Aperçu du premier chapitre de Tales of Arise
Il y a quelques jours de cela, nous avons été conviés par Bandai Namco à tester le tout premier chapitre du prochain épisode phare de leur licence Tales of : Tales of Arise. S’étalant jusqu’au premier boss, ces quelques heures nous ont permis de nous faire un premier avis sur ce que le jeu aura à nous offrir le 10 septembre prochain. Attachez vos ceintures et en route pour Dahna !
La Tribu de Dahna
Il y a bien longtemps de cela, les habitants de la planète Dahna vivaient en paix et vénéraient Rena, sa planète jumelle, comme étant une terre divine. Tout changea lorsqu’il y a 300 ans, les Reniens les attaquèrent à l’aide d’une technologie bien plus avancée. Depuis, les Dahniens vivent en esclavage pour servir l’envahisseur. Ainsi commence l’histoire de Tales of Arise et c’est dans ce contexte plus sombre qu’à l’accoutumée que l’on découvre notre héros, esclave amnésique portant un masque de fer. Trimant jours et nuits au cœur d’une mine où sévit une chaleur intense, ce dernier combat l’injustice en défendant les siens face aux geôliers Reniens, qui ne sont pas les derniers quand il s’agit de faire usage de la force. Mais si ce mystérieux héros se permet de jouer le bouclier humain, c’est aussi parce qu’il possède une faculté assez unique : il ne ressent aucune douleur.
C’est lors d’une banale journée de travail forcé qu’il va faire la rencontre d’une bande de révolutionnaires ainsi que de la mystérieuse Shionne, avec laquelle il va se retrouver embarqué dans une grande aventure afin de renverser les différents seigneurs Reniens et libérer un peuple qui a bien trop souffert.
Si le premier chapitre ne peut représenter l’ensemble du jeu, on peut déjà constater que le début est plus sombre et mature que dans les précédents épisodes. Certes Tales of Berseria - précédent opus de la série - introduit très rapidement un élément perturbateur fort et dramatique, mais il débute comme la grande majorité des épisodes dans l'insouciance et la sérénité, ce qui renforce l’impact du drame qui suit. Dans Tales of Arise, les joueurs sont au contraire balancés dans le vif du sujet et la subtilité dont pouvait faire preuve Tales of Symphonia pour parler de l’esclavage, elle s’est fait la malle et cela surprend tant le contraste est grand avec ce que les auteurs de Bandai Namco nous ont proposé par le passé. Et ce n’est pas plus mal, car cela permet aussi de mettre en avant des sujets plus graves, sans avoir à faire des pirouettes pour rester dans un ton bon enfant. Malgré tout, Tales of Arise reste PEGI 12 là où Berseria était PEGI 16 - le désir de vengeance meurtrière et le sacrifice d’un enfant en début de jeu devant expliquer cette différence -, mais les sujets traités dans Arise semblent bien plus graves et moins accessibles à un public plus jeune. Espérons juste que ce ton plus sérieux ne s’effacera pas au fil de l’aventure au profit de l’ambiance légère dont la série nous abreuve depuis 25 ans.
Ce qui est certain, c’est que ce premier chapitre surprend et c’est bien ce que souhaite Bandai Namco avec cet épisode de transition censé faire passer la licence vers un niveau de qualité supérieure. Sur ce point, les premières heures de jeu ont tendance à leur donner raison.
Un pas vers le sommet
Visuellement bien plus joli que ses prédécesseurs, sans pour autant atteindre les standards des jeux AAA actuels, on constate très vite cette montée en gamme avec une mise en scène plus travaillée, des décors plus détaillés et des personnages plus expressifs que jamais. Pour la première fois depuis longtemps, on peut ressentir cette ambition de dépasser son statut de licence à petit budget du J-RPG et ça fait du bien, même si là encore il faudra attendre pour savoir si les chapitres suivants seront tout aussi qualitatifs que ce début tonitruant.
Un des points centraux de la série des Tales of a toujours été les combats et pour cet épisode, eux aussi ont connu une importante refonte. Reprenant les bases des précédents épisodes, à savoir des combats libres dans une arène circulaire, Arise se démarque par le désir de simplification pour rendre les combats plus accessibles sans pour autant en ternir l’intérêt. Pour cela, les développeurs ont opté pour un système reposant sur une attaque de base utilisable avec le bouton de tranche droit de la manette, et une esquive activable avec la gâchette de droite. Ainsi, les joueurs peuvent facilement attaquer sans avoir besoin de ressources et esquiver avec plus de facilité afin de profiter de la nouvelle mécanique de contre-attaque, accessible lorsque vous esquivez au bon moment, et qui permet de porter un coup puissant aux ennemis se trouvant en face de votre personnage.
