Un garçon, ça cerf

Le jeu débute alors que nous suivons un jeune garçon durant une escapade en forêt. Il y fait la rencontre d’un jeune faon, qu’il décide de suivre et avec lequel il finit par se lier d’amitié. Ces premières minutes ne dépayseront pas les habitués du genre : c’est déjà plutôt mignon, la prise en main est immédiate et les commandes minimales : déplacements, un bouton de saut, un autre d’interaction avec l’environnement et un dernier pour interagir avec le faon. Des prémices classiques donc.

En fait, l’originalité du jeu repose sur l’évolution de notre compagnon à quatre pattes, comme l’illustrent les séquences suivantes. Dans la première, le faon est transporté dans le sac à dos du garçon, ce qui limite les déplacements de celui-ci. Pour sauter, il faut ainsi abandonner le sac et le faon quelque part, puis trouver un moyen de le récupérer. Dans la seconde séquence, le faon gambade cette fois librement. Nous sommes confrontés à la classique « corruption inexpliquée de la nature » qui place des obstacles sur notre chemin et que l’on purifie à grands coups de câlins. Ou de lumière pour ceux qui n’ont pas de faons magiques sous la main. Dans la dernière séquence enfin, nous étions en présence d’un cerf plus proche encore de l’âge adulte, qui devenait cette fois notre protecteur face aux créatures issues de l’obscurité.

Moralité

Il est difficile de se faire une véritable idée du jeu sur la seule base de cette démo. Les séquences étaient très courtes, mais aussi et surtout assez basiques mécaniquement parlant, avec assez peu de variété en termes de situations. C’est étrange à dire, mais la première bande annonce, que je vous remets en conclusion de cet article, est bien plus dynamique et emballante en moins de deux minutes que cette démo en vingt. Deer & Boy est prévu pour début 2026, on aura donc l’occasion d’en reparler.