GAMESCOM 2022 - Day One

Cette année, après deux ans d’absence, la Gamescom est revenue comme avant la crise sanitaire.

Enfin presque, quelques absents majeurs sont à noter, comme Nintendo et Electronic Arts, mais la plupart sont bien au rendez-vous.

Malheureusement cette année, on est moins nombreux sur place que d’habitude, ce qui signifie un horaire beaucoup plus chargé, vous n’aurez donc pas trop d’exclusivité à vous mettre sous la dent avant notre retour, où je ferai un rapport plus détaillé de tous les titres que j’ai vus. Du moins, ceux dont je peux parler tout de suite, d’autres arriveront ultérieurement à la demande des développeurs concernés.

Ce que je vais essayer de faire malgré tout, c’est de vous faire un petit compte rendu de mes journées, de ce que j’ai vu et de ce que j’ai apprécié.

On est arrivé sur place en avance, car d’habitude on doit aller à la zone de presse pour récupérer le badge d’accès privé et d'autres informations. J’avais donc prévu mon premier rendez-vous pour 10h. Mais cette année, la donne a changé. Une application smartphone, un scan, un ticket presse qui sort de suite et nous voilà dans la zone privée de la Gamescom. Bon, ben du coup on a une heure à tuer avant de démarrer, on se balade à gauche à droite et nos pas nous mènent devant le stand de la Belgique.

Là, nous avons découvert un petit jeu VR prometteur, mais encore à l’état de prototype actuellement, basé sur les Schtroumpfs. Développé par Vigo Universal, le jeu en l’état nous permet de nous balader dans le village des Schtroumpfs et, pour le moment, d’y faire quelques petites quêtes classiques. En l’état, c’est surtout une démonstration technique, mais on y voit clairement le potentiel du jeu à venir qui est fluide et qui respecte vraiment la magie de l’univers de Peyo.

Puis, on arrive à nos rendez-vous programmés.

On a commencé la journée par nos amis d’Amplitude avec Endless Dungeon, un rogue-lite dans leur univers fétiche des Endless. On y joue des gars dont le vaisseau s’est crashé après avoir été attiré par un signal, c’est pas mal du tout, ça bouge bien, c’est bien fun et on pourra y jouer en coop.

Après, on a été voir Hyenas, un genre de Battle Royale par équipes dans lequel on affronte 4 autres teams dans le but de récupérer des ressources. Visuellement, il y a un quelque chose de Borderlands, mais je demande à voir. Je n’ai pas été convaincu par la gueule des personnages joueurs, qu’on peut apparemment pas mal customiser. Faut aimer le genre.

Après, on a été voir The Callisto Protocol pour qu’ils puissent nous montrer un des piliers qui n’avait pas encore été révélé avant : la mutation. Visuellement, ça met une bonne grosse baffe, le jeu est très bien géré et les mutations horribles à souhait. N’hésitez pas à voir les présentations des autres piliers déjà montrés auparavant pour vous faire une idée.

The Callisto Protocol

Le titre suivant, Homeworld 3, je ne peux pas en parler avant ce week-end, donc restez dans le coin, car ça vaut le détour.

J’ai aussi été voir Homicidal All Stars, un jeu de stratégie tactique au tour par tour (XCOM like, pour être très clair), qui se joue dans une arène, dans un futur post-apo dans lequel ces combats sont devenus des attractions pour le public. Très facile à prendre en main pour les habitués du genre, tant les mécanismes sont similaires.

Puis, on est tombé chez de grands malades, mais de grands malades super passionnés par leur travail et par le jeu qu’ils développent : « Killer Klowns : From Outer Space ». Présenté lors de l’ouverture mardi, j’en parlerai aussi plus avant ce week-end, après les levées d’embargos, mais je le sens très bien ce jeu.

Après, on est tombé sur un titre beaucoup plus chill du nom de Terra Nil. Développé en Afrique du Sud, on n’a malheureusement pas pu discuter avec les développeurs, qui n’ont pas pu faire le déplacement, mais c’est un genre de city builder inversé. On démarre sur une map stérile et le but est de rendre l’entièreté de la carte fertile. Mais chaque action qu’on effectue a des répercussions autour de nous et ce qu’on a réussi à faire auparavant peut-être détruit aussi aisément. Un petit jeu de casse-tête qui sort un peu du lot.

Puis après je suis tombé sur un autre jeu coup de cœur : Moonbreaker, des développeurs de Subnautica.

Rien à voir avec leur jeu précédent ceci dit, mais les amateurs de jeux de figurine, et je sais qu’il y en a ici, seront ravis. Moonbreaker, c’est un jeu de figurines d’arène 100% numérique. Et j’insiste sur jeu de figurine, car chaque pièce qu’on joue est une figurine numérisée qu’on pourra peindre entièrement avec l’outil de peinture incorporée au jeu. J’adore le concept.

Et pour finir la journée, on a terminé avec quelques sessions de VR avec Broken Edge, qui nous vient du Canada et qui est un jeu de combat d’art martial à l’arme blanche. On y incarne des stéréotypes de combat (chevalier, barbare, samurai, etc.) et on affronte d’autres joueurs. Là où la différence se fait, c’est que les différents styles de combats sont bien représentés. Et, contrairement à d’autres jeux dans lesquels au final c’est assez bancal, car il suffit de mouliner les poignées pour défoncer son adversaire, ici il faut jouer « roleplay ». C’est-à-dire que oui, un barbare peut jouer avec sa grosse épée en la secouant dans tous les sens, vu qu’il y a aucun poids qui empêche le joueur de le faire… mais les dégâts seront ridicules. Non, il faut « jouer le jeu » et réaliser de grands mouvements amples, comme pour une vraie épée longue, pour infliger de véritables dégâts. Bref, plein de bonnes idées ici.

Enfin, un autre jeu VR dont on parlera plus tard, et pour finir on a terminé là où on a commencé : chez les Belges, avec Hubris, un jeu d’aventure très polyvalent dans son approche, bien qu’assez classique dans la forme.

Bref, voilà pour le day one, stay tuned !

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