Test de The Last Spell - Mixité de genres en pixelart 2

C’est toujours la nuit et les monstres continuent de se réveiller

Il apparaît clairement que la formule de base, qui était déjà plutôt intéressante lors de notre première visite, est restée la même. Vous avez à votre disposition un groupe de trois héros générés aléatoirement par le jeu en matière de talents ou d’équipements. Ces derniers doivent protéger le sceau d’une ville qui est envahie chaque nuit par les monstres. L’objectif est donc très simple : tenir bon quoiqu’il arrive. Chaque nuitée tenue vous permet de renforcer vos héros, mais aussi la ville notamment en matière de défense ou de nouveaux bâtiments. Vous enchainez comme cela les nuits et les journées jusqu’à ce que le sceau soit prêt à être relâché pour combattre le mal. On notera que le dernier tour a tendance à annoncer l’arrivée d’un boss. Synonyme aussi de vague infinie de monstre tant que ce dernier n’aura pas été défait.

L’aspect Roguelite est représenté par deux entités qui vous conféreront des bonus en fonction de certains critères. Par exemple, l’entité lumineuse est liée à la réalisation de certains succès comme « utiliser 500 fois un marteau » ou « survivre 3 jours dans telle ville ». L’entité obscure vous permet de dépenser des essences démoniaques afin d’obtenir des bonus comme « + XX vie à vos héros » ou « Plus de chance d’obtenir des objets de qualité rare ». 

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Lors de l’aperçu, j’avais constaté que le jeu était réellement difficile durant ses premières heures. Aujourd’hui, le studio français a vraiment appris à mieux doser cette difficulté pour qu’elle ne soit plus frustrante sans pour autant être absente. De ce fait, on ressent réellement les apports des entités et on est directement plus costaud pour résister aux différents assauts.

Réussir une défense de ville n’est plus l’objectif en soi, car il y a maintenant des rangs d’apocalypse qui permettent de retenter la défense avec des malus plus importants, mais aussi des récompenses plus importantes. Cela apporte une rejouabilité non négligeable, mais aussi une sensation beaucoup plus intéressante en matière de difficulté.

Ces mois de développement ont aussi permis de rajouter de nombreux contenus en matière d’armes, de talents ou encore de construction. On retrouve toujours des armes ou des talents plus intéressants que d’autres, mais je dois avouer qu’il est clairement plus plaisant de parcourir les différentes possibilités du titre.

Une belle avancée

The Last spell était un jeu déjà plutôt agréable durant sa période d’accès anticipé, mais il faut bien avouer que le résultat à la sortie est encore plus incroyable. Le studio a pris le temps d’écouter les joueurs afin d’améliorer le jeu et de lui permettre d’être plus consistant sur la durée. À la fois une bonne nouvelle pour les joueurs, mais aussi une mauvaise, car le studio a pris la décision d’augmenter le prix de son jeu. Ce dernier est maintenant à 25 euros sur la plateforme de Valve. Un prix qui est en fait plus justifié aujourd’hui au vu des heures de contenus que le titre promet. Entre les différentes villes à défendre, les niveaux d’apocalypse… Vous en aurez clairement pour votre argent.

La principale problématique du titre, à mon sens, c’est qu’on aura toujours des armes/armure plus intéressantes que d’autres au départ et le choix est dès lors rapidement fait. Par exemple, exécuter un build poison toujours en maximisant la garde, c’est permettre à un personnage de tenir une ligne à lui tout seul. Oui je sais, ça sonne comme du chinois, mais regardez concrètement ce que ce build fait :

La garde permet de réduire les dégâts des monstres. De ce fait, il est possible de subir littéralement 0 dégât. Le build poison permet d’infecter vos ennemis autour de vous à chaque tour, de les assommer si vous les empoisonnez deux fois, mais aussi de propager le poison aux autres unités… Bref un réel massacre.

Étant donné que le starter de chaque carte est totalement aléatoire au niveau des talents et des armes, certaines parties peuvent être plus compliquées à démarrer que d’autres. N’hésitez donc pas à prendre le temps avant de mettre en avant les modes Apocalypse qui vont vous rendre la vie bien plus compliquée. Prenez le temps de vous familiariser avec le jeu et ses mécaniques sinon c’est la porte ouverte à de nombreuses frustrations.

Encore une fois, je ne peux que vous recommander de vous pencher sur The Last Spell. Si vous aimez les Roguelite avec une tendance Tower Defense et un côté jeu de rôle tactique, vous risquez d’être fortement enthousiaste. The Last Spell, c’est typiquement le genre de jeu sur lequel on passe plusieurs heures entre deux gros titres.

Test réalisé par Glaystal sur PC à partir d'une version fournie par le développeur