Test Station to Station - Un jeu chill, mais loin d'être facile

En attendant Cities Skylines 2 qui viendra sans aucun doute bouleverser le paysage du city-builder, le studio Galaxy Grove prend l'attente à son compte et propose depuis quelques jours Station to Station. Un titre qui, derrière son nom, renferme finalement ce qu'il promet : il s'agit d'un jeu de gestion occasionnel, dans lequel votre objectif est de connecter des stations avec différents types de bâtiments. Du village perdu dans les montagnes à la mine rocailleuse des plaines, en passant par des cités bien plus grandes, sans oublier les fermes. Pour ce faire, vous devrez construire des gares et les relier par les rails.

Un mode campagne efficace et non-frustrant

Si les premiers niveaux du mode campagne sont relativement faciles à terminer, l'affaire se corse une fois que vous devez prendre en compte aussi bien des trains de marchandises que des trains transportant des passagers. Car construire à tout-va a un coût. Comme vous vous en doutez, ce sont les connexions que vous effectuez qui vous permettront de débloquer les fonds nécessaires pour arriver à tout connecter de manière logique et, surtout, en respectant les prérequis de vos missions. D'autant qu'il ne faut pas simplement se contenter de relier les bâtiments entre eux. Station to Station voit rapidement sa difficulté augmenter lorsque certains bâtiments nécessitent d'être connectés à certains autres pour, par exemple, se faire livrer un type de marchandise - ou du public, le cas échéant.

Pour réussir vos objectifs, il faut donc rivaliser d'ingéniosité, mais avec des fonds forcément limités. Réussir à connecter un bâtiment tout en respectant ses demandes en matériaux vous permettra de gagner de l'argent et donc de construire davantage de rails, qui peuvent aussi être des ponts, ce qui coûte beaucoup plus cher. Le jeu nous facilite un peu la tâche avec l'aide de cartes qui donnent accès à des bonus, par exemple en réduisant les coûts de construction des ponts ou en améliorant sensiblement la rentabilité d'une ligne. Notre esprit de déduction est donc mis à rude épreuve, sans pour autant que le jeu en devienne frustrant.

Si dans un premier temps, vous aurez sans doute du mal à terminer les objectifs secondaires - comme le fait d'avoir un montant minimum à la fin du niveau -, vos connaissances acquises avec le reste des niveaux vous permettra de revenir sur ce que vous avez fait précédemment.

Un jeu en voxel charmant

Cela peut paraître fastidieux au premier abord, mais il n'en est rien. Station to Station n'est jamais frustrant, il fait appel à notre logique et propose en outre un univers visuel en voxel tout ce qu'il y a de plus charmant. Ceux qui jouent à Minecraft n'auront ainsi aucun mal à s'intégrer dans ce monde virtuel aux cartes plutôt petites, mais qui permettent aux détails de fourmiller. Les différents bâtiments commencent à sérieusement prendre en consistance au fur et à mesure de votre avancée. L'ambiance globale du jeu permet aussi de se poser tranquillement devant son ordinateur et ainsi profiter des six régions différentes aux défis variés.

Quand j'ai demandé le test de Station to Station pour JeuxOnline, je savais déjà à quoi m'attendre et malgré cela, j'ai été vraiment charmé par la proposition. Ce n'est pas un gros jeu qui demandera des heures d'investissements et c'est tant mieux. Dès qu'il devient un peu lassant, le niveau suivant vient relancer l'intérêt et notre esprit de déduction. Au final, on s'amuse vraiment et le titre offre un excellent moyen de se perdre un peu dans ses pensées entre deux grosses productions grâce à son ambiance ultra-chill.

Test réalisé par Oyoel sur PC à l'aide d'une clé fournie par le développeur.