Aperçu de Total War Warhammer: Immortal Empires - Grandeur et décadence

C'est grand

Ce fut le moment le plus impressionnant : après 18h de jeu et une centaine de tours, alors que je pensais avoir bien avancé dans ma partie, je me suis risqué à un regard sur la carte complète, affichée dans l'écran de sauvegarde... le résultat fut spectaculaire.

Immortal Empires est grand. Très grand. Très, très grand. Très riche également : toutes les factions des trois jeux - et leurs DLC respectifs - sont présents sur la carte. L'intégration est quant à elle de qualité. En effet, en dépit des très nombreuses factions présentes, le passage des tours est très rapide. Les progrès de Creative Assembly sur ce point depuis Total War: Rome 2 sont impressionnants. En outre, la carte est globalement bien agencée, même si on pourrait regretter la faible place laissée aux océans, si importants dans Total War: Warhammer II. Les Elfes noirs n'apprécieront guère.

Si vous avez joué à Mortal Empires, vous craignez peut-être que cette carte gigantesque rime avec "campagnes interminables." À dire vrai, c'est même le contraire. Immortal Empires propose trois objectifs de victoire : courte (30 colonies), longue (70) et de domination (252). Après 18h, point de référence, j'en avais 59. J'avais donc atteint la victoire courte sans y faire attention et j'étais en définitive très proche de la victoire longue, mais très, très éloigné de la victoire de domination. Heureusement, une quatrième possibilité se débloque à ce moment : la victoire "ultime." À un certain moment, un défi de fin de partie est déclenché parmi plusieurs possibles. Celui-ci est en outre entièrement paramétrable. Dans ma partie, par exemple, les Nains ont décidé de reprendre ce qui leur revenait de droit. De nombreuses armées naines sont ainsi apparues dans leurs territoires d'origine, y compris dans les zones que j'avais déjà conquises. Le défi s'est révélé très dur, mais c'était gratifiant.

Alpha & Oméga

Contrairement à Mortal Empires, les empires immortels arrivent avec le tag "bêta". Pourtant, en jouant, je n'ai guère compris l'utilisation de ce terme, tant le jeu m'a paru propre... ah, jusqu'au moment où j'étais incapable de déplacer la caméra avec les touches du clavier (ni utiliser les touches du clavier pour quoi que ce soit, en fait). Ce bug s'est reproduit plusieurs fois, jusqu'à aboutir à un crash du jeu... après lequel je n'ai plus eu de problème.

Un bug sur une partie, ce n'est pas grand-chose. Cependant, il était assez pénalisant, donc il faudrait voir si ce genre de situations se produit chez de nombreux utilisateurs. Je me souviens d'ailleurs d'avoir pu jouer sans incident à l'époque de Total War: Rome 2, quand tant de gens galéraient avec le titre... donc une expérience personnelle n'est pas forcément généralisable, il faudra voir ce que cela donne à plus large échelle lors de l'ouverture au grand public demain.

Par ailleurs, je me dois de remonter le principal problème de ce contenu : il reprend les batailles de sièges de Total War: Warhammer III, que je détestais tant. C'est logique, mais j'aurais adoré avoir le choix, tant je préférais la formule des deux premiers opus. Des mods corrigent le problème, mais j'avoue que je n'étais pas super chaud à l'idée de les essayer dans le cadre d'un accès anticipé à une bêta.

Tous unis contre la vie chère

Ma première aventure face aux empires immortels s'est révélée très positive, bien plus que celle impliquant les empires mortels, pourtant non labellisés "bêta." Il reste quelques soucis d'équilibrage, notamment concernant le nombre de colonies à avoir pour les différentes victoires, mais cela peut être aisément corrigé. Sur ce, j'y retourne, il me reste 80% du monde à conquérir.

23 factions, rien que ça

Test réalisé par Alandring à partir d'une version fournie par l'éditeur.