Aperçu du Maître du Donjon de Naheulbeuk - Bande de fainéants

J'ai pu essayer les premiers chapitres de la campagne du Maître du Donjon de Naheulbeuk.

Posons les bases

Après L'Amulette du Désordre, plaisir coupable devenu un véritable coup de cœur au fil des DLC, je ne pouvais qu'attendre avec impatience le prochain jeu d'Artefacts Studio situé dans l'univers du Donjon de Naheulbeuk. Baptisé Le Maître du Donjon de Naheulbeuk, ce nouveau titre se déroule bien avant les évènements du premier jeu, lors de la création du plus célèbre des donjons de la Terre de Fangh. Le joueur incarne Reivax et part de zéro lors d'une campagne ou d'un mode bac à sable.

La campagne est bien faite. Elle prend vraiment le joueur par la main. Les incursions des aventuriers étaient assez rares dans les premiers niveaux ; ceux-ci avaient avant tout pour but d'apprendre au joueur à satisfaire son personnel : casiers de rangement, dortoirs, latrines, salle de repos... toute cette dimension est assez peu présente dans les jeux du genre et il faut avouer qu'elle colle bien avec l'ambiance du Donjon de Naheulbeuk.

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D&CO

Concrètement, le donjon dispose d'un score de prestige, augmenté par la satisfaction des employés et par la qualité des salles. Si la première partie est intéressante, j'ai davantage de reproches concernant la seconde. En effet, le nombre de bâtiments qu'il est possible de construire dans une salle est très limité, que ce soit en variété ou en fonction de la place disponible. En revanche, il y a des dizaines d'objets de décoration et ce sont eux qui jouent le rôle le plus important dans l'augmentation qualitative d'une salle.

Je dois avouer que j'aurais très largement préféré l'inverse : plusieurs options de personnalisation et d'amélioration d'une salle impactant le gameplay, mais un nombre très limité de décorations, n'ayant en plus pas d'effet en jeu. Cela en amuse peut-être certains d'être décorateur d'intérieur dans un jeu de gestion, mais personnellement ce n'est clairement pas ce que je recherche.

Test de charisme raté

Justement, parlons-en du design : je suis toujours aussi peu convaincu par le chara design choisi par Artefacts. Cependant, ce n'est pas l'essentiel et le jeu est très fonctionnel, ce qui est le plus important. On commet beaucoup d'erreurs au début, mais celles-ci peuvent facilement être corrigées, notamment via la possibilité de vendre intégralement une salle afin de la reconstruire (et du fait que le jeu est assez permissif sur le plan financier).

Pour cet aperçu, j'ai pu jouer un peu plus d'une heure. Au terme de cette partie, ma plus grande envie était de poursuivre l'aventure. C'est le signe le plus positif pour le jeu, espérons que cette envie ne disparaisse pas en cours de partie.

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Aperçu réalisé sur PC par Alandring à partir d'un code fourni par l'éditeur.

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