Apercu de DIGIMON STORY: TIME STRANGER

À l'occasion d'une journée de présentation de divers jeux Bandai Namco, il fut possible de jouer plusieurs heure à Digimon Story: Time Stranger. Petit retour sur le jeu manettes en mains.

Digimon, ça vous parle ? Non, pas la licence de Nintendo ! Bon ...

La seconde moitié des années 90, c'est notamment Pokémon, un succès mondial. Jeux vidéo, dessins animés, marchandising, l'argent coule à flot et ça donne des envies à d'autres que Nintendo. C'est là qu'arrive Digimon, qui se veut une alternative aux monstres de poche du petit artisan japonais. Deux licences évoluant (ahah) en parallèle, l'une ayant eu plus de succès que l'autre. On ne va pas faire l'historique de la licence Digimon, mais si le succès fut au rendez-vous quelques temps, la licence connu des hauts et des bas.

On ne va pas se mentir, les jeux de la licence Digimon ne sont pas vraiment de ceux dont on parle beaucoup dans les actualités (à l'inverse des jeux du petit artisan japonais). Sans avoir fait beaucoup de recherches, il ne semble pas non plus que ce soit de grands succès critiques ou publics. Mais le nouveau jeu de la licence fait un peu parler de lui depuis quelques temps, en raison des moyens mis dedans (plus de 8 ans de développement), et il affiche clairement quelques ambitions, en tout cas de quoi piquer la curiosité. Et spoiler, il y a de quoi se réjouir.

Premiers pas

Le jeu commence à Tokyo, on incarne un jeune agent (garçon ou fille) d'une organisation secrète. Dans la ville se trouve une grande zone emmurée depuis des années et c'est là qu'on se rend pour essayer de comprendre ce qu'il s'y passe. On traverse des tunnels puis on grimpe à l'intérieur d'une grande tour endommagée. Que ce soient les rues, les tunnels ou l'intérieur de la tour, on évolue dans des zones d'explorations assez petites, des couloirs avec quelques ramifications ou des pièces, et avec quelques mini-chargements entre chaque zones. Pas vraiment de monde ouvert ici. Mais on note que c'est assez joli et fluide.

Beaucoup de caractéristiques, image issue de la fiche Steam
Beaucoup de caractéristiques, image issue de la fiche Steam

C'est dans le tunnel qu'on croise nos premiers Digimon et que le jeu affiche les premières mécaniques de combats. On nous propose de choisir un Digimon parmi trois (ça vous rappelle quelque chose ?). J'ai choisi le petit à quatre pattes avec les ailes parce qu'ayant connu la première série d'animation adolescent, je sais qu'il évolue en Angelmon ! Ce qui n'a pas d'importance ici puisque ce passage de démo ne dure qu'une heure et demie, mais passons ... Il est expliqué qu'il y a trois types de Digimon : Données, Virus et Antivirus, c'est un peu comme le triangle d'arme des Fire Emblem. Il y a également plusieurs éléments, avec évidemment chacun une efficacité relative par rapport aux autres. Plus diverses caractéristiques classiques de personnage de RPG. Déjà là, ça commence à piquer ma curiosité, avec un aspect rpg au niveau des combats un peu touffu, on y reviendra. Plus tard, de nouveaux tutoriels nous expliquent qu'en battant plusieurs fois un modèle de Digimon, il est possible de collecter suffisamment de données pour en acquérir un pour soi. On nous explique aussi qu'ils peuvent évoluer et le menu affiche plusieurs évolutions pour un même Digimon. Il est aussi possible (et assez nécessaire) d'affecter des disques à un Digimon pour lui permettre des compétences supplémentaires. Ça commence à faire pas mal de choses à prendre en compte pour les combats.

Et justement parlons-en. On a une équipe de trois Digimon actifs, plus trois en réserve, qu'il est possible d'intervertir à tout moment durant les affrontements. Il y a une barre de tour de jeu, dont l'ordre d'action de chaque intervenant est clairement visible. Lors du tour d'un de nos Digimon, plusieurs actions sont disponibles : défense, attaque, compétence, changement (pour un Digimon en réserve) et objets. Petit twist, utiliser un objet ne met pas fin au tour de jeu du Digimon actif, maisune seule utilisation d'objet est possible par tour d'un Digimon. Cela donne l'impression d'un mélange entre du JRPG classique avec une équipe de personnages et de Pokémon, pour un résultat qui semble plutôt réussi.

