Elden Ring précise son gameplay : liberté d'action et exploration

Depuis son annonce en 2019, Elden Ring suscite une certaine curiosité – parce que c’est prochain projet de From Software à qui l’on doit les Dark Souls ou Sekiro : Shadows Die Twice et sans doute aussi parce que George R.R. Martin (l’auteur du Trône de Fer) collabore à l’écriture de la trame narrative du jeu.
En marge de l’E3 2021, Elden Ring se dévoilait dans une première bande-annonce de gameplay et son créateur Hidetaka Miyazaki livre quelques précisions dans un long entretien accordé à IGN – dont on retient principalement que la liberté d’action et l’exploration sont les maîtres mots du jeu.

Une trame signée Georges R.R. Martin

Elden Ring repose donc sur une nouvelle licence dark fantasy et immerge les joueurs dans un vaste monde ouvert, The Lands Between, dont George R.R. Martin a posé la trame narrative : ce monde a longtemps profité de la bénédiction de l’Elden Ring dont l’aura est symbolisée par l’Erdtree, un arbre ancien qui déploie sa grâce sur le monde et ses habitants – qu’on reconnait à leur aura d’or et à leurs yeux dorés. Au fil du temps, certains ont néanmoins perdu cette aura de l’Erdtree et leurs yeux se sont éteints : qualifiés de Tarnished, ces individus ont été bannis des Lands Between.

Bien des siècles plus tard, l’Elden Ring s’est brisé et l’aura de l’Erdtree décline : les descendants des Tarnished ressentent alors la possibilité de revenir dans les Lands Between. Le joueur incarne l’un de ces Tarnished et le jeu débute au moment de ce « retour en grâce », alors que nombreux sont ceux à réentendre l’appel des Lands Between.

Un monde ouvert

On découvre alors un monde brisé peuplé d’anciens divinités et demi-dieux (les bosses et monstres de l’univers de jeu) : « l’une des composantes de ces personnages est qu’en héritant d’un fragment de l’Elden Ring, ils ont hérité d’un pouvoir (...) mais qui a aussi contribué à les corrompre et les déformer : il a apporté une force corrompue à chacun d’eux... ils ont sombré dans la folie et la ruine. Il y a une part d’héroïsme et de mythologie en eux, mais ils sont aussi frappés de tares et cette ruine est profondément ancrée en eux ».

Chacun de ces demi-dieux règnent sur l’une des six vastes régions qui composent l’univers de jeu : et bien qu’elles aient été conçues pour être explorées dans un ordre précis, le joueur peut à tout moment s’affranchir de cette linéarité du jeu pour s’aventurer où il souhaite, quand il le souhaite.
Selon Hidetaka Miyazaki, Elden Ring entend proposer « un sentiment de liberté dans la progression et l’exploration » et les joueurs pourront choisir la voie à suivre. « Vous ne pourrez pas accéder à tout le contenu dès le départ, mais vous aurez de nombreuses façon différentes d’appréhender chaque zone ».

On retient aussi que si l’univers de jeu est très ouvert, le développeur a particulièrement travaillé sa lisibilité et l’accessibilité du titre pour éviter que le joueur se perde dans l’immensité de l’univers de jeu – notamment grâce à un hub central articulé autour des six zones avec leur lot de donjons, de catacombes, de châteaux et autres forteresses, et abritant notamment les domaines respectifs des demi-dieux. Des mécaniques de déplacements rapides sont aussi prévues.

L’exploration au cœur du gameplay

Selon Hidetaka Miyazaki, l’exploration de ce monde et la découverte de son histoire sont au cœur du gameplay et du système de progression d’Elden Ring. Le joueur pourra progresser et obtenir des récompenses peu importent les directions empruntées, que ce soit en combattant ou en explorant l’univers de jeu – à titre d’exemple, le développeur évoque aussi la furtivité qui peut autant être utilisée pour surprendre un adversaire que pour éviter une confrontation.
Au gré de l’exploration, les joueurs pourront trouver des ressources et les utiliser pour personnaliser ou fabriquer des objets, par exemple, ils trouveront aussi de quoi ce soigner car Hidetaka Miyazaki précise que les joueurs combattront vraisemblablement « plus longtemps » que dans les précédents jeu du studio.

Au regard de l’envergure énorme [du jeu], nous avons voulu faire en sorte que les joueurs prennent plaisir à l’explorer, que les joueurs soient encouragé à l’explorer autant qu’ils le souhaitent. Ça peut prendre la forme de la découverte de nouvelles armes, de sorts, de capacités comme le fait de trouver des invocations d’esprit [les joueurs peuvent invoquer à leur côté les esprits de monstres vaincus, entre autres]. Nous voulons intégrer ces éléments de telle sorte que les joueurs prennent plaisir à explorer la carte et à découvrir ces éléments par eux-mêmes. Dans certains cas, vous pourrez acheter ces éléments ou les apprendre auprès de PNJ, mais en général, ils sont cachés dans l’univers de jeu pour que les joueurs les découvrent au gré de leur exploration du monde, plutôt que de les débloquer dans un arbre de compétences, par exemple.

Toujours dans cet esprit de liberté d’action, les compétences trouvées dans l’univers de jeu (une centaine au total) peuvent librement être associées aux armes : « vous pourrez librement inter-changer des compétences entre un vaste arsenal d’armes (...), et évidemment vous serez libre de combiner votre différentes compétences avec différentes armes : vous êtes libres de personnaliser votre héros avec différentes armes et équipements, en plus d’apprendre de la magie ».

On le comprend, Elden Ring embarque le joueur dans un vaste monde ouvert que les joueurs auront vocation à découvrir librement, à leur rythme et en suivant leur propre voie, que ce soit en choisissant l’ordre des zones à explorer, la façon de découvrir l’histoire de cet univers au travers d’indices disséminés dans le monde ou de faire progresser leur personnage. Selon Hidetaka Miyazaki, Elden Ring est le jeu le plus vaste et le plus ambitieux de From Software à ce jour. Il sera dévoilera le 21 janvier prochain sur consoles et PC.