Gamescom 2019 - Aperçu de Port Royale 4

Quand j’ai été invité chez Kalypso pour plusieurs présentations, deux étaient encore totalement inconnues. Le responsable presse avec qui j’étais en contact ne m’avait donné que des infos du genre « un jeu de gestion connu chez Kalypso » ou « un jeu tactique spatial »… des trucs du genre. Du coup, ça a titillé ma curiosité et, malgré un horaire déjà bien fourni, j’ai décidé d’aller les voir, en plus d’Immortal Realms que j’avais déjà planifié.

Un de ces deux titres était donc celui-ci : Port Royale 4. La licence était un peu tombée dans l’oubli ; le troisième volet est sorti il y a déjà 7 ans et n’avait connu qu’un succès très mitigé, pour ne pas dire un échec cuisant… Du coup, j’avoue que j’avais été surpris. Dans mes réflexions pour deviner, avant le rendez-vous, de quel titre il s’agissait, la licence des Port Royale ne m’avait pas vraiment paru comme une évidence. Mais voilà, on y est et on enchaîne les rendez-vous rapidement (trop) chez Kalypso.

Port Royale n’a pas changé son principe de base : on est toujours un homme d’affaires au XVIIe siècle et notre terrain de jeu est les Caraïbes.

4 campagnes sont prévues dans le jeu, une par nation jouable, à savoir :

• Angleterre
• Pays-Bas
• France
• Espagne

Ce sont les grandes nations maritimes de l’époque. Après la sélection, il faudra aussi choisir un personnage parmi quatre (des archétypes ?).

Le jeu a été développé sous un moteur créé par le studio et destiné aux jeux du genre : l’outil de zoom in/out est assez impressionnant et on peut voir l’ensemble des Caraïbes avec la molette de la souris et à l’inverse zoomer de près sur une ville pour la gérer (construction, etc.) et y voir la vie s’écouler.

La gestion de la ville est comparable à un city-builder classique ; chaque bâtiment peut influer sur ses voisins, en bon ou en mauvais. Il ne sera pas évident de contenter tout le monde et vous devrez rapidement spécialiser vos villes et lancer le commerce entre elles, ainsi qu’avec les nations voisines.

Toutefois, pour pouvoir créer des productions, il vous faut des autorisations. Pour avoir ces autorisations, vous devez avoir une certaine réputation. Pour ce faire, c’est en mer que ça se gagne, selon vos victoires et vos défaites ainsi que votre prospérité. De votre réputation dépend aussi le pourcentage d’autonomie que vous avez dans la gestion d’une cité.

C’est un aspect qui me paraît étrange, car devoir se démarquer militairement pour pouvoir s’installer comme commerçant, c’est un peu tout et son contraire. Néanmoins, encore une fois, la présentation étant ultra courte, je n’ai pas vraiment pu demander plus de précisions à ce niveau-là.

Toutes les mers des Caraïbes sont simulées en temps réels. Tout le commerce évolue selon les besoins et demandes, les navires NPC voguant à leurs occupations et faisant évoluer l’économie régionale. Il vous faudra donc aussi entrer dans la danse pour faire des profits, en établissant des routes commerciales. Prenez bien garde aux vents (statiques… ils ne changeront pas de direction en cours de partie, dommage).

Par contre, il y a du changement au niveau des combats navals. En effet, la bataille se déroule sur une carte tactique en hexagone et jusqu’à 10 navires pourront être impliqués dans celle-ci. Vous aurez les options habituelles pour les jeux du genre : attaque, changer les munitions, abordage, etc.

Pour les infos supplémentaires, sachez qu’il y a 60 cités avec lesquelles vous pouvez commercer, 18 navires différents, 50 genres de bâtiments différents, incluant les 25 productions différentes qu'il sera possible de créer.

Bref, voilà ce qu’on a pu glané de notre rendez-vous pour Port Royale 4, prévu pour le premier trimestre 2020.