Test de Patapon 1+2 Replay - Et rond, rond, carré, rond, petit patapon

Mars 2008. J'embarque dans le train pour rejoindre la famille et avoir ma dose de ski annuelle. Pour m'occuper durant ces longues heures de trajet, j'ai avec moi la PSP et un jeu sorti récemment qui a attiré mon attention : Patapon. J'accroche très vite au bestiau : le gameplay est original, les graphismes mignons et les musiques envoutent (et vont me rester en tête plusieurs semaines). Je progresse de mission en mission en tentant de garder le rythme et suis avec passion la Guerre Sainte menée par ces adorables boules noires. Du coin de l'œil, je remarque que les gens me regardent étrangement alors qu'ils quittent la voiture. La mission courante terminée, je lève la tête : je suis seul dans la voiture. Par la fenêtre, je constate qu'on est arrivé au terminus de la ligne, heureusement également ma destination. Comment ? Déjà ?

Ça sort d'où, ça ?

Le premier Patapon sort fin 2007 au Japon et début 2008 en Occident. Il est développé par SIE Japan Studio, une filiale de Sony, et Pyramid. Si le second studio n'est pas très connu, le premier était déjà responsable de quelques titres notables, comme la série des Ape Escape. Le jeu est alors une exclusivité de la PlayStation Portable.

Patapon attire avec ses graphismes légers et sa musique au premier plan. Ce mélange avait d'ailleurs déjà été expérimenté par le studio deux ans plus tôt : LocoRoco. Cette fois, l'aspect tout mignon est signé par le français Rolito, de son vrai nom Sébastien Giulli. Côté bande son, les compositeurs Kemmei Adachi et Daisuke Miyake livrent tout un répertoire de musiques amusantes et marquantes : d'adorables voix répètent les ordres jusqu'à ce que les chants enjoués prennent le dessus une fois les personnages en transe. Mais ne vous arrêtez pas sur l'aspect charmant de l'ensemble : les Patapons sont de farouches guerriers et leur objectif consiste à écraser les adversaires afin d'atteindre le Bout du Monde.

Sans se retrouver dans le top des ventes de la portable de Sony, la série des Patapon rencontre un beau succès critique et marque les mémoires. On en retrouve par exemple des références dans les divers Astro Bot.

Mais alors que les fans s'attendent à un nouvel épisode sur la PlayStation Vita, la remplaçante de la PSP, c'est le calme plat. Il y a bien des remasters des deux premiers épisodes sur PlayStation 4 (2017 et 2020), mais ils sortent dans la discrétion la plus totale. L'actualité de la licence est un tel désert que Hiroyuki Kotani, leur créateur, décide de créer son propre clone : Ratatan. Après un kickstarter réussi en 2023, ce nouveau titre a eu depuis une démo et son accès anticipé devrait débuter cette année 2025.

Mais une petite surprise apparait lors du Nintendo Direct de mars 2025 : la série est désormais entre les mains de Bandai Namco et un nouveau remaster des premiers épisodes est annoncé pour l'année !

Croix Croix Carré Rond Rond Rond et Triangle (Carré et TriaaAAangle !)

Dans Patapon, l'objectif est de mener sa petite troupe au terme de différentes missions. En scrolling horizontal, il s'agit finalement d'une longue marche vers la droite avec des obstacles et adversaires sur le chemin. Il peut s'agir d'une simple chasse, de l'attaque d'une position ennemie, d'un combat contre une créature titanesque ou d'une mission un peu plus spécifique au scénario. Prévu pour être un jeu de console portable, chaque niveau se boucle en quelques minutes.

Les missions de chasse et les affrontements de grosses créatures peuvent être effectuées en boucle. Notons que, à chaque fois que ces derniers monstres sont vaincus, le prochain affrontement les voit plus puissants, pour toujours un meilleurs butin à terme.

