Test de Lost in Play - Une aventure d'enfants, à faire en famille

Découvert en début d'année grâce à une démo du Steam Neo Fest, Lost in Play ne nous a pas fait attendre longtemps puisque le jeu est disponible depuis le 10 août. Voyons ensemble où nous mènent les voyages de Gal et Toto.

Les voyages imaginaires de Gal et Toto

Parce qu’elle veut éviter que son frère Toto ne passe sa journée à jouer sur sa console, la jeune Gal lui prépare une surprise en se fabriquant une tête de monstre à faire peur. La surprise fonctionne tellement bien que les deux enfants quittent l'environnement familier de leur jardin et se retrouvent rapidement perdus. C'est le début d'une véritable aventure dans l'imaginaire des deux enfants qui les voit visiter l’estomac d’un monstre marin, participer à la chute d’un gobelin qui s’est auto-proclamé roi et rencontrer de nombreux personnages plus haut en couleur les uns que les autres.

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Vos enfants vous regarderont jouer

Lost in Play est décrit comme un point’n’click pour toute la famille, « Vos enfants vous regarderont jouer » est même une fonctionnalité mise en avant par le jeu. Et on comprend immédiatement pourquoi. Le premier contact a de quoi charmer immédiatement un enfant, la musique du menu est entraînante et le jeu lui-même ressemble beaucoup à un dessin animé de qualité, tant les animations et les lumières sont soignées. Une réussite visuelle qui se perpétue tout le long du jeu, au gré des environnements variés que nos deux héros traversent, même si on peut regretter que certains lieux découverts dans les bandes annonces du jeu ne soient en fait que brièvement traversés durant des cinématiques. Les différents personnages que l’on rencontre possèdent eux aussi cette patte qui plaira aux enfants, à l’aide de petites animations gentiment débiles qui ne manqueront pas de les faire rire (avec une mention spéciale pour une poule !). Le jeu prolonge d’ailleurs ce caractère enfantin jusque dans les dialogues. En effet, les personnages s’expriment dans un charabia incompréhensible dont l’idée nous est résumée dans une bulle de dialogue contenant un pictogramme décrivant ce qui est attendu de nous.

Une belle bande de vainqueurs
Une belle bande de vainqueurs
Avec des pictogrammes, c'est plus clair
Avec des pictogrammes, c'est plus clair

Simple, mais pas enfantin

En terme mécanique, une bonne partie du gameplay de Lost in Play se résume à obtenir un objet qui comble les besoins d’un personnage pour qu’il vous remette un autre objet utile à quelqu’un d’autre et ainsi de suite. C’est dans l’ensemble assez simple, d’autant que le jeu ne vous demande pas de faire des combinaisons d’objets dans votre inventaire, celles-ci sont automatiques. Et dans le cas où vous coinceriez malgré tout, il suffit d’utiliser le système d’indice disponible à tout moment pour vous décoincer.

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Toutefois, si la mécanique de gameplay du jeu est assez simple, le jeu lui-même peut se montrer un peu plus compliqué. En effet, si la partie collecte et utilisation d’objets représente une partie non négligeable du jeu, celui-ci comporte également son lot d’énigmes et de mini-jeux où l’IA peut se montrer difficile à battre. Le jeu y fait preuve de variété, passant d’énigmes basées sur l’observation de l’environnement à des épreuves de logique pure et dure. On passe par exemple d’un puzzle qui vous demande de compléter une séquence logique à une partie de jeu de dames où il faut piéger l’unique pièce adverse. Le tout se révèle malgré tout accessible, mais pas dépourvu de réflexion.

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Croche-pied

Difficile de parler de la partie technique de Lost in Play puisque le menu d’option est réduit à son strict minimum : le choix de la résolution et différentes réglettes pour les paramètres sonores. Sachez quand même que le jeu est bien disponible en français (ce qui ne vous sert que dans les menus) et qu’il est jouable à la souris, au clavier, mais aussi au pad. C’est ce dernier qui a été utilisé lors de ce test, le jeu étant également prévu sur Switch. Ce mode de contrôle s’est montré assez adapté au jeu, moyennant un peu de chipotage pour se placer correctement quand deux zones d’interaction sont un peu trop proches. En fait, le seul problème que j’ai rencontré durant les cinq heures nécessaires pour finir l’aventure concerne la sauvegarde automatique. Le jeu semble ne sauvegarder que lorsque vous faites une action, ce qui peut poser problème au début d’un chapitre. Je me suis ainsi plusieurs fois vu replacer par la sauvegarde automatique à la fin d’un chapitre plutôt qu’au début de celui dans lequel j’étais en quittant le jeu.  Heureusement, ce n’est pas un gros souci, le jeu propose un système de chapitrage qui permet de contourner le problème.

Un chapitre entier que la sauvegarde auto va ignorer

Conclusion

Happy Juice Games ne mentait pas en annonçant un jeu destiné à toute la famille. Avec ses graphismes tout mignons et son histoire qui parlera à l’imaginaire des enfants, Lost in Play propose une expérience sympathique qui réunira petits et grands le temps d’un week-end.

Test réalisé sur PC par Grim à l'aide d'une version fournie par le développeur.

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