GAMESCOM 2025 - Warhammer 40k : Dawn of War 4
Je ne vais pas vous mentir : mon dernier rendez-vous de la Gamescom, c’était un mystérieux « RTS non annoncé ». Honnêtement, l’excitation n’était pas franchement au rendez-vous. La déception des dernières années pèse lourd : combien de soi-disant successeurs de l’âge d’or du STR se sont écrasés, les uns après les autres, laissant derrière eux une communauté nostalgique mais jamais vraiment satisfaite ? Je m’attendais donc à un nième essai sympathique, mais oubliable.
Mais parfois, les planètes s’alignent. Dès le matin du premier jour, j’apprends que ce fameux créneau s’est transformé… en hands-on pour Dawn of War 4. Laissez-moi vous dire que le café n’a pas suffi à expliquer cette soudaine montée de dopamine. Pour beaucoup d’entre nous, Dawn of War 1 (et surtout le 2 !) a marqué des années de passion, de campagnes endiablées et a été le moteur de ma petite communauté de jeu (qui vit toujours plus de 15 ans après), d'amitiés et de braves rivalités, de moments intenses qui restent, aujourd’hui encore, dans ma mémoire.
Le choc de la Gamescom : « Dawn of War 4 annoncé »… et c’est allemand
Et c’est sans doute l’une des plus grosses surprises de la Gamescom 2025, surtout pour les amateurs de Warhammer 40.000 : Dawn of War 4, développé non pas par Relic, mais par le studio allemand KING Art (Iron Harvest, un des seuls jeu de stratégie récents à avoir offert un vrai STR), dans un quasi-secret depuis quatre ans. L’excitation était palpable : chaque fan de 40K à qui j’ai pu parler était littéralement surexcité.
Et le jeu a tout de suite frappé fort. Sur les bornes presse, la démo permettait de jouer une mission de 25-30 minutes avec les Space Marines, venus en renfort d’une garnison de l’Astra Militarum submergée par des Orks. Objectifs secondaires, gestion des priorités (interrompre la prod d’unités géantes, détruire une seconde base, contenir une incursion Necron…), variation de rythme : en un quart d’heure, je retrouvais le sel du Dawn of War « classique ».
Le retour aux fondamentaux (et des nouveautés)
Premier point qui saute aux yeux : le jeu revient à une formule STR pure — construction de base (les Space Marines dropent tout depuis l’orbite, sans ouvrier : efficace !), deux ressources à gérer (l’énergie et la requisition à capturer sur la map), des upgrades de troupes, la possibilité de renforcer ses unités à la volée, et des pouvoirs globaux dévastateurs (coucou l’orbital strike, selon le commandant sélectionné).
Parmi les nouveautés : l’apparition de l’Adeptus Mechanicus comme nouvelle faction jouable, qui rejoint les Space Marines, Orks et Necrons dès le lancement. On regrettera surement les Eldars, qui sont pourtant une des factions les plus chéries de la licence, mais soit... les nécrons étaient attendus dans le troisième opus et n'ont jamais vu le jour, donc... la boucle est bouclée, dira-t-on. Chacune aura sa propre campagne solo, pour plus de 70 missions au total : on nous parle de 30 à 40h de jeu pour tout explorer. Quant à la durée : j’étais le seul du groupe presse à finir la mission dans le temps imparti, mais clairement le défi est là !
Les unités, même en version preview, étaient déjà variées : Terminators, Interceptors, héros, chars… Oui, on sent que les mecs veulent faire plaisir aux fans de la première heure. Et sur la construction, même si certains assets étaient encore dénués de textures, on retrouvait l’énergie brute du premier opus, bien loin du feeling plus MOBA du 3.
Ce qui manque encore… mais le potentiel est là
Évidemment, pas mal d'unités manquaient à l'appel, surtout celles qui je suppose seront les plus évoluées de la faction. Peut-être qu’elles arriveront plus tard, ou sous forme de compétences liées aux commandants. De même, impossible d’essayer les Necrons, les Orks ou l’Adeptus Mechanicus plus en profondeur, la démo étant focalisée sur les Space Marines.
Mais honnêtement, les sensations sont là. Avancer dans la mission, se faire déborder dans le dos par des ennemis, détruire les bases adverses, prendre l'ascendant économique... c'est un vrai STR nerveux, j'adore.
De plus, ce que promet King Art, c’est le Dawn of War le plus généreux à ce jour dès son lancement :
- Quatre factions bien distinctes, chacune avec sa campagne solo,
- 70+ missions,
- 30 maps multi,
- Mode coop, éditeur, 110+ unités et bâtiments,
- Et la promesse que le jeu satisfera aussi bien les vétérans que les nouveaux venus.
En conclusion : espoir, excitation – et une vraie raison d’attendre 2026
Je ne vais pas sortir la boule de cristal : le succès dépendra aussi de l’équilibrage, du suivi et de la communauté. Mais clairement, cette demi-heure de jeu beaucou trop courte m’a redonné foi dans la licence. Avec la hype Warhammer qui ne faiblit pas et le regain d’intérêt pour le STR, on tient là un sérieux prétendant pour remettre la franchise au sommet.
Vivement la suite, et que le WAAAGH! commence.
Plateformes | Windows |
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Genres | RTS, stratégie, science-fiction |
Sortie |
2026 |
Réactions (5)
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