Test The Evil Within 2

Il aura fallu attendre 3 ans pour renouer avec l’épouvante démarrée en 2014. Fruit de Tango Gameworks et de Bethesda, The Evil Within 2 s’inscrit directement dans la suite du premier opus.

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Shinji Mikami, véritable maitre de l’angoisse, à qui l’on doit notamment le succès de la franchise Resident Evil, mais aussi Devil May Cry et Dino Crisis, a laissé la place de réalisateur à John Johanas (The Assignment & The Consequence, DLC de The Evil Within) pour se consacrer à la production de cette suite. Fort de ventes de l’ordre de 2 millions de copie, il était tout naturel d’imaginer que l’équipe allait rempiler sur une suite.

Il est bien entendu recommandé de jouer à The Evil Within avant de s’attaquer à la suite testée ici.

Le test a été réalisé sur la version PC sur un Aspire V17 Nitro Black Edition (déplacements pro obligent)

 

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Attention spoil pour ceux n’ayant pas joué au premier opus : Sebastian Castellanos apprend par son ancienne partenaire Kidman que sa fille Lily est toujours en vie et entre les mains de la fameuse organisation Mobius.

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Rapidement, on apprend que la fille de Sebastian sert de noyau central à une machine (S.T.E.M.) qui permet de relier les esprits de personnes entre eux, les projetant dans un monde idéal (Matrice) où ils peuvent laisser libre cours à leurs fantasmes. Le seul moyen pour Sebastian de sauver sa fille est de retourner à nouveau dans ce monde virtuel, plus précisément dans la ville d’Union, en se connectant au STEM.

Mobius annonce cette fois la couleur à notre ex-inspecteur qui est, selon eux, l’ultime recours pour sauver Lily (et surtout leur projet). Il pourra s’appuyer (ou pas) sur leurs agents les plus entraînés déjà sur place.

Place donc à l’action et rendez-vous dans Union, une petite bourgade qui somme toute a l’air paisible, jusqu’à ce que vous rencontriez une mère qui donne des morceaux de cadavre à son enfant à qui elle a explosé la face sur une table… Bref, bienvenu dans une nouvelle descente aux enfers où il ne sera pas simple de résister à la folie.

Contrairement au premier opus où Sebastian se battait pour sa propre survie et ce dans un scénario semblant parfois décousu, ici, il fait tout pour découvrir la vérité afin de retrouver le fruit de ses entrailles.

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Dès le début, on se rend compte que même si l’on a pu ramasser une arme de poing, les munitions ne sont pas légion et l’on va devoir se contenter d’utiliser au mieux le camouflage pour déclencher un QTE permettant de tuer en un coup les zombies au couteau.

À l’inverse du premier épisode où l’on évoluait dans zones délimitées par des murs, ici le monde se veut plus ouvert. Il vous sera bien entendu possible de récupérer de la poudre et de vous créer des munitions, mais néanmoins, vous vous rendrez vite compte qu’on ne peut pas tirer sur tout ce qui bouge…

Le jeu peut être décomposé en deux parties, la première se résumant à la traque du moindre renseignement pour retrouver sa fille, la deuxième permettant de mieux comprendre la situation ainsi que le sort qui attend Lily.

En ce qui concerne le jeu en lui-même, il faut compter sur une quinzaine d’heure pour en arriver à bout et ce sans finir toutes les quêtes annexes.

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La phase d’exploration a ici un rôle primordial, car la ville d’Union est gigantesque et votre curiosité pourra être récompensée par des récompenses très puissantes. La tension est haletante tant les rencontres fortuites sont légion.

Équipé de votre radio, vous pourrez suivre le signal de la quête principale, bien entendu, mais aussi suivre des signaux de quêtes secondaires, qu’il, soit dit en passant, serait dommage de sacrifier pour finir au plus vite le jeu.

Le gel vert vous permet d’opérer des transformations de base, le gel rouge de débloquer les paliers supérieurs.

Enfin, tout comme dans le premier opus, vous pourrez améliorer vos caractéristiques grâce à une visite chez votre infirmière préférée.

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Notons ici qu’il n’y a pas de visée automatique et que vous devrez donc faire preuve de précision en attaque et de réflexes quand vous vous faites poursuivre par une cohorte de zombie (zegama beach ?).

En conclusion, The Evi Within 2 vous plonge dans une atmosphère de film d’horreur où vous aurez le plaisir d’assister à des mises en scène particulièrement travaillées.

Je vous recommande bien entendu de jouer dans une pièce sans lumière pour un résultat garanti ; veillez quand même à ne pas faire de crise cardiaque si quelqu’un vient vous tapoter sur l’épaule…

Pari gagné pour Tango Gamework et Bethesda, qui fournissent ici une suite de qualité, dont l’histoire vous tiendra en haleine et dont les rebondissements vous feront sursauter, voire plus.

Bref : tout ce qu’on demande à un survival horror digne de ce nom.

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Test réalisé par Dilmax à partir d'une version fournie par l'éditeur.

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