Test de l'accès anticipé de Wartales - Pas mal non, c'est français

Il est où le mode facile ?

Après avoir choisi quelques options vous permettant de paramétrer la difficulté du jeu, vous vous retrouvez à la tête d’une escouade de trois personnages pour évoluer dans un monde qui ne vous fera pas de cadeau. D’ailleurs, l’aventure débute avec un combat qui sert de tutoriel.

On commence directement à parler des combats d’ailleurs, car ils font partie intégrante du titre de Shiro Games. C’est un des principaux reproches que l’on peut faire au titre actuellement : les combats sont assez frustrants dans leur ensemble. Les ennemis disposent dès le début de l’aventure de plus d’armure, de plus de dégâts et ils peuvent rapidement être plus nombreux que vous. L’aspect tactique n’est malheureusement pas assez mis en avant pour permettre de se dire qu’il s’agit là d’une problématique des premières parties. C’est un fait, le jeu manque cruellement d’équilibrage dans sa partie combat. De plus, le jeu se montre avare en animation ou en compétences ce qui, finalement, ne permet pas d’accrocher outre mesure aux combats ou d’imaginer d’autres moyens de s’en sortir. Cela manque un poil de dynamisme et d’entrain.

Toutefois, le jeu s’en sort plutôt bien quand il s’agit d’explorer son univers qui regorge d’activités, d’endroits et surtout qui montre une vie assez importante avec les différentes caravanes qui se baladent à travers le monde. Il apparaît aussi que, graphiquement, le jeu propose ici une patte graphique tout à fait plaisante et à l’image de sa difficulté, assez rude. Le sens du détail a été apporté à l’univers et cela se sent sans peine.

L’exploration est d’ailleurs un des points essentiels du titre et vous permet de découvrir quelques trésors, mais aussi de tomber dans des histoires rocambolesques. C’est ainsi qu’en rentrant dans une fermette, vous découvrez un homme en pleurs et sa femme vous suppliant de les aider alors que vous… finalement… vous vouliez juste leur voler des trucs dans le garde-manger.

Wartales dispose d’un système de métier que vous débloquez en explorant l’univers. Ainsi, rentrer dans une forge et cliquer sur une enclume débloque le métier de forgeron. Trouver un coin de pêche débloque le métier de pêcheur, etc.Les métiers sont très importants, car ils permettent de créer des armes et armures, de voler des objets, de se faire de l’argent... En parlant du vol, faites attention : à l’instar de bien d’autres jeux, plus vous volez, plus votre barre de réputation augmente. Une haute réputation a tendance à augmenter le fait qu’on vous recherche pour vous faire la peau. Néanmoins, livrer des bandits à la prison du coin a pour effet de diminuer votre barre de réputation.

Outre cela, le jeu se développe un peu aussi comme un jeu de survie dans lequel il faut se reposer pour éviter les malus de fatigue (tout en étant vigilant à ne pas se faire attaquer) ou encore payer la solde de vos mercenaires pour éviter qu’ils n’aillent voir ailleurs, tout simplement.

On se revoit bientôt !

Wartales, c’est un petit diamant brut qui ne demande qu’un petit coup de taille pour devenir vraiment intéressant. Et quand on dit cela, c’est vraiment pour l’équilibrage du titre ainsi que quelques soucis de performances. Pourtant, on sent vraiment une ambiance, des idées qui foisonnent dans tous les sens et l’envie d’en connaître un peu plus sur cet univers. Le jeu est actuellement en accès anticipé à 35 euros sur la plateforme Steam. Clairement, c’est un prix que je ne mettrais pas actuellement dans le titre qui n’est pas encore finalisé et a besoin de quelques patchs encore. Toutefois, gardons un œil sur Wartales et son évolution, car avec quelques heures de travail en plus, on tiendrait bien une petite pépite.

Test réalisé sur PC par Glaystal à partir d'une version fournie par le développeur.