Test - Une balade aquatique sur Debris, de préférence à deux
Développé par Moonray Studios, l'aquatique Debris plonge le joueur sous la glace le temps d'une aventure narrative. Sombre et glaciale, cette balade prend une autre dimension en coopération.
Pour la petite histoire, une météorite est tombée du côté de l'Arctique, ce qui n'est pas pour améliorer la question du réchauffement climatique. La chaleur qui se dégage des débris éveille d'ailleurs quelques curiosités sur le plan énergétique, expliquant la présence d'une équipe de tournage envoyée par une entreprise dans un but promotionnel. Un accident balaie les questions éthiques ; la priorité est désormais de survivre en trouvant une sortie à ces parois de glace sans fin.
On plonge dans l'aventure
Propulsé à la vitesse de battement de ses palmes -- à savoir pas rapidement --, Ryan remue donc les jambes pour avancer à son rythme dans une enfilade de couloirs. Tandis que le compteur d'énergie s'égrène pour rappeler que la mort est au tournant, on scrute les parois pour trouver sa voie dans l'obscurité. Les retrouvailles avec Sonya, présence féminine sous la forme d'une voix habitant une pieuvre mécanique, se révèlent lumineuses au sens propre comme au figuré. Elle éclaire ainsi cette aventure, bien aidée par les spots lumineux installés sur le drone de reconnaissance. Un fusil sera l'autre présence rassurante, pour envoyer quelques traits de lumière -- au prix d'une partie de son énergie -- et de quoi dégommer des poissons légèrement agressifs.
Ryan a désormais tous ses arguments pour trouver la sortie. Le fil de l'histoire, avec une poignée de mystères, est cadré par la narration, découpée en niveaux sauvegardant au passage la progression. Car Debris peut aussi se révéler intraitable, les attaques de l'environnement réduisant sensiblement l'énergie, qui correspond à la traditionnelle barre de vie. Il faudra alors reprendre depuis le dernier point de sauvegarde, maudissant au passage ces bâtards de requin ©Elglon parmi les autres dangers se mettant au travers du chemin de Ryan. Après un écran de chargement légèrement long découpant chaque niveau, on passe au paragraphe suivant.
Le but de la manoeuvre sur Debris est de suivre l'éclairante Sonya, dirigée par une IA qui attend -- à l'image des autres IA -- d'être intelligente. L'idée peut d'ailleurs se retourner contre les développeurs, car elle peut parfois donner l'impression au joueur qu'il est dépossédé de ses prérogatives en se contentant de suivre un drone. On se laisse alors porter par le courant, en profitant tout de même du spectacle qui s'offre à ses yeux. L'ambiance joue également son rôle, alternant les phases oppressantes quand on est coursé par un banc de requins et d'autres bien plus sereines quand on savoure un vide glacial et profond.
La coopération, la véritable force de Debris
Ce qui empêche Debris de prendre l'eau et l'ennui, c'est véritablement la possibilité de se lancer à deux joueurs. Le compagnon d'aventure prend alors la place de Sonya, le drone éclairant le passage de Ryan tout en le soustrayant à une partie du danger. On joue alors la coopération dans toute sa splendeur, pour le meilleur et surtout pour le pire avec comme condition indispensable de communiquer en audio. Debris devient alors une proposition intéressante pour plonger deux trois soirées, si l'on est à la recherche d'une balade vidéo ludique, simple et sans prétention.
Test réalisé par Agahnon à partir d'une version fournie par le développeur.
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Plateformes | Windows |
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Genres | Aventure, indépendant, contemporain |
Sortie |
23 octobre 2017 (Windows) |
Aucun jolien ne joue à ce jeu, aucun n'y a joué.
Réactions (6)
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