Test de Farming Simulator 25 – La simulation agricole, toujours plus immersive

Farming Simulator 25 : Une immersion agricole au sommet de la simulation

Je suis clairement le public cible de ce type de jeu : d'une année à l'autre, d'une version à l'autre, les évolutions sont souvent subtiles. Ces jeux se concentrent sur l'élimination des défauts ou des éléments moins efficaces, l'amélioration d'autres aspects et l'ajout de quelques nouveautés qui repoussent encore un peu les limites. Farming Simulator, Football Manager et d'autres titres similaires en sont de parfaits exemples.

Certains diront que le prix est élevé pour ce qui semble être de simples ajustements... Mais compte tenu du nombre d'heures que j'y consacre, pour moi, c'est un investissement largement rentable. Ces jeux, on le sait dès le départ, sont de qualité et correspondent exactement à ce qu'on recherche.

Un univers qui s’internationalise

Farming Simulator 25 s’aventure sur des terrains inédits grâce à l’introduction de trois nouveaux biomes : l’Occident classique, les paysages enneigés de la Russie ou de la Scandinavie, et l’Orient, qui évoque des décors inspirés de la Chine, de la Thaïlande ou encore du Vietnam. Ces environnements variés ne sont pas là pour faire joli : ils influencent directement le gameplay. La neige des contrées nordiques exige une gestion rigoureuse avec des pelles et équipements adaptés, tandis que la mousson asiatique peut nourrir les sols ou, à l’inverse, ruiner vos récoltes si vous ne prenez pas les précautions nécessaires.

Chaque biome propose un cadre narratif immersif. Vous incarnez le petit-fils d’un fermier vieillissant qui vous transmet les rênes de sa ferme, vous laissant ainsi la liberté de construire votre avenir agricole. Le mode création de personnage, intuitif et détaillé, vous permet de personnaliser votre avatar jusqu’au moindre détail, des vêtements aux coiffures, pour mieux vous projeter dans cet univers.

Un gameplay enrichi sans bouleversements

Les bases solides du gameplay restent inchangées : semer, récolter, gérer les finances et investir dans des véhicules ou des équipements. Mais derrière cette continuité se cachent des améliorations subtiles qui renforcent l’immersion.

L’introduction d’un calendrier plus intuitif, combinée à une gestion affinée des saisons, ajoute une nouvelle profondeur stratégique. Organiser vos activités agricoles en fonction des cycles climatiques devient un impératif. Vous devez également jongler avec de nouveaux défis liés à la géographie et aux caprices météorologiques : déneiger vos champs en Scandinavie ou protéger vos cultures des inondations en Asie.

Cependant, tout cela ne se fait pas sans effort. La courbe d’apprentissage est toujours au rendez-vous, avec une quantité impressionnante de détails à maîtriser. Heureusement pour les néophytes, une option de simplification permet de commencer avec des paramètres moins intimidants. Vous pourrez ainsi apprendre à atteler une moissonneuse ou à choisir les bons outils sans perdre patience.

Un focus sur l’élevage et les nouveautés animales

L’une des grandes attractions de Farming Simulator 25 réside dans son volet animalier, qui s’enrichit avec l’introduction des bébés animaux, notamment les chèvres et les buffles d’eau. Ces ajouts ne sont pas uniquement esthétiques : ils diversifient les produits agricoles, comme le lait de chèvre ou la mozzarella de bufflonne. Regarder les chèvres gambader ou les poussins s’agiter dans leur enclos apporte une touche de vie à votre exploitation, même si, hélas, vous ne pouvez toujours pas interagir directement avec eux.

L’élevage, comme la culture, se révèle exigeant mais gratifiant. Les besoins spécifiques de chaque espèce doivent être satisfaits et l’ensemble pourrait facilement constituer un jeu à part entière tant les mécaniques sont riches.

Une simulation de véhicules avant tout

À bien des égards, Farming Simulator 25 est autant un simulateur de véhicules qu’un jeu d’agriculture. Avec une impressionnante gamme de marques sous licence, le titre continue d’offrir une expérience immersive pour les passionnés de mécanique. Chaque engin, qu’il s’agisse de tracteurs, moissonneuses ou épandeurs, est modélisé avec un souci du détail remarquable.

Les véhicules ne se contentent pas d’être beaux : ils sont aussi fonctionnels. Les développeurs ont collaboré étroitement avec les fabricants pour garantir une représentation fidèle tout en maintenant un équilibre. Les différences mécaniques entre marques sont subtiles, évitant tout déséquilibre qui privilégierait un constructeur sur un autre. Cette approche encourage les joueurs à explorer une variété de machines, transformant l’achat d’un nouveau véhicule en une véritable décision stratégique.

Une accessibilité accrue, mais des limites persistantes

Malgré ses nombreuses qualités, Farming Simulator 25 n’est pas exempt de reproches. Si les tutoriels aident à prendre en main les bases, ils laissent parfois le joueur livré à lui-même face à des systèmes complexes.

Pourtant, ces limites sont aussi une force : la profondeur et la minutie de Farming Simulator 25 en font un titre destiné à ceux qui aiment apprendre par l’expérimentation. Les nouvelles options, comme le travail simplifié ou l’automatisation via l’IA, permettent de jouer selon son propre rythme.

Conclusion : une évolution maîtrisée

Farming Simulator 25 n’invente pas l’agriculture numérique, mais il peaufine une formule qui a fait ses preuves. Son ambition de proposer une simulation globale, allant des champs enneigés de Scandinavie aux rizières inondées d’Asie, témoigne d’un soin constant apporté aux détails.

Pour les fans de longue date, ce nouvel opus représente une évolution appréciable, bien qu’il ne révolutionne pas le genre. Pour les nouveaux venus, il offre une porte d’entrée accueillante dans un univers riche et complexe. En somme, Farming Simulator 25 reste fidèle à sa promesse : transformer la routine agricole en une aventure captivante et immersive.

Jeu testé par Seiei sur PC avec une version offerte par l'éditeur.