On ne s'attardera pas sur la scénarisation ; en résumé, "c'est du Japoniais classique".

Plus loin dans le jeu

Efficacités des attaques sur les ennemis
Efficacités des attaques sur les ennemis

La seconde partie de la démo se déroulait un peu plus loin dans l'aventure, avec des Digimons de niveau 20, apparemment au tiers du jeu. L'occasion d'essayer une plus grande variété de Digimons et de compétences. Il semble que comme dans la série animée, les monstres numériques n'utilisent qu'une ou deux attaques signatures, les autres n'étant disponibles que via les disques dont on a parlés. À ce niveau de jeu, utiliser les forces et faiblesses prend déjà beaucoup plus d'importance, ne serait-ce que pour la durée des combats. En allant fouiller un peu dans les menus et les tutoriels, j'ai vu des histoires de caractéristiques de Digimon plus susceptibles d'augmenter que d'autres selon sa personnalité, de certaines qui se conservent plus ou moins lors d'une évolutions, de compétences pour le protagoniste, etc. ; pas mal de choses qui font très théory-crafting et min/maxing. Malheureusement, on ignore encore l'intérêt de tout ça pour le gros contenu de fin de jeu et d'éventuels défis. Mais en tout cas, il y a de quoi pas mal bidouiller pour optimiser ses monstres et le jeu prend encore de un intérêt supplémentaire.

Se déplacer sur un Digimon
Se déplacer sur un Digimon

Je ne l'ai pas mentionné au-dessus, mais les Digimon actifs de l'équipe suivent le personnage durant l'exploration. Cela n'est pas grand chose à bas niveau, mais avec des monstres plus évolués, et plus grands, ça a tout de même un peu de gueule. Il est aussi possible de monter sur certains pour se déplacer, il faut juste qu'ils aient une certaine taille et de quoi accueillir le protagoniste (on peut monter sur le dos de celui qui ressemble à un gros loup ou sur les bras du grand cactus Humanoide, par exemple).

Ça rend pas mal en jeu avec les animations, image issue de la fiche Steam
Ça rend pas mal en jeu avec les animations, image issue de la fiche Steam

Pour les environnements, il était question cette fois de bord de mer et d'exploration maritime. L'occasion encore de montrer que le jeu affiche tout de même de belles choses, et de manière fluide. De manière générale, le monde est un peu animé, que ce soient les décors, les interactions, les petites mécaniques du coin, les pnjs ; ce n'est pas grand chose, mais le monde semble vivant et c'est agréable.

À l'aventure ?

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Pour être franc, la licence Digimon ne m'attirait pas beaucoup. J'avais vu passer quelques actualités sur le jeu ces derniers temps, tout en sachant que la licence ne brillait pas spécialement en jeu vidéo ou ailleurs. Mais au vu des ambitions affichées, et ayant connu la licence ado, j'étais tout de même intrigué. Et bien m'en a pris puisqu'au sortir de ces presque trois heures de jeu, et bien j'ai envie d'y jouer ! Des mécaniques de jeu touffues, une technique plutôt réussie (c'est du AA par contre, ne vous enflammez pas) et clairement ça drague un peu les fans des premières saisons. Pour peu d'avoir un minimum d'affinités avec la licence, le jeu se montre plutôt attirant pour les fans de RPG japonais. Il faudra voir si ce qui a été aperçu tient sur la longueur de l'aventure, mais clairement j'ai été convaincu par cette session.

Aperçu réalisé par Zekkangel dans le cadre d'un événement presse organisé par l'éditeur.

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Plateformes PlayStation 5, Windows, Xbox One
Genres J-RPG, jeu de rôle (rpg), contemporain

Sortie 3 octobre 2025 (Windows)
3 octobre 2025 (Xbox One)
3 octobre 2025 (PlayStation 5)