Test d'Inhuman Bondage, DLC de Darkest Dungeon 2 - Cuir Cuir supplément moustache

Le DLC "Royaumes" apporte un souffle nouveau à Darkest Dungeon 2 en introduisant un mode de jeu qui mélange l'intensité du deuxième opus avec la structure de campagne plus méthodique du premier. Ici, la gestion de l'effectif et la progression sur le long terme sont primordiales.

Dès le départ, on doit choisir un scénario. Le premier, "L'appétit des faunes", est disponible, tandis que les suivants semblent se débloquer progressivement. Ensuite, il faut sélectionner une configuration de carte parmi trois :

• Dernier espoir : Taille moyenne, difficulté équilibrée, mobilité fluide.

• Crête rocheuse : Plus d'auberges, mais des trajets plus compliqués.

• Convergence : Royaume restreint pour des combats plus rapprochés.

Puis vient la sélection de la difficulté avec quatre niveaux ou un mode personnalisé où l'on ajuste plusieurs paramètres comme la durée de la campagne, la mort permanente ou encore la fréquence des sièges sur les auberges. En mode normal, on dispose de 60 jours, 12 héros et les auberges peuvent être perdues après cinq sièges.

L'aventure commence dans la Vallée, un prologue permettant de se familiariser avec le gameplay et de rencontrer un premier groupe d’ennemis : les faunes.

Contrairement au mode classique, les auberges deviennent de véritables bastions stratégiques qu'il faut améliorer avec des matériaux d’auberge pour renforcer leur utilité. Elles offrent plusieurs axes d'amélioration :

• Boutique : Meilleur équipement et réduction des prix.

• Belluaire : Déblocage et amélioration des compétences des héros.

• Charron : Amélioration de la diligence et équipements supplémentaires.

• Docteur : Traitement des maladies et gestion du stress.

• Garnison : Défense automatique en cas d’attaque.

Ces améliorations sont spécifiques à chaque auberge, donc il faut choisir ses priorités. Perdre une auberge à cause d'un siège pourrait aussi entraîner la perte de ces bonus.

L’histoire progresse à travers des objets de quête transportés via la diligence. Par exemple, la Longue-vue, premier objet du scénario, doit être amenée à une tour de guet pour avancer.

La carte est divisée en points fixes (auberges ou camps) reliés par des routes à travers différentes régions. Des passages souterrains permettent des trajets rapides entre certaines auberges éloignées. Chaque déplacement fait avancer le temps d’un jour, et il est possible de repositionner ses héros stratégiquement pour anticiper les attaques.

Sur la carte, plusieurs événements apparaissent :

• Opportunités temporaires : Récompenses limitées dans le temps.

• Affrontements scriptés : Combats spécifiques liés à la quête principale.

• Sièges d’auberge : Une attaque annoncée plusieurs jours à l'avance, pouvant être repoussée par nos héros ou la garnison. Trop de sièges perdus signifient game over.

Quelques nouveautés viennent enrichir l'expérience. L'Abomination fait son retour, toujours basé sur ses transformations bestiales. De nouvelles rumeurs apparaissent sous forme d'objets permettant d'obtenir des quêtes secondaires et des récompenses spécifiques. Une nouvelle région, les Catacombes, se dévoile avec ses propres ennemis.

Le bestiaire évolue avec l’introduction du Clan Bestial (Faunes), qui utilise un système de rage progressive, rendant certains adversaires invincibles lorsqu'ils s’énervent. Les Ectoplasmes, inspirés du premier opus, misent quant à eux sur la résurrection et la fusion de créatures pour compliquer chaque affrontement.

Le mode "Royaumes" renouvelle profondément l’expérience de Darkest Dungeon 2 en alliant stratégie, gestion des ressources et combats éprouvants. Entre la pression des sièges, la gestion des héros dispersés, et la métaprogression, il offre un vrai défi aux joueurs en quête d’une aventure exigeante et immersive.

Test réalisé par Glaystal sur PC grâce à une version fournie par l'éditeur.