Une troupe est composée de trois positions : le front, le centre et l'arrière. Vous pouvez y assigner différents types d'unité, comme par exemple les fantassins à l'avant, les lanciers au centre et les archers au fond. Chaque section est composée de jusqu'à six membres et vous pouvez les personnaliser individuellement : race de Patapon, arme et équipement. Une fois l'armée au complet, on se retrouve avec du monde sur le champ de bataille et c'est toujours grisant de les voir lancer à l'unisson des nuées de lances et de flèches.

Une fois engagé sur le champ de bataille, vous ne dirigez pas directement vos soldats, vous leur donnez des ordres en suivant un rythme régulier. Cela se fait par le biais de quatre tambours, quatre sons différents, quatre boutons uniquement. Les ordres sont sur quatre temps et consistent en avancer, attaquer, reculer, se défendre… Par exemple, PATA PATA PATA PON les fait se déplacer, tandis que PON PON PATA PON lance une attaque.

Il y a donc une certaine latence à prendre en compte : vous jouez votre ordre, les Patapons exécutent la manœuvre, puis vous jouez l'ordre suivant. Il faudra bien observer le comportement des adversaires pour pouvoir anticiper leur prochaine offensive et donner l'ordre suivant en conséquence. La météo est à surveiller également, comme le vent qui peut avoir une influence sur vos flèches et lances, ou la pluie qui peut faire apparaitre des monstres plus rares.

Le rythme est symbolisé par un clignotement du cadre de l'écran. Si vous arrivez à maintenir un rythme parfait pendant dix actions, votre troupe passe en mode "fièvre" : les chants s'intensifient et vos unités deviennent plus puissantes. Mais attention : il faudra continuer à maintenir un rythme exemplaire, sans quoi ce mode se stoppe et il faut alors refaire le combo depuis le début.

Une mission est perdue lorsque Hatapon, le porte-drapeau, tombe au combat ou se retrouve seul. Vous revenez alors au camp pour vous préparer à la prochaine tentative.

L'arsenal de vos troupes compte également les miracles. Lorsqu'ils sont déclenchés via un ordre précis, il faut suivre scrupuleusement une longue séquence de rythme. Mieux elle est réussie et plus longtemps les effets vont durer sur le terrain. Cela peut déclencher par exemple une soudaine pluie ou des vents favorables. Un unique miracle est choisi en début de mission.

Le camp de base propose différents mini-jeux de rythme qui permettent d'obtenir des ressources. Mais pour y accéder, il vous faudra retrouver les personnages adéquats en perçant les secrets des différents niveaux. C'est également là qu'il est possible de produire de nouvelles sortes de Patapon. D'un aspect différent, ces nouveaux personnages peuvent être plus forts, plus rapides, plus résistants…

Tout cela est réuni par la narration, une histoire certes classique, mais qui réserve quand même quelques rebondissements. Et puis, l'épilogue du scénario n'est pas une fin en soi. Il est toujours possible de faire évoluer son armée afin de partir à l'assaut des différentes créatures et ainsi obtenir des ressources rares qui seront utiles pour améliorer encore plus les choses. C'est un cercle vertueux que connaissent bien les joueurs de jeux comme Monster Hunter.

Patapon 1 : le brouillon

Le premier Patapon pose l'efficace formule, mais est intransigeant par de nombreux aspects.

Par le rythme, déjà : le jeu demande la perfection, sinon rien. Il est donc très ardu d'atteindre le combo de 10 afin de déclencher la précieuse transe et surtout de la maintenir active.

Ensuite, à cause du risque de mort définitive de vos unités.

Lorsqu'une unité tombe, sa casquette se retrouve sur le champ de bataille. Si vous voulez pouvoir le ressusciter, il faut absolument que les autres unités la touchent afin de la récupérer. Il existe également des créatures qui peuvent détruire définitivement ces casquettes, que ce soit en les avalant ou en les dissolvant avec de l'acide.

Le Patapon de base est certes facile à produire, mais cela demande quand même des ressources et des piécettes (les Ka-chings). Par contre, c'est un peu plus frustrant quand il s'agit d'une race spéciale. Surtout que la production de ces dernières est ici très obscure. Aucune indication ou explication n'est donnée au joueur : il faut mélanger les ressources un peu au bonheur la chance et voir ce que ça donne. Et plus l'unité est puissante, plus elle coûte cher, bien évidemment. Forcément, on se retrouve à devoir parfois faire des séances de farming histoire de remettre ses troupes à niveau.

