GAMESCOM 25 - Transport Fever 3
Parmi nos rendez-vous marquants de la première journée, la visite chez Urban Games pour découvrir Transport Fever 3 s’est imposée comme un incontournable pour tout amateur de simulation logistique. Véritable référence du genre, la licence poursuit son évolution dans un troisième opus qui affûte sa mécanique de gestion comme jamais.
Une approche plus « tycoon » et des nouveautés marquantes
La première différence majeure de ce Transport Fever 3 est son accent bien plus prononcé sur le côté « tycoon ». Le jeu fourmille littéralement d’activité et d’événements, donnant un vrai sentiment de vie et de progression. On retrouve désormais une véritable arborescence d’évolutions : de nouvelles constructions et techniques de gestion se débloquent au fil de notre avancée, apportant davantage de profondeur et de rejouabilité à chaque partie.
Le studio nous a aussi présenté le tout nouveau cycle jour/nuit, qui – s’il enrichit indéniablement la dimension visuelle avec de superbes effets d’éclairage et des reflets réalistes sur les étendues d’eau – ne modifie pour l’instant pas la gameplay en lui-même. Sur ce point, les développeurs nous ont confié vouloir éviter les fonctionnalités cosmétiques dépourvues d’impact réel et réfléchissent activement à la manière d’intégrer ultérieurement des phénomènes météorologiques ayant de vraies conséquences sur la circulation et la satisfaction des usagers.
Autre ajout notable : le nombre d’industries a doublé et certaines sont désormais offshore, amenant des chaînes logistiques encore plus complexes et stimulantes. Période historique oblige, l’échelle temporelle du jeu a été réduite : l’aventure démarre à la toute fin du XIXe siècle et privilégie les transports européens, tirant un trait sur le Far West pour mieux coller à l’évolution des mobilités modernes.
Précision quasi-maniaque, passion des transports et satisfaction du gestionnaire
Transport Fever 3 s’adresse autant aux ingénieurs des réseaux qu’aux amoureux des villes. L’équipe exprime sa volonté de tendre vers une expérience toujours plus précise et immersive, où chaque choix, comme la sélection d’un bus silencieux pour un quartier résidentiel, a des répercussions mesurables sur le développement urbain et la satisfaction des habitants. Le jeu impressionne par le souci du détail : reproduction fidèle de véhicules d’époque, réactions dynamiques de l’environnement et même une carte du ciel étoilé réaliste.
Certains choix stratégiques – comme connecter une usine isolée à un réseau de bus pour dynamiser ses flux ou privilégier des véhicules offrant le meilleur compromis entre confort, bruit et pollution – deviennent vite essentiels, notamment face à des riverains attentifs à leur propre indicateur de bien-être.
Un jeu encore en mouvement
S’il manque encore quelques fonctionnalités phares et que certains aspects demandent à être peaufinés, Transport Fever 3 s’impose déjà comme un bac à sable passionnant, porté par la rigueur suisse et l’enthousiasme contagieux de ses créateurs.
Surtout qu'Urban Games, studio suisse de 25 personnes, a récemment repris son indépendance après avoir longtemps collaboré avec Good Shepherd pour l’édition. L’objectif : plus d’autonomie sur le développement, et se laisser aller à leurs idées les plus folles et ambitieuses sans pression.
On y retrouve ce plaisir si particulier de voir la circulation s’optimiser, les villes évoluer et les habitants s’épanouir au gré des choix de gestion. Pour les amateurs du genre, il n’y a plus qu’à patienter jusqu’à la sortie ou à s’essayer à d’autres références du jeu de gestion, en attendant de voir jusqu’où cette franchise ambitieuse nous emmènera.
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Genres | Gestion, simulation, simulation économique, historique |
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2026 |
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