la précédent présentation), avec le twist d'un second adversaire qui s'active à différents moments pour le soigner. Mais apparemment, avoir choisi Petit Jean a aidé à rendre l'affrontement un peu plus trivial. Artistiquement, c'est là encore toujours assez sympathique. Pas extraordinaire, mais le jeu offre une revisite originale de la légende du célèbre voleur avec une grosse touche de mécanique et d’électrique. J'ai un peu peur du contenu proposé à la sortie et de son intérêt sur la durée, mais il y a de quoi garder un œil dessus.

Robocop : Rogue City

Là encore un jeu qu'on avait pu essayer à la Big Ben Week, le FPS avec une touche de RPG avait laissé (contre toutes attentes, avouons-le) de très bonnes impressions. Nous sommes donc retournés dans les bottes de Murphy pour pacifier la ville, cette fois pour interrompre l'attaque d'une banque. Cette démo était l'occasion de découvrir le système de modification de l'arme principale. Il s'agit d'un genre de mini-jeu permettant de placer des pastilles dans des emplacements d'un schéma, pour débloquer des bonus de caractéristiques (rechargement plus rapide de X%, meilleure pénétration des balles, etc.) Cela s'accompagne possiblement de malus. Cette fonctionnalité est intéressante ; il faudra voir sur la longueur l’intérêt de ce système. Petite originalité, la mission démarre alors qu'un groupe de force de l'ordre vient d'entrer. Un objectif secondaire consiste à neutraliser plus de bandits que le reste des forces de l'ordre. Cela a semblé un peu difficile au vu du nombre de policiers, très offensifs, mais c'est un petit plus sympathique. Après avoir sécurisé assez rapidement les environs, et passé par une petite étape de dialogue (qui semble avoir des répercussions ultérieures ?), direction la sortie par un trou que les vilains ont utilisé. Dehors, place à de nouveaux échanges de tirs, plus ardus, avec cette fois des ennemis motorisés. Heureusement, il est possible de leur lancer des bennes à ordures (!) ou les motos de leur camarades tombés, ce qui permet de se défaire assez rapidement de ces motards. La mission se finit dans un petit entrepôt rempli de loubards, ce qui m'a donné un peu de fil à retordre. L'occasion de revenir sur le fait que la sortie du jeu a été repoussé, le studio ayant besoin d'un peu de temps supplémentaire pour améliorer l’expérience de jeu, notamment le difficile équilibre entre la sensation de puissance que doit dégager le contrôle de Murphy et le niveau de résistance auquel il doit faire face. En tout cas, ce fut encore un agréable moment de jeu, beaucoup plus porté sur le gunfights ; on est très curieux de voir le rendu final à la sortie.

Crown War : The Black Prince

Un tactical dans la veine des X-COM (modernes), se plaçant dans le contexte de la guerre de 100 ans, avec une touche d'ésotérisme à mesure de l'avancée dans le jeu. C'est fait par les Français d'Artefacts Studio, qui ont sorti le plutôt réussi Donjon de Naheulbeuk, un autre tactical. Le rapprochement avec les X-COM est très clair, le titre proposant des combats qui se déroulent de façon très similaire ainsi qu'une base avec des bâtiments à améliorer apportant divers bonus aux combattants. Il est également question de diverses factions alliés. Le jeu possède un système d'artisanat et d'équipements qui se démarque un peu de sa référence. Malheureusement, je n'ai pas grand chose à dire de plus, car la démo était très limitée (une mission et un aperçu de la base). L'interface est un peu austère et certaines actions ne sont pas très claires. Mais la tactique semble au rendez-vous et la customisation de l'escouade suffisamment intéressante. Au vu de la qualité de leur précédent jeu ainsi que de ce qui a été montré et expliqué durant la présentation, on est intrigué.

Aperçus réalisés par Zekkangel dans le cadre de présentations presse virtuelles organisées par l'éditeur.