Et pour finir, il y a la question de l'équipement. Les armes ne peuvent être obtenues que sur le champ de bataille, depuis les dépouilles fraichement vaincues de vos ennemis. Mais ces armes suivent les mêmes règles que les casquettes : vous devez les toucher pour pouvoir les ramener, et vite car elles disparaissent au bout d'un moment. Et forcément, ces armes tombent souvent derrière les barricades adverses et il faudra se dépêcher de les percer afin de pouvoir obtenir votre butin. Soyons honnête, vous allez souvent avoir la frustration de voir une arme à l'allure imposante disparaitre sous votre nez. Surtout que ces missions d'attaque ne sont pas rejouables : impossible donc de les refaire dans l'idée de remplir votre stock d'équipement.

Toutes ces activités suivent un fil rouge, la quête des Patapons pour rejoindre le Bout du Monde. L'histoire est finalement un prétexte, mais elle est quand même bien menée. Les personnages parlent sur le champ de bataille et certaines missions sont un peu plus originales que les autres. Le tout est suffisamment bien amené pour éviter la monotonie.

Patapon 2 : le miracle

Patapon 2 sort un an plus tard et on assiste alors au même miracle qu'avec Uncharted ou Assassin's Creed : après un premier épisode prometteur mais brouillon, la formule atteint sa perfection avec le second.

Le principe est globalement le même : une armée sur trois rangs avec le même nombre d'unité, une succession de missions mêlant chasses, affrontements et monstres imposants. Graphiquement, c'est la même chose, si ce n'est des arrière-plans un peu plus soignés. Par contre, si les musiques conservent le style qui a fait le succès du premier épisode, elles proposent beaucoup plus de thèmes différents.

La première amélioration qu'on remarque est que le jeu est plus permissif sur le rythme : il est plus facile d'arriver à l'état de fièvre. Il n'est même plus nécessaire d'atteindre le combo de 10 pour déclencher cette transe : un rythme plus ou moins parfait permet d'accélérer son apparition. Il est même plus aisé de maintenir cette transe vu qu'un premier faux pas est pardonné au lieu de directement la quitter.

La seconde bonne nouvelle est la disparition de la mort définitive. L'obligation de devoir toucher le chapeau d'une unité tombée disparait, le précieux objet rentre directement tout seul à la base. Il en va de même pour les attaques de créatures : elles ne peuvent plus les détruire. Par contre, il faudra toujours courir après les équipements et ressources.

De nouvelles unités font leur apparition : montures volantes, magiciens... Mais surtout : le Héros ! Ce Patapon est supérieur aux autres et sa classe de personnage peut être changée (parmi les types d'unité déjà débloqués).  Et c'est principalement pour lui que le joueur s'acharnera toujours à maintenir un rythme le plus parfait possible : pendant la transe, cela permet au personnage de déchainer de puissantes attaques spéciales.

Le système d'évolution des unités a d'ailleurs été entièrement revu. Affranchi du risque de les perdre, il est maintenant possible de les faire évoluer individuellement selon des arbres de progression. Ce dernier reste un peu obscur la première fois qu'on en débloque les possibilités, mais ça passe mieux sur les unités suivantes.

Et il y a encore les nouveaux adversaires et les nouveaux ordres (comme faire sauter en l'air sa troupe). De nouveaux types de terrains sont rejouables, comme l'assaut de certaines forteresses : plus besoin de vous inquiéter d'obtenir des armes. Le camp propose aussi de nouveaux mini-jeux. Même s'il semblait proche du premier, Patapon 2 n'est finalement vraiment pas avare en nouveautés.

L'histoire est dans la même veine que le premier : de nouvelles terres, mais des dangers semblables. Il n'est pas forcément nécessaire d'avoir joué au premier pour profiter de ce second épisode, mais c'est beaucoup plus agréable afin de comprendre la relation des Patapons avec certains personnages qui refont des apparitions.

