Test de Super Robot Wars 30 : Rise of the Robots
Pour fêter les 30 ans de sa série de Tactical-RPG Super Robot Wars, lancée en 1991 sur Gameboy, Bandai Namco a concocté un épisode spécial réunissant une nouvelle fois certaines de ses plus populaires licences de mecha (fameux robots géants) issues de l’animation japonaise. Devant plaire à un public de niche, mais exigeant, cet épisode avait pour mission de servir d’hommage ultime tout en réussissant l’exploit de s’ouvrir à un nouveau public grâce à sa sortie mondiale. Pari réussi ?
Confiture de fraise, saucisses de Toulouse, moutarde forte, banane et chocolat
Si cela vous parle, c’est que vous êtes d’une génération ayant grandi avec des séries comme Goldorak, Macross (Robotech) ou encore Mobile Suite Gundam. Ces séries d’animation avaient pour particularité de mettre en scène des robots géants et ont créé un genre à part entière nommé Super Robot. Très populaires au Japon, ces séries ont engendré des cargos de produits dérivés et avec l’explosion du jeu vidéo dans les foyers, certains ont rapidement senti le filon. Et ce fut surtout le cas pour l’un d’entre eux : Bandai. Fabricant de jouets originaire de Tokyo, la société Bandai se fait rapidement connaître pour ses jouets bon marché ainsi que ses modèles réduits de véhicules, mais c’est à partir des années 60 que la marque devient synonyme de produits dérivés à travers le monde entier et cela ne fera que s’amplifier dans les années 70.
Grâce à la notoriété de plus en plus forte des Super Sentai - ces séries live comme X-Or, Ultraman ou encore Kamen Rider -, ainsi qu’à l’explosion de l’animation japonaise aussi bien sur l’archipel qu’à travers le monde, Bandai devient un géant incontournable, ce qui lui permet de se diversifier et surtout d’acquérir les droits d’exploitation sur tout un tas de licences dont celles qui nous intéressent aujourd’hui : les séries de mecha. Mazinger Z, Goldorak, Gundam, Macross : tous les succès passent sous son giron et si Bandai a déjà produit des jeux électroniques à la fin des années 70, c’est bien l’arrivée massive du jeu vidéo dans les foyers qui change la donne. Face au succès incontestable des consoles de salon, Bandai sort en 1990 sur NES son premier crossover mêlant certaines de ses licences dont Ultraman, Kamen Rider, Mazinger Z ou encore Gundam. Nommé SD Battle Ōzumō: Heisei Hero Basho, ce dernier engendre un spin-off qui sort l’année suivante sur Gameboy : Super Robot Taisen ou Super Robot Wars en Occident. C’est le début d’une longue série de jeux s’étalant sur trente années et s’étant écoulés à 19 millions d’exemplaires.
C’est pour souffler sa trentième bougie que Bandai - devenu Bandai Namco entretemps -, a produit un épisode spécial sobrement appelé Super Robot Wars 30. Et pour renforcer cet effet anniversaire, le jeu profite pour la première fois d’une sortie mondiale grâce à la version Steam, que nous avons pu tester pour vous. Retour sur un jeu qui aurait dû, mais qui n’a pas su.
It’s Raining Robots
Comme vous l’avez compris, Super Robot Wars est un gloubiboulga des licences de mecha dont Bandai Namco possède les droits, ou du moins une partie, et pour cet épisode on espérait voir les plus importantes enfin se retrouver dans un même jeu, car si elles ont toutes été exploitées durant ces trente années, les histoires de droits ont toujours rendu cela impossible. Bandai Namco possède bien une partie de ces droits d’exploitation, mais l’éditeur nippon ne peut pas en faire ce qu’il veut, les auteurs ayant toujours leur mot à dire. De même, d’autres entités veulent leurs parts du gâteau essentiellement via les coûteux droits sur les musiques et les doublages.