Bien entendu, les artes - les attaques spéciales et magiques - restent de la partie, mais là où Berseria vous donnait accès à des combos longs et variés, Arise ne permet d’assigner que trois artes utilisables au sol et trois autres dans les airs, pour un total de six. C’est peu, mais cela n’enlève pas la possibilité de faire des combinaisons comme par exemple envoyer un ennemi en l’air pour ensuite sauter et le projeter violemment au sol. Cependant, si les possibilités offertes par les artes sont plus restreintes, d’autres mécaniques viennent combler le vide. Ainsi, les développeurs ont intégré les attaques bonus vous permettant d’appeler un compagnon via la croix directionnelle pour qu’il lance une attaque spéciale. De plus, lorsque certaines conditions sont remplies, vous pouvez lancer une attaque de groupe très puissante. Pour finir, chaque personnage possède son lot de frappes bonus, qui s’activent en appuyant longuement sur l’un des trois boutons dédiés aux artes. Alors oui, le système de combat a bien été dégraissé et simplifié, toutefois cela a permis de gagner en lisibilité sans pour autant perdre en dynamisme et en intérêt. À voir comment s’en sortiront les autres personnages jouables, mais le potentiel est là pour en faire un système agréable à prendre en main et à regarder tout en restant suffisamment tactique pour ne pas devenir lassants au bout de quelques heures.
Quant au reste, Tales of Arise ne déroge pas aux habitudes et on retrouve avec joie la cuisine, qui permet de confectionner des plats octroyant divers bonus, la possibilité de débloquer des accessoires pour personnaliser l’aspect de vos personnages ou encore des titres, même si ici Bandai Namco a opéré quelques petits changements ; les titres servant maintenant à débloquer des lots de compétences à acheter pour chacun de vos personnages.
Encore un peu de patience
Que dire après avoir passé près de cinq heures sur le jeu ? Eh bien, Bandai Namco semble respecter toutes les promesses faites pour ce Tales of Arise. Bien sûr, il est impossible de dire si le jeu sera à la hauteur sur les dizaines d’heures que comptera l’aventure, mais ce premier chapitre a déjà pu nous rassurer sur l’ambition du jeu et les moyens mis en œuvre pour y arriver. Plus sombre et mature que ses prédécesseurs, l'histoire de Tales of Arise commence sur un rythme effréné et devrait facilement vous happer dans son univers original en espérant que la suite sera du même niveau que cette introduction, tout comme les personnages.
Techniquement réussi et beaucoup moins daté, il n’a plus autant à rougir de ses concurrents et des efforts ont été faits sur la mise en scène pour la rendre plus organique, plus actuelle tout en profitant des nouvelles compositions très réussies de Motoi Sakuraba, qui semble davantage s'inspirer de son travail sur Dark Souls. Quant au système de combat, il gagne en accessibilité et en lisibilité sans pour autant perdre en intensité et c'est une très bonne nouvelle tant il était devenu brouillon par l'ajout de couches successives de mécaniques à chaque nouvel épisode.
Si un défaut ressort de cette première prise en main de Tales of Arise, c'est son doublage anglais clairement en retrait face à son équivalent japonais.
Il ne nous reste plus qu’à faire preuve de patience jusqu’au 10 septembre prochain pour savoir si ce premier avis se vérifiera ou non avec la version complète. En attendant, les voyants sont au vert !
Talse of Arise sera disponible sur PlayStation 4 et 5, Xbox One et Series X|S ainsi que sur PC.
Aperçu réalisé par Lianai à partir d’une version cloud mise à disposition par l’éditeur.
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Plateformes | PlayStation 4, PlayStation 5, Windows, Xbox One, Xbox One X, Xbox Series X|S |
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Genres | Action-RPG, fantasy, médiéval |
Sortie |
10 septembre 2021 |
Aucun jolien ne joue à ce jeu, aucun n'y a joué.
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23 septembre 2021
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10 août 2021
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10 août 2021
Réactions (18)
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