Comme à la grande époque ?

La promesse de cette version 1+2 Replay était d'apporter des évolutions sur le confort de jeu.

Ces nouvelles options ont été ajoutées dans un menu au niveau de la sélection de l'épisode. En plus des classiques hautes résolutions, filtres graphiques et configuration des touches, nous avons droit à plusieurs modes de difficulté et à un contrôle de la latence. Il est donc possible de mettre Patapon 1 en facile tandis que le second est laissé en normal. La différence n'est pas claire, mais cela semble influer sur les dégâts infligés par les adversaires et leur résistance. Pour ce qui est de la synchronisation d'entrée, le réglage n'est absolument pas intuitif : impossible de rapidement tester les changements, il va falloir mettre une valeur au jugé et retourner dans le jeu pour en voir les effets.

Au niveau des contrôles, les célèbres symboles PlayStation ont été remplacés. Même s'ils apparaissent toujours sur le design des différents tambours, ce sont maintenant des flèches universelles qui sont affichées. La chose est un peu plus naturelle, surtout pour ceux n'ayant jamais eu une manette de Sony entre les mains.

En passant sur des machines plus récentes, les temps de chargement ont maintenant quasiment disparus. Les encarts explicatifs qui servaient à faire patienter sont toujours là, mais ils cassent maintenant un peu le rythme lors d'une transition d'une phase à une autre.

Certains aspects trahissent les origines de la série. Certains textes sont gros, très gros. Il faut dire que la PSP avait un écran de 4.3" : pour vous faire une idée, les écrans de mobiles actuels dépassent généralement les 6". Le résultat peut donc faire grimacer, surtout sur la grande télévision du salon. Certaines cinématiques restent également un peu baveuses, mais le jeu lui-même est très propre. Enfin… Sauf peut-être les changements de lieux au campement qui provoquent des désynchronisations verticales peu esthétiques, et aucune option vsync à l'horizon.

Les sauvegardes sont restées à l'ancienne : il ne faut pas oublier de sauver régulièrement sa progression une fois de retour au camp. Il est regrettable de ne pas en avoir profité pour ajouter une sauvegarde automatique.

Et il y a la gestion de la pause pendant une mission qui est restée intouchée. C'est simple : dans Patapon 1, ce n'est pas possible, ce qui était un comble pour un jeu de console portable. Heureusement, ils y ont pensé pour Patapon 2. Sauf que… il faut jouer un ordre spécial et il faut d'abord le débloquer, caché qu'il est quelque part dans le Monde.

Dansons ensemble. Ou pas.

En son temps, Patapon 2 apportait une dernière grosse nouveauté : le multijoueur. On était en 2008, c'était la mode à l'époque : tous les jeux se devaient d'avoir un mode multi, même s'il était anecdotique ou fait à la va-vite.

Dans ce mode à part, la troupe est composée de seulement quatre héros patapons. Chaque héros a sa propre classe et est incarné par un joueur différent. Mais le jeu propose également des bots, ce qui permet de jouer à cette option seul.

La troupe affronte ici l'une des créatures géantes rencontrées dans la campagne et doit transporter un œuf géant vers l'autel à l'autre bout du niveau. Suite à une partie de jeu de rythme endiablée et pas très intuitive, l'œuf se brise et offre aux joueurs différentes ressources, et même de nouveaux bots.

Ce mode était donc très intéressant et offrait un moyen supplémentaire d'améliorer l'armée de la campagne principale.

Et il est toujours présent dans Patapon 2 Replay. Mais uniquement avec les bots : la partie réseau n'a pas été gardée, il n'est donc pas possible de jouer avec d'autres humains.

Mais… Et Patapon 3, alors ?

Si vous connaissez un peu la série Patapon, vous savez probablement que c'est une trilogie. Mais pourquoi ne pas avoir inclus ce troisième épisode dans la compilation Replay, histoire d'avoir l'expérience complète ? On pourrait penser que c'est probablement parce qu'il est très mauvais, mais il y a probablement un peu plus que ça derrière cette décision.