C’est en partie pour cette raison que Bandai Namco n’a jamais pu rassembler toutes ses licences les plus populaires dans un même jeu et à cela s’est ajouté un nouveau facteur : l’âge des acteurs de doublage. Si certains ont été remplacés au fil des années pour de nouvelles séries animées, comme ce fut le cas à plusieurs reprises pour le héros de Mazinger Z, d’autres n’ont pas eu cette chance et des personnages se retrouvent aujourd’hui orphelins, comme le Capitaine Harlock plus connu chez nous sous le nom d’Albator, dont le légendaire acteur de doublage Makio Inoue est malheureusement décédé. Vous pensez peut-être que Bandai Namco peut trouver d’autres acteurs, et bien détrompez-vous, car on se retrouve à nouveau face à la complexe gestion des droits. Cela aura pour conséquence les absences de plus en plus fréquentes et nombreuses de vieilles séries devenues cultes aujourd’hui.
Mais alors, comment s’en sort ce Super Robot Wars 30 ? Est-ce qu’il parvient à faire mieux que ses prédécesseurs et à honorer son statut de jeu anniversaire ? Pour tout vous dire, pas vraiment. Ne boudons pas notre plaisir, on est loin d’une catastrophe avec la présence des éternels Gundam et Mazinger Z en plus de quelques séries populaires comme Magic Knight Rayearth, Code Geass ou Majestic Prince, de quelques nouveaux parmi lesquels on retrouve Knight’s & Magic et Brave Police J-Decker ainsi que de fonds de tiroir pour gonfler le cast et faire découvrir des séries peu connues, mais pas moins intéressantes pour autant, comme GUNxSWORD. Donc une chorale plutôt équilibrée pour un Super Robot Wars. Sauf que voilà, c’est censé être un épisode spécial et pas l’ombre d’un Macross, de Gurren Lagann, de Cowboy Bebop, de Space Battleship Yamato 2199, de Full Metal Panic, de Gunbuster ou surtout d’Evangelion malgré la sortie événement du tout dernier film. Il était certain que toutes ces licences ne pourraient se retrouver dans un même jeu. Toutefois, après avoir sorti un Tales of Arise aussi ambitieux pour les 25 ans de la série, on pouvait espérer une liste un peu plus trois étoiles pour les 30 ans de Super Robot Wars.
Concernant l’histoire, elle se présente sous forme de roman graphique ou visual novel pour les intimes, donc via des écrans fixes où les divers personnages se confrontent dans des dialogues plus ou moins verbeux. Point important à préciser, la version Steam est en fait la version asiatique et ne comprend que l’anglais en langue occidentale pour les sous-titres et seul le japonais est disponible pour les voix. C’est toujours mieux que rien, mais les anglophobes passeront sûrement leur chemin. Quant au scénario, vous vous doutez bien qu’un tel crossover rassemblant autant de séries différentes ne peut jouir d’une histoire cohérente où tout fait sens, mais ce n’est pas ce que l’on attend d’un tel jeu. Malgré tout, l’ensemble tient étrangement la route et permet de facilement intégrer tous les personnages du moment que l’on ferme les yeux sur certains détails. Pour résumer, vous jouez le rôle d’un ou d’une pilote qui, suite à une attaque ennemie, rejoint de jeunes cadets afin de sauver le dernier joyau de la flotte de la Fédération : le croiseur Dreisstrager. C’est durant cette attaque que vous découvrez un étrange mecha nommé le Huckebein 30, qui semble cacher bien des secrets. Malgré l’inexpérience de son équipage, le vaisseau reçoit l’ordre de combattre les différentes factions belliqueuses sévissant à travers le système solaire et pour y parvenir, il n’a d’autres choix que de trouver de nouveaux compagnons à recruter. Vous voyez, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça fait le job et on a tout de même droit à quelques rebondissements et moments d’héroïsme. Cependant, ce n’est pas tant du côté de l’histoire que les regards se portent lorsqu’un nouvel épisode sort et au-delà du cast, c’est envers le gameplay des batailles que les fans peuvent s’avérer les plus critiques.
