Aperçu de My Time at Sandrock - Même recette, nouvelle marmite

Comme un air de déjà-vu

Ce ne sera pas une surprise, le premier contact avec My Time at Sandorck rappelle beaucoup les débuts de My Time At Portia. Comme dans ce dernier, notre jeune bâtisseur arrive dans une région économiquement fauchée pour y reprendre un petit atelier de construction. Les débuts sont modestes puisque nous n’avons que peu d’outils à notre disposition. Et le chemin sera long pour devenir le meilleur bâtisseur de Sandrock, le genre étant connu pour occuper les joueurs un long moment.

Dans ses mécaniques, My Time at Sandrock reste pourtant fort proche de Portia. On y retrouve ainsi les mêmes grands principes de récoltes de matière première qu’il faut transformer via les différentes machines que nous pouvons construire. Le jeu permet également toujours de se tourner vers l’agriculture et ne néglige bien sûr pas l’aspect social de la vie dans une petite ville avec un système de relations entre les différents personnages. Pour ceux qui rechercheraient un peu plus d’action, le jeu propose toujours des affrontements contre la faune locale et les bandits du coin grâce à un système de combat qui a semble-t-il été revu.

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Économisez l’eau !

Quelques petits éléments permettent toutefois à Sandrock de se détacher de Portia, avec une petite vibe écologique. Sandrock est ainsi située aux portes d’un désert et l’eau y est une denrée rare et précieuse. D’autant plus précieuse qu’elle est nécessaire pour que vos machines ne surchauffent pas. Il faut donc veiller à avoir toujours des réserves d’eau disponible et trouver des moyens d’obtenir de quoi remplir régulièrement le réservoir utilisés par nos machines. Sandrock met également plus l’accent sur le recyclage : de nombreux éléments que vous ramassez n’ont pas d’utilité directe, mais peuvent être recyclés pour avoir une chance d’obtenir des composants utiles.

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Des innovations

Au-delà de ces petites nouveautés de gameplay, les principales innovations qui sautent aux yeux sont de nature ergonomique. On trouve ainsi régulièrement des petits détails qui n’ont l’air de rien, mais qui améliorent l’expérience de jeu. Par exemple, le jeu vous indique directement dans les menus de fabrications le nombre d’éléments nécessaires à la réalisation de vos projets en cours. Idem chez les marchands où les plans qui pourraient vous manquer pour accomplir un objectif sont directement mis en évidence. L’autre grosse nouveauté annoncée pour cet épisode devrait être un mode multijoueur coopératif, mais celui-ci n’est pas encore présent dans cet accès anticipé, à peine avons-nous droit à une petit vidéo de présentation en guise d’amuse-bouche.

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Mais aussi quelques réserves

Si Sandrock est dans l’ensemble déjà prometteur, j’ai pourtant quelques petites réserves à formuler. Commençons par la plus évidente : le jeu est en accès anticipé, ce qui se ressent sur la partie technique. Les crashes au lancement du jeu sont pour l’instant nombreux et les bugs bien présents une fois dans le monde du jeu, comme l’impossibilité de ramasser certaines de vos constructions. Rien d’anormal à ce stade du développement. Par contre, certains choix m’embêtent un peu plus. Le jeu impose par exemple toujours un chargement lors de chaque transition entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment. Ce qui a tendance à être assez pénible quand vous voulez juste accéder à une boutique, d’autant que certains magasins ont leur boutique à l’extérieur.

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Conclusion

Sorti en accès anticipé fin mai, My Time at Sandrock reprend la formule qui a fait le succès de My Time at Portia, ce qui devrait contenter les fans de l’épisode précédent. On croise tout de même les doigts pour que les quelques petites améliorations apportées aux mécaniques de jeu parviennent à casser cette impression de rejouer au même jeu. Réponse dans quelques mois, lorsque le jeu sortira en version finale.

Aperçu réalisé par Grim sur PC grâce à une version fournie par l'éditeur.