Déjà, la réalisation de cette version 1+2 Replay n'est pas partie directement des versions PSP. Le gros du travail avait été fait avec les deux remasters PS4. Et c'est un traitement dont n'avait pas bénéficié Patapon 3 : tout le travail reste donc à faire.

Surtout que l'animal est assez différent de ses deux aînés.

Le principe reste le même : on donne des ordres en rythme pour diriger sa troupe sur différents terrains vus de côté. Mais cette fois, l'armée n'est composée que de quatre personnages, quatre héros patapons. Tant pis pour la vibrante petite armée à laquelle nous étions attachés.

Oui, c'est bien la formule du mode multi de Patapon 2 qui s'est retrouvée au cœur de la campagne principale. Et c'est justement parce que la totalité du jeu est désormais orientée coopération en ligne, même s'il est toujours possible de jouer seul avec des bots. Patapon 3 est sorti en 2011 et, souvenez-vous : Frank Gibeau, alors président de EA Games (et aujourd'hui président de Zynga), déclarait en 2010 que les jeux solo étaient voués à mourir et que l'avenir était aux jeux en ligne. Un visionnaire, assurément.

En soi, la recette était certes différente, mais elle aurait pu fonctionner. Surtout que le jeu est plus beau et apporte également son lot de nouveautés plutôt sympathiques, ainsi que des nouvelles musiques toujours aussi réussies, dont certaines avec des sonorités un peu plus rock.

Mais la campagne principale est d'un tel ennui…

On chasse, on rencontre un méchant, on tape sur des ennemis, on attaque un gros monstre, on a une épreuve débile, le méchant est vaincu, on visite un donjon interminable, et retour à l'étape 1 avec un nouveau méchant. Et ainsi de suite. Plusieurs fois. C'est vraiment cet aspect horriblement prévisible et sans saveur qui a fait que j'ai abandonné cet épisode en cours de route pour finalement revenir à la chasse aux objets divins de Patapon 2. Et vu les ventes globales de l'épisode, je ne suis pas le seul déçu de l'histoire. Cela dit, les donjons présentent quand même un challenge intéressant, mais on perd le coté sessions courtes.

Patapon 3 étant donc le mouton noir de la série, il est compréhensible (mais regrettable) que les développeurs n'aient pas voulu investir du temps dessus. Mais si toutefois vous souhaitiez affronter la bête, sachez qu'il est disponible en version émulée sur PlayStation 5 via le PlayStation Store, et est même inclus dans le PlayStation Plus Premium.

Toujours pertinent en 2025 ?

Les deux premiers Patapon deviennent donc disponibles sur autre chose que du Sony. Du coup, la nouvelle n'intéressera peut-être pas les joueurs de PlayStation 5, vu que les Remasters y sont toujours disponibles. Mais ça reste une bonne nouvelle pour les joueurs PC et Nintendo Switch 1 & 2. Par contre, les joueurs de Xbox Series X|S vont devoir passer leur chemin…

De par ses origines sur console portable, Patapon se prête bien à des sessions courtes (de deux à dix minutes). Passer une soirée entière dessus peut paraitre un peu trop répétitif, surtout si vous enchainez les deux épisodes. Mais les titres fonctionnent à merveille par petites sessions avec la Switch en nomade, un Steam Deck ou similaire, voire une PlayStation Portal. Surtout qu'il est conseillé de jouer avec un casque pour mieux s'immerger dans la musique et son rythme.

Entre les deux, c'est probablement sur Patapon 2 que vous investirez le plus de temps : il est plus complet et plus agréable à jouer que son prédécesseur. Patapon 1 est surtout là pour découvrir son histoire et grapiller les différents trophées dédiés (38 à débloquer sur l'ensemble des deux jeux).

Mais presque 20 ans plus tard, le principe du jeu s'avère toujours aussi efficace et les musiques font toujours mouche. Ce n'est pas pour rien que Ratatan est resté aussi proche de la formule initiale.

Test réalisé sur PC par NeoGrifteR à partir d’une version fournie par l’éditeur.