Les batailles peuvent se lancer soit en déplaçant votre vaisseau sur la carte, soit en passant directement par le menu dédié, à partir duquel vous avez accès à toutes les missions disponibles, que vous pouvez faire dans l’ordre que vous voulez du moment que vous terminez les annexes avant de continuer l’histoire, afin de ne pas les voir vous passer sous le nez. Une fois une mission choisie, un petit dialogue s’enclenche et la bataille commence !
Si on faisait une petite partie d’échec ?
Coupons court aux attentes : Super Robot Wars 30 ne bouleverse pas les habitudes et propose un gameplay dans la lignée des épisodes précédents avec de rares nouveautés. Pour les non-initiés, les Super Robot Wars sont des jeux de rôle tactiques (T-RPG) japonais à l’instar des Fire Emblem et des Disgaea. Comme dans ces derniers, les batailles se déroulent en tour par tour sur des plateaux divisés en cases sur lesquelles se déplacent vos unités. Les victoires dépendent de certains critères décidés en début de bataille et se résument généralement à éliminer tous les ennemis que ce soit en un nombre de tours limité ou non. Bien entendu, si vous perdez certaines ou la totalité de vos unités avant d’y arriver, c’est la défaite. Pour attaquer, vous devez comme aux échecs déplacer vos unités en respectant les limites de mouvements de chacune et lorsqu’elles se retrouvent assez proches des ennemis, elles peuvent les attaquer via diverses compétences. C’est un système très simple ayant fait ses preuves depuis des décennies et Super Robot Wars 30 n’est certainement pas là pour les chambouler. Mais attention, si les bases du système sont effectivement simples à comprendre, en maîtriser toutes les subtilités devient moins évident.
Comme dans tout T-RPG qui se respecte, une bataille commence par le choix et le placement de vos unités. Ici déjà, il vous faut faire des choix, car vous en accumulez beaucoup au fil des missions et vous ne pouvez donc pas toutes les utiliser en même temps. Pour vous aider, chaque unité possède des affinités de terrain, ce qui signifie que certaines sont plus efficaces dans l’espace quand d’autres excellent au sol. Ainsi, vous évitez d’utiliser dans l’espace un mecha spécialisé dans les opérations au sol, sauf si vous manquez d’unités. Une fois votre équipe au complet, la bataille peut commencer. À partir de là, c’est à vous de jouer en profitant de toutes les actions permises par vos mechas avant de passer votre tour. Chacun possède son lot d’actions parmi lesquelles on retrouve le déplacement, l’attaque, mais aussi les Ex Action et les compétences Spirit. Les Ex Action sont des compétences spéciales identiques pour tous les mechas et offrant de puissants bonus temporaires utilisables avec des points Ex, qui s’obtiennent en éliminant des ennemis, en gagnant un niveau etc. Les compétences Spirit, qui sont aussi des bonus temporaires, permettent majoritairement d’améliorer les statistiques ou de se soigner et ces dernières utilisent des points SP, qui se rechargent lentement à chaque tour.
Une fois votre unité déplacée sur la case souhaitée, vous pouvez attaquer l’ennemi et là vous avez le choix entre plusieurs armes ayant chacune des caractéristiques propres. Que ce soit pour frapper à distance, attaquer au corps à corps ou toucher une large zone, vous pouvez sélectionner selon la situation, mais attention, car tout comme vos mechas, les armes ont des affinités de terrain, donc certaines font plus de dégâts sur des ennemis en vol ou sur l’eau, etc. Une fois l’arme choisie, le combat commence à travers une saynète joliment animée où les différents participants se défient dans un déluge d’effets pyrotechniques le tout saupoudré par le thème musical de la série d’où provient votre unité. C’est le moment frissons pour tout fan de mecha ! Lorsque vous avez utilisé toutes vos unités, vous pouvez passer votre tour et c’est donc à l’ennemi de prendre le relais. Durant cette phase, vous ne pouvez rien faire si ce n’est choisir entre contrer, esquiver ou défendre lorsqu’un mecha ennemi attaque l’un des vôtres. Ainsi se déroule chaque bataille jusqu’à ce l’objectif soit atteint ou que vos unités périssent. Sachez tout de même que les développeurs ont intégré un nouveau système de bataille automatique, qui laisse le soin à l’IA de tout gérer à votre place. Bien pratique pour ceux qui veulent surtout profiter de l’histoire ou qui ont un peu de mal, même si c’est à oublier dans les modes de difficulté les plus élevés. En parlant de difficulté, elle reste plutôt faible jusqu’au mode hard - surtout lorsque l’on a compris à quel point l’esquive est importante -, et devient franchement coriace dans le mode expert. Nulle crainte cependant, la perte d’une unité n’est jamais définitive.
