Aperçu de Gang of Sherwood - Nottingham of Steel

Mi-2002 était dévoilé Gangs of Sherwood, un genre de jeu d'action coopératif dans un univers ré-imaginé de Robin des Bois, développé par le studio Appeal et édité par Nacon. Sa sortie, fixée au 19 octobre, approchant, il a été possible d'y jouer il y a quelques semaines.

Le jeu se déroule donc dans une version un peu différente des standards de la légende de Robin des bois, avec une bonne couche de machinerie, d’électricité et de magie. Le plot de base ne change pas beaucoup, le vilain Shérif de Nottingham oppresse le peuple d'Angleterre, alors Robin et ses compagnons s'opposent à cette tyrannie.

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D'après les dires des deux membres du studio présents, les inspirations proviennent de Vermintide et de Devil May Cry. Le jeu se déroule de façon assez classique pour le genre (Vermintide, Back4Blood, etc.) : vous commencez au début d'un niveau, progressez dans celui-ci en affrontant un multitude d'ennemis et rencontrez un boss à la fin. Quelques loots par-ci par-là, des objectifs secondaires, etc. Le gameplay est assez simple : des attaques standards, chargées, quelques compétences dont un genre d'ultimate, une esquive ; du classique. À sa sortie, le titre permettra de choisir parmi 4 personnages, Robin, Marianne, Frère Tuck et Petit Jean, chacun ayant ses propres spécificités de gameplay. Il fut en outre précisé qu'avec les arbres de talents, il sera possible de choisir entre plusieurs orientations pour un même personnage. Entre les niveaux, il y un hub, la base des rebelles. Il est possible d'y modifier ses personnages, de faire des achats, de regarder ses trophées, ... Pour le coup c'est clairement dans le style d'un Vermintide II.

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J'ai pu jouer sur deux niveaux de jeu, un au début et un autre un peu plus loin dans l’aventure. La session s'est faite à deux, j'avais Robin en dps distance et un collègue d'un autre site jouait avec Frère Tuck en tank au corps à corps. Manette en mains, les sensations étaient assez bonnes : ça bouge bien, c'est assez nerveux et je n'ai pas eu de problème de lisibilité de l'action. Sur les morceaux joués, il n'y avait pas tant d'ennemis, c'était plutôt des affrontements contre de petites groupes. Il faut voir ce que ça donne un peu plus loin dans le jeu. Le premier boss n'a pas posé de problème : ce gradé un peu dopé à la technologie était assez simpliste. Le second a posé plus de problèmes, et demandait un peu de technique et de faire attention à esquiver les grosses attaques. Le troisième était un peu plus complexe encore, c'était cette fois une grosse machine avec plusieurs phases, du timing à comprendre ; rien d'extraordinaire, mais ça a donné un peu de tension et ce fut un affrontement assez sympathique. J'ai apprécié que le jeu propose quelques passages propres à tel ou tel personnage, comme Robin qui peut se faufiler dans un étroit passage ou Frère Tuck qui peut soulever une grille. À la clé, des récompenses comme de l'or ou une capacité passive pour le niveau. Il y avait du coup un peu d'exploration, bien que très limitée, incitant à ne pas juste courir tout droit jusqu'à la fin du niveau, ce qui est appréciable. Il était question de l'inspiration de DmC ; cela se retrouve via l'aspect combos et scoring. Il y a un compteur de coups consécutifs qui s'affiche à l’écran durant les combats et à la fin de ceux-ci une petite note de score apparaît. Au terme du niveau,  une évaluation de la performance et des notifications des prouesses de chaque joueur (plus de dégâts encaissés, plus gros dps, etc.) sont également proposés. Cette partie du jeu est plutôt bonne, ça change un peu, ajoute un peu de challenge personnel et permet aussi de mettre en avant les performances de chacun à la fin du niveau. Des ajouts sympathiques à l’expérience de jeu pour le genre.

À la fin de cette session, le bilan était plutôt positif. Sans trop s’éloigner des standard du genre, le jeu possède quelques petites particularités intéressantes au niveau du gameplay. La variation dans l'univers choisi est originale. Il y a moyen que ce soit un bon jeu à faire avec des camarades pour passer de bonnes soirées.

Aperçu réalisé par Zekkangel dans le cadre d'un événement presse organisé par l'éditeur.

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