Vous voyez, ce n’est pas bien compliqué, mais c’est parce que j’ai volontairement fait l’impasse sur certains détails, comme les Supporters, qui sont des personnages non présents sur le plateau pouvant vous apporter un soutien précieux à travers des compétences diverses. Et ce n’est pas tout, mais certaines subtilités dépendent des améliorations de vos mechas et ça, c’est un sujet qui mérite son intertitre.
Jacky Tuning 2.0
Vous l’avez compris, vous avez la possibilité d’améliorer vos unités et cela passe par trois méthodes différentes. Tout d’abord, les Upgrades des mechas, qui vous permettent d’en augmenter les statistiques comme les points de vie, d’énergie, l’armure, la mobilité, la visée et les dégâts des armes. Chaque fois que vous atteignez un seuil d’augmentation, le mecha gagne un bonus supplémentaire.
Ensuite, vous avez le Skill Program, qui concerne non plus les mechas, mais les pilotes. Ici, vous pouvez leur attribuer de nouvelles aptitudes de combat comme la possibilité de bouger après avoir attaqué, de soutenir un allié proche, de gagner un point de mouvement supplémentaire, d’augmenter vos munitions, le taux de critique et tout un tas de bonus situationnels que je m'abstiendrai de lister tant ils sont nombreux. De plus, vous pouvez aussi améliorer les stats du pilote pour en améliorer l’efficacité. Vous vous demandez sûrement pourquoi il est nécessaire d’améliorer les pilotes alors que l’on ne dirige que les mechas ? Eh bien, chers lecteurs et lectrices dévoré(e)s par la curiosité, sachez que vos pilotes ne sont pas liés aux mechas avec lesquels ils vous rejoignent et que vous pouvez les assigner selon vos besoins comme lors de batailles spatiales alors que certains de vos meilleurs pilotes utilisent des mechas plus adaptés au combat au sol. Dans les faits, vous privilégierez probablement le respect des affiliations et éviterez le sacrilège de mettre Kallen de Code Geass dans un Gundam. Mais la possibilité est offerte et peut s’avérer utile dans les modes de difficulté les plus élevés.
Enfin, et là c’est une nouveauté pour un Super Robot Wars, vous pouvez améliorer le système d’exploitation de votre croiseur Dreisstrager. Équipé d’une IA très avancée, ce dernier vous fait profiter de ses améliorations pour augmenter l’efficacité de vos unités, pour gagner des bonus d’expérience, d’argent, débloquer de l’équipement et bien plus encore.
En sus de ces améliorations, vous pouvez aussi équiper vos mechas d’accessoires appelés Power Parts. Là encore, les bonus sont divers et variés en allant de la simple augmentation de statistique, à l’amélioration de l’affinité de terrain en passant par l’ajustement de la distance d’attaque des armes ou encore par le gain d’expérience. De quoi rendre vos batailles encore plus simples, peut-être trop d’ailleurs.
Art of Combat
Visuellement, Super Robot Wars 30 ne surprendra pas les connaisseurs de la série. Que ce soit au niveau de la partie visual novel ou lors des batailles, c’est le même rendu depuis des lustres et si on n’en demande pas plus dans un épisode lambda, on était en droit d’espérer un petit peu mieux pour un épisode anniversaire. Toujours est-il que le jeu ne devrait pas choquer vos rétines et les saynètes de combats sont toujours aussi bien réalisées. Pour ce qui est de l’aspect technique, on ne peut pas dire que l’on soit face à un jeu très gourmand, donc ce n’est certainement pas lui qui mettra à genoux vos machines, ce qui en fait un jeu parfait pour vos laptops du moment qu’ils ne datent pas de Mathusalem. Il peut d’autant plus se prêter aux petites sessions qu’il propose une sauvegarde en pleine bataille, vous permettant de la reprendre plus tard. Par contre, on peut lui reprocher d’être franchement chiche en options graphiques. En dehors de la résolution, de l’anti-aliasing et de la Vsync, vous ne pouvez pas influencer sur les performances. Vous me direz que pour un tel jeu ce n’est pas très important et vous n’auriez pas tort dans l’absolu, mais pouvoir bloquer le nombre d’images par seconde à 30 pour les machines anciennes aurait été le bienvenu.
Quant à la musique, elle reste un sujet épineux, puisque pour avoir les versions originales des différents thèmes de chaque série, il faut s’acquitter d’un « petit » billet supplémentaire lors de l’achat et à 29,99€ le pack, ça pique légèrement, même si c’est difficilement évitable à cause des droits, encore eux, et du nombre de compositions qu’il comprend. Ce sont ainsi 31 thèmes en plus de 15 chansons originales qui s’ajoutent à ceux déjà disponibles. C’est cher, impossible de le nier, mais la quantité peut expliquer le prix et c’est toujours plaisant de retrouver certains morceaux qui ont marqué nos jeunes années.
L’anniversaire discount ?
À l’heure du bilan, il est difficile de ne pas faire un peu la grimace devant ce Super Robot Wars 30. En tant que nouvel opus d’une très longue série, il ne déçoit pas et tient ses promesses, ce qui ne manquera pas de rassurer les fans. Le contenu est conséquent et vous tiendra en haleine pendant plusieurs dizaines d’heures, les batailles font honneur à la série et les combats animés sont toujours aussi réussis, bref c’est du bon Super Robot Wars.
Toutefois, quand on prend en compte son statut d’épisode anniversaire, qu’il s’assure bien de nous rappeler jusque dans son titre, il devient plus difficile de faire abstraction de son manque d’ambition. Pour fêter les 30 années d’existence de son T-RPG, Bandai Namco aurait pu proposer ne serait-ce qu’un jeu plus généreux en licences cultes. Certes, on retrouve les classiques Gundam, Mazinger Z et on ne va certainement pas bouder les présences de Code Geass ou encore Majestic Prince, mais quand on sait que des séries comme Evangelion, Macross, Cowboy Bebop ou même Gunbuster ont déjà fait partie du cast d’un ou plusieurs Super Robot Wars, on ne peut que rester sur notre faim face à une liste somme toute sympathique, mais plutôt générique pour un épisode anniversaire. Oui, la gestion des droits rend la chose compliquée, mais c’était justement l’épisode parfait pour aller plus loin, pour en faire plus et là le rendez-vous est quelque peu manqué.
Super Robot Wars 30 n’est peut-être pas l’épisode événement que l’on espérait, mais il demeure une des références du T-RPG. De plus, et ça c’est un grand pas en avant, il reste le premier épisode à connaître une sortie mondiale et le premier à sortir sur Steam en Occident. Du coup, il est peut-être là le point marquant de cet anniversaire.
Le jeu de base est vendu 49,99€ sur Steam.
Test réalisé par Lianai à partir d’une version fournie par l’éditeur.
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Plateformes | Nintendo Switch, PlayStation 4, Windows |
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Genres | Jeu de rôle (RPG), tactical rpg, futuriste / science-fiction, guerre |
Sortie |
28 octobre 2021 (Windows) 28 octobre 2021 (PlayStation 4) 28 octobre 2021 (Nintendo